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Les chroniques des WSOP 2010 par Jérôme Schmidt – 8/16

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17 juin 2010


La vie d’un joueur de poker correspond bien souvent à l’image écornée des montagnes russes : des hauts et des bas, des rush d’adrénalines qui succèdent à de longues traversées du désert, des moments d’euphorie intense suivis de solitude extrême. Pour faire face à ces variances d’autant plus extrêmes que les sommes en jeu sont importantes, les joueurs de tournoi se regroupent en équipe, ou se serrent les coudes entre eux.

Car il existe, étonnamment, une solidarité sans faille entre les joueurs, une fois la main jouée et la table quittée : on se prête de l’argent sur parole (les mauvais payeurs seront vite catalogués comme tels), on stacke les bons joueurs victimes d’une mauvaise passe, on s’échange des parts à quelques minutes du départ d’un tournoi par un simple geste de main, on lisse la variance d’une table finale en troquant 10 ou 20% des gains avec un autre bon joueur à table, etc.

Ces périodes de disette peuvent durer longtemps et être particulièrement destructrices. Prenez Michael Mizrachi, cadet d’une fratrie toute entière dévouée au poker : jeune talent en 2004, il devient joueur de l’année quelques mois ensuite, décroche deux titres WPT avec brio, encaisse des millions de dollars grâce à plusieurs ITMs consécutifs et entraîne dans son envolée Robert, son grand frère.


L’an dernier, pendant les World Series, je les voyais presque tous les soirs au même restaurant japonais, assis à mes côtés, systématiquement invités par leur backer, qu’ils remerciaient mécaniquement à chaque fin de repas.

Après avoir connu la gloire, pensé que tout était fait, que rien ne pouvait l’atteindre, Michael Mizrachi avait dû subir une chute à l’échelle de son ascension : revente de son « Tour-Bus » grand luxe de rockstar acheté en précipitation pour amener sa famille avec lui à chaque tournoi, problèmes de fisc, investissements désastreux et disette de gains. Et pourtant, au regard de ses résultats réguliers en 2007-2008-2009, on pourrait croire au contraire. Sauf que, au minimum, une année de joueur pro coûte plus de 500 000$ et rares sont ceux qui atteignent de telles sommes…

Mais aujourd’hui, lorsque je le croise juste après son élimination en huitième position de la table finale du Limit Hold’Em 10 000$, il a le sourire détendu du champion revenu de tout. Il y a deux semaines, celui qu’on donnait comme exsangue a réussi un come-back incroyable, grâce notamment au soutien de la communauté pro, dans le plus beau des tournois de l’année, le 50 000$ 8-game des World Series. Plus d’1,5 millions de dollars de gain, une confiance renouvelée, et une bankroll enfin vivante.

Depuis ce départ en fanfare dans les World Series, Michael Mizrachi est un homme debout. « Cette huitième place, je la vis très bien. Je sais que j’ai une chance incroyable d’être à ce niveau de réussite depuis le début des World Series, » confie-t-il à Nolan Dalla, le directeur média des World Series. « Cela fait ma troisième finale d’affilée, dans des gros tournois où le field est vraiment relevé. Plus que les gains, ça me donne une confiance de vainqueur que j’avais perdue depuis un certain temps. »


A quelques mètres de lui, la révélation de l’an dernier, Brock Parker (double vainqueur) est encore en course, pour sa première table finale de la saison. Ce spécialiste online du short-handed (discipline qui lui a valu ses bracelets en 2009) et du Limit sort lui aussi d’une année sans aucune performance.

Son incroyable run de l’année dernière est déjà oublié par la plupart des médias ; reste sa régularité online en Limit 100-200$ ou plus, et une envie intacte de renouveller son exploit. « Je compte beaucoup sur le gros tournoi short-handed précédant le Main Event, qui va être ce qui se fait de mieux dans le genre, ainsi que sur le Heads-Up de demain, » analyse-t-il. Un tournoi cappé à 256 joueurs, pour 10 000$ de buy-in, qui reste une des épreuves phares des World Series. Le contingent français sera mieux représenté qu’en ces débuts de WSOP, avec la première apparition de Ludovic Lacay ou Bruno Fitoussi.

L’an dernier, la finale avait duré des heures, opposant un jeune College Boy américain à John Duthie, l’élégant et flegmatique créateur de l’EPT et premier millionaire de l’histoire du poker télévisé. Ce tête-à-tête, loin des caméras, avait rassemblé tous ceux qui, depuis longtemps, apprécient l’Anglais et sa philosophie du jeu