Le SISMIX, c’est aussi des animations de prestige, et ce soir c’est à côté de la piscine que ça se passe. Non, pas celle-ci, l’autre. Une parade de danseuses, de cracheurs de feu et de singes ultra-flippants se baladent parmi les convives en brillant de mille feux.
J’avais la bombe au poivre dans le sac au cas où il s’approchait
Dans la salle, on vient d’annoncer le nombre de joueurs qui clôturera la journée : 103. Nombre de joueurs restants : 183… ça pourrait donc être long. Le jeu s’est installé dans un faux rythme, les tables se recomposant régulièrement pour compenser les joueurs éliminés.
En plein tournage
A la table de Mohamed Henni, qui est en train d’enregistrer une vidéo pour ses followers, un joueur part à tapis avec 35k devant Nicolas Binquet, dont on a déjà parlé hier, et Nicolas paye avec As-4 de coeur – son adversaire montre K-10 de trèfle. Le flop : J de coeur, Q de coeur, J de pique. Il y en a pour tout le monde. Le turn est un 3 de carreau qui met la main de Nicolas à 77%. C’est sans compter sur le 9 de trèfle de la river, qui laisse le joueur dépité. « Toute ma vie, un million de bad beats. »
Nicolas Binquet (à droite) avant d’apprendre la mauvaise nouvelle
A la table d’à côté, Jeremy Palvini a l’air mieux parti qu’hier. Après tout est encore possible. Tout va si vite au poker.
Christopher Marcadet, dont je vous parlais dans le post précédent, vient quant à lui de sauver sa peau en doublant avec paire de 2 contre As-10, il a transpiré jusqu’au bout. « Il suffit que je double 4 fois et c’est bon », dit-il après le coup.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…