Le Main Event du BPT de Lille a débuté hier avec 97 joueurs. Le field est réputé pour être relevé à chaque étape mais celle-ci a eu l’honneur d’accueillir des invités de marque : Bertrand ElkY Grospellier et Fabrice Soulier présents pour la première fois. On pouvait également croiser Claire Renaut, Nicolas Babel, Jean-Paul Pasqualini, David Jaoui, Adrien Alain, Jean-Pierre Gleize, Nicolas Langlois, Raphael Kroll, Philippe Ktorza, Hervé Santais, la Team Barrière (Pedro Canali, Barbara Martinez, Lucille Cailly, Arnaud Esquevin, Benjamin Pollak, Guillaume Cescut, Rémy Biéchel et Bruno Benveniste) et les qualifiés Barrièrepoker.fr (Mercedes Osti, Mathieu Nguyen, Max Monchau, Aymeric Bazeil et Nicolas Daussange).
Au départ du Jour 2, il ne restait déjà plus que 40 joueurs avec Arnaud Esquevin en position de chipleader.
Le temps d’arriver au Casino Barrière de Lille avec les TGV… il est déjà 15h.. et il ne reste plus que 21 joueurs !
Parmi eux : ElkY, Mercedes Osti, Stéphane Benadiba, Arnaud Esquevin, Nicolas Babel, Guillaume Cescut, Rodolphe Dethiere, Christophe Savary.
Claire Renaut et David Jaoui ont busté à mon arrivée.
Toutes les photos de ce BPT de Lille seront bientôt disponibles sur Facebook
Récit du dernier jour en temps réel :
crédit photo : Yann Arthus-Bernard
Elky et Nicolas Babel semblent être les chipleaders.
Il est 16h et le field est maintenant réduit à 18 joueurs sur 2 tables :
– Table 1 : Elky, Guillaume Cescut, Stéphane Benadiba, Christophe Savary
– Table 2 : Arnaud Esquevin, Nicolas Babel, Rodolphe Dethiere
Guillaume Cescut vient de buster 18ème.
Préflop, toute la table passe et il pousse alors son tapis au bouton pour 60K avec [8x] [9x]. Il est malheureusement payé par la SB avec [8x] [8x] et le board sera sans miracle.
Dans le même niveau, ElkY bust un autre joueur et le field est réduit à 14.
Pendant ce temps-là, le tournoi KO à 275€ a débuté avec Claire Renaut, Lucille Cailly, Karine Noguira, Mercedes Osti, Rémy Biéchel, Pedro Canali, Bruno Benveniste… Et Bruno nous raconte sa sortie improbable : 1er niveau (blindes 25/50), UTG ouvre à 300 payé 3 fois puis sur-relancé par Bruno au bouton à 2600 et tapis avec [kx] [kx]. UTG paye avec [jx] [2x] (!) et une joueuse en MP paye également avec [qx] [qx]. Le flop donnera un [2x] et le Turn un autre [2x] pour un brelan venu de Vulcain.
Dans le Main Event, la bulle vient d’éclater (18h10) et les 12 derniers sont donc payés. ElkYquitte la table de Christophe Savary et Stéphane Benediba et passe à la table 2 et rejoint Nicolas Babel… le match est lancé ! Arnaud Esquevin et Rodolphe Dethiere joueront les arbitres.
Et Jean-Paul Pasqualini remporte à l’instant le 500€ deepstack, en finale contre Romain Taieb qui était portant large chipleader durant toute la fin du tournoi.
Dans le Main, ils ne sont plus que 10, revenus sur une seule table. ElkY et Nicolas Babel sont à 240K et Rodolphe Dethiere (placé entre les 2) culmine à 415K. Christophe Savary et Stéphane Benadiba sont toujours là.
ElkY élimine Arnaud Esquevin, il n’y a plus de joueurs Barrière mais nous avons la table finale. Aux blindes 5000/10000 /1000, 2 joueurs limpent (dont Elky) et Arnaud en profite pour shove à 80K. Tout le monde passe et la parole revient sur Elky. Il hésite un instant mais paye finalement avec [5x] [5x]. Arnaud retourne [qx] [8x]. Pas d’amélioration pour Arnaud au tirage et il quitte ce BPT 10ème.
Chipcount de la table finale : 1- Rodolphe Dethiere 396K
2- ElkY 384,5K
3- Sébastien Boyard 243,5K
4- Nicolas Babel 239K
5- Djamal Boutaleb 219,5K
6- Christophe Savary 154,5K
7- Rémi Marlair 142K
8- Stéphane Benadiba 91,5K
9- Jean Montury 49,5K
Avec l’accord de tout le monde, Elky est en train de disputer un autre Main Event en simultané, mais celui-ci online, sur Pokerstars.
Après 1 heure de jeu en table finale et un ElkY qui relance un coup sur deux, c’est Stéphane Benadiba qui est le premier à sortir, éliminé par Christophe Savary avec quinte contre full, à la 9ème place pour 3350€.
