Le Jour 3 s’est étiré sur 8 heures de jeu et a permis l’explosion de la bulle. Durant ce laps de temps, le field est tombé de 416 joueurs à 98 survivants et Ole Schemion en a profité pour s’installer en tête. L’Allemand est vraiment intenable depuis son succès dans le dernier Partouche Poker Tour de l’histoire.
La première partie de la journée a été marquée par l’entrée dans les places payées après presque 40 minutes de main par main. Un duo a eu le bonheur de se partager 540 euros ! Toujours mieux que de ne pas faire l’argent comme Flavien Guenan, principale victime tricolore du Jour 3 non ITM.
Une fois la bulle crevée, les joueurs qualifiés online pour 300 euros s’en sont donnés à coeur joie et les éliminations se sont enchaînées. Les pros qui avaient buy-in directement ont eux résisté pour franchir les paliers. Le Français Paul-François Tedeschi ou l’Anglais James Akenhead n’ont néanmoins pas réussi à tenir assez longtemps. Lui aussi finaliste du Championnat du Monde WSOP 2009, Antoine Saout est toujours en course après une séance de short stack ninja. Le Breton peut toujours se rembourser, possède une petite dizaine de blindes et devra encore tenir jusqu’à la 81e place, la première payée 3000 euros.
Une pléiade de joueurs a été éliminés depuis la bulle. Parmi eux on retrouve, Liz Lieu, Marcel Luske, Alex Henry, Johnny Nguyen, Maxime Conte, Giuseppe Zarbo, JP Kelly, Francesco Costa, Robert Giordano, Alain Roy, Brian Benhamou, David Benyamine, Les frères Boatman, Pieter de Korver, Tony G et beaucoup d’autres (liste complète à venir lundi matin)… Marc Uzan, Roberto Romanello, Ramzi Jelassi, Boris Becker et Tony Blanchandin ont aussi sauté dans l’argent mais avaient buy-in directement. Qualifié online mais absent de Wembley, Christophe Lesage a busté dans l’argent lui aussi !
La partie reprendra lundi à 13 heures (heure FR) sur les blindes 5-10k (1k) avec une moyenne à 405k et un field comprenant encore de nombreux big names ! Il y aura un redraw à la reprise pour les survivants… Ils espèrent tous ne pas tomber sur Sam Trickett ou Ole Schemion (photo).
Les joueurs encore au course au Jour 4 sont déjà assurés de toucher 2400 euros.
Le pay-out vient d’être diffusé. On savait déjà que les 506 joueurs sur la ligne de départ de ce jour 2 étaient dans l’argent et repartiraient tous avec 1000 euros au minimum.
Le vainqueur quant à lui se taillera la part du lion avec 155 000 euros, sur les 1 260 000 euros de dotation globale.
Il faudra atteindre la 11ème place pour s’assurer un gain à 5 chiffres (12 000 euros).
Pour la première fois de son histoire, le World Poker Tour s’arrêtera dans la ville d’Aix-en-Provence, l’une des localités les plus accueillantes du sud-est, à l’ombre de la Montagne Saint-Victoire. Connue pour ses dédales de ruelles provençales, Aix-en-Provence accueille également l’un des plus grands casinos de France, le Pasino Grand, également reconnu pour son design contemporain et ses nouveautés technologiques.
Devant le succès du WPT Prime à Paris au Clun Circus au mois de janvier, l’étape d’Aix-en-Provence qui était initialement prévue au mois d’octobre 2023 est donc avancée au 1er août, au coeur de l’été, jusqu’au 6 août, en partenariat avec Texapoker. Cette semaine de poker culminera avec le Main Event du WPT Prime, à 1100€, du 3 au 6 août.
Adam Pliska, président du World Poker Tour, avoue que « c’est un bonheur incroyable de se rendre dans cette belle ville d’Aix-en-Provence, grâce à nos partenaires Pasino Grand et Texapoker. Le WPT Prime à Paris du mois de janvier nous a déjà conforté que la scène poker hexagonale est plus riche et vivante que jamais… Le WPT Prime Aix-en-Provence devrait être un évènement sans nul autre pareil ! »
Gardez l’oeil sur les qualifications à venir pour ce qui s’annonce comme l’un des plus beaux tournois français de l’été !
C’est une grosse main qui s’est jouée dans le tout nouveau cash-game télévisé diffusé par PokerGo, « No Gamble, no Future » : 1 900 000$ au milieu, pour une histoire de tirage couleur entre deux joueurs…
Autour de la table, un de nos joueurs préférés, Patrik Antonius, contre l’un des plus agaçants de ces dernières années, Eric Persson, richissime propriétaire de casinos américains au look discutable. Et comme les gentils gagnent parfois contre les méchants, c’est bien Patrik Antonius qui gagne ce pot où, à tapis à la turn, son adversaire était en plein drawing dead !