Encore une heure plus tard, la table finale n’a pas bougé et Lucille Cailly remporte le tournoi Knock Out et sauve ainsi l’honneur de la Team Barrière.
23h20 : Jean Montury est éliminé avec [7x] [7x] alors qu’il payait le tapis (supérieur) de Djamal Boutaleb [ax] [kx] qui touchera son [ax] dès le flop. Jean est donc 8ème de ce BPT pour 3910€.
23h30 : Nicolas Babel tente un vol des blindes, malheureusement pris la main dans le sac par Rodolphe Dethiere qui le paye dans la seconde avec [ac] [5c]. Le [kx] [4x] de Nicolas d’améliorera pas et il sort 7ème pour 4750€.
23h55 : C’est au tour de Rémi Marlair d’être la nouvelle victime d’ElkY, sorti avec [kx] [7x] contre [ax] [kx]. Rémi décroche la 6ème place pour 5870€.
0h15 : Pan ! Elky bust Sébastien Boyard avec [ax] [7x] contre [kx] [jx] et fera même un full. Sébastien se classe 5ème et gagne 7680€.
0h20 : Rodolphe Dethiere remplace ElkY le temps d’un instant et élimine Djamal Boutaleb avec [qx] [7x] contre [ax] [qx] qui trouvera son brelan de 7 au flop. Djamal sort 4ème pour 12570€.
0h25 : Incroyable !!! Elky et Rodolphe Dethiere qui étaient tous deux super-chipleaders viennent de s’entretuer. Sur le board ci-dessous, les 2 joueurs vont à tapis et Rodolphe n’a « que » [7x] [qx] et Elky [ax] [8x]. Le comptage des jetons durera tant les tapis étaient profonds : Elky 797K et Rodolphe 777K. Rodolphe est out 3ème pour 17900€.
Et nous avons donc un heads up entre ElkY et Christophe Savary, tous les deux, rares Français à avoir remporté un titre WPT.
1h10 : ElkY remporte le BPT de Lille (45 400€). Christophe Savary est le runner-up (30 300€).
Isidore Partouche, né le 21 avril 1931 à Trezel, en Algérie, était un homme visionnaire et bâtisseur qui a profondément marqué l’univers des casinos en France. En 1973, tout juste rapatrié d’Algérie où il exerçait comme radioélectricien concessionnaire pour Philips, il rachète, avec ses frères et sœurs, le casino de Saint-Amand-les-Eaux, ainsi que son établissement thermal et sa source d’eau minérale, à la barre du tribunal de commerce. Il parvient à redresser l’établissement en appliquant des méthodes commerciales inspirées de son expérience familiale.
Cet ADN de commerçant, où l’accueil prime et le client est roi, deviendra celui du Groupe Partouche. Sous son impulsion, le Groupe n’a cessé de se développer : acquisitions stratégiques à travers la France, création du premier Pasino, introduction en Bourse en 1995, et rayonnement international.
Isidore Partouche a su transformer une aventure familiale en un groupe devenu incontournable dans le secteur du loisir. À partir des années 2000, il transmet progressivement les rênes à son fils Patrick, assurant la continuité d’un projet profondément ancré dans des valeurs familiales et entrepreneuriales.
Il laisse derrière lui un héritage remarquable : un groupe emblématique, aujourd’hui parmi les leaders européens, qui compte 44 casinos répartis en France, en Europe et en Tunisie. Le Groupe Partouche exploite également 12 hôtels, 44 restaurants, deux golfs, et organise près de 4 000 événements chaque année. Il emploie plus de 3 500 collaborateurs à travers ses différentes implantations.
Le Groupe Partouche, son Conseil de Surveillance, son Directoire ainsi que l’ensemble de ses collaborateurs saluent la mémoire d’un fondateur exceptionnel, dont l’héritage continuera d’éclairer les générations futures et l’ensemble de la profession.
C’est l’un des événements iconiques du poker hexagonal qui revient enfin au-devant de la scène : le Barrière Poker Tour, fort de ses cinq étapes en 2023, fait beaucoup de bien à la communauté poker. En alliant, comme le Groupe Barrière sait si bien le faire, excellence de l’accueil hôtelier et savoir-faire humain aux tables, le BPT devrait à nouveau remporter un large succès. Lucille Denos, directrice des tournois Barrière Poker, nous détaille l’offre de cette nouvelle saison.
Quel est le programme de l’édition 2023 du Barrière Poker Tour ?
Le programme 2023 s’inspire des valeurs du BPT de base. Nous gardons le middle buy-in Main Event à 570 € et bien sûr le tournoi Masters à 1 000 €, mais nous ajoutons un Mystery Bounty à 300 € et un « Little BPT » le dimanche. Le BPT sous ses différentes formes existe en France sans interruption depuis 2007. Seul le Covid l’a interrompu pendant deux ans.
Naturellement, nous le reprenons avec des nouveautés qui tiennent compte des nouvelles tendances les plus appréciées des joueurs : satellites win your seat, tournois bounties et des structures et prizepools actualisés en commençant par le principe d’être ITM à la fin du Jour 2 au Main Event. Nous avons ajouté des tournois la journée du jeudi, ce qui permet d’offrir un festival plus complet qui vaut vraiment le déplacement ! Brian Benhamou travaille maintenant avec moi sur le BPT et sera présent pendant les différentes étapes. Enfin, l’une des nouveautés concerne la League Barrière qui est remplacée par un challenge permettant de faire gagner un sponsoring de 15 000 € pour la saison 2024 !
Comment fonctionne votre partenariat avec FiveBet ?
Je connais Benjamin Camps et Thomas Gimie depuis de nombreuses années et je les ai vus grandir ! Je sais que nous avons la même vision du poker et que nous partageons les mêmes valeurs, centrées sur la valorisation des joueurs, ce qui nous permet de continuer à offrir aux joueurs, mais également au personnel, la meilleure expérience possible au sein des établissements Barrière. Nous organiserons deux étapes de leur propre tour : le FiveBet Festival à Deauville et à Paris. Ils seront associés avec nous pour le BPT 2023, et ils ont participé avec Brian et moi-même à l’élaboration du programme. Nous travaillons également ensemble au recrutement des croupiers ainsi qu’à l’aspect « animation » sur les étapes. Le BPT et le FiveBet Festival resteront cependant deux tours de poker bien distincts et complémentaires.
À l’heure où le personnel de table (croupiers, etc.) est rare, comment fidélisez-vous les équipes Barrière ?
Il faut toujours s’assurer que les conditions de base soient correctes. Chez Barrière, les croupiers et floors sont rémunérés en forfait journalier, ils sont nourris et logés. Nous travaillons avec FiveBet sur le recrutement et nous adhérons à leur politique d’élaboration des nouvelles grilles de salaires suite à des évaluations de compétences. La rationalisation du recrutement avec FiveBet permet aux croupiers de mieux enchaîner les différents événements et, ainsi, de nous assurer d’avoir constamment un personnel de qualité irréprochable et les effectifs nécessaires.
Quel regard portez-vous sur le secteur du poker de tournoi en France ?
Le groupe Barrière reste fidèle à sa volonté d’organiser des tournois de poker de qualité dans ses établissements en France et à l’étranger. Ces casinos souhaitent organiser des événements qui animent leur établissement, et les joueurs de toutes les régions sont plus que jamais demandeurs de tournois live après la période Covid. Un tournoi de poker chez Barrière est un moyen de conquérir et de fidéliser des joueurs en ayant comme obsession constante de valoriser leur expérience. En pratique, le « roadshow » Barrière Poker consiste à déplacer beaucoup de matériel afin de transformer nos belles salles en salles de poker. Nous avons investi dans le remplacement de nos écrans, notre matériel informatique, notre système vidéo, etc. Notre objectif pour l’organisation des tournois poker au sein du groupe Barrière demeure donc ambitieux sur le moyen et le long terme.
Quel bilan tirez-vous du poker au sein du groupe Barrière sur 2022, après le Covid ? Et au sein du Club ?
La reprise du poker n’a pas été immédiate au groupe Barrière. Nous avons préféré attendre l’arrêt de toutes les restrictions liées aux contraintes sanitaires pour programmer des tournois organisés dans de bonnes conditions pour tous. La reprise des tournois au Club se traduit notamment par le retour du 500 le mercredi et l’organisation de plusieurs festivals par an.
Peut-on s’attendre à d’autres événements poker au sein des casinos Barrière, hors BPT ?
Oui, nous avons plusieurs casinos qui relancent des tournois de poker réguliers comme à Bordeaux, Toulouse, Cassis, Paris mais aussi Montreux. Et surtout, nous continuons de travailler activement avec des partenaires pour organiser prochainement des tournois d’envergure internationale !
Seul le groupe Barrière est capable de lancer de tels produits de luxe dans le poker, à une époque où la tendance est plutôt à la « massification » du public. C’est dans l’un de ses joyaux, le casino de Montreux, installé au bord du lac du même nom, que vient de s’ouvrir le Montreux Poker Club en fin de semaine dernière, au premier étage du casino.
Avec 10 tables de cash-game, un fumoir spacieux et un espace réservé à la restauration, cet espace a été entièrement repensé et refait à neuf, avec tout un mobilier testé et approuvé par les membres et clients du Club Barrière du 104 avenue des Champs-Elysées, à Paris.
Même si le grand luxe est au rendez-vous, avec une vue unique sur le paysage, les limites sont abordables : le cash-game débute en 1-3, et va jusqu’en 10-20, avec des variantes maîtrisées par toute l’équipe de croupiers. On a hâte d’aller y jouer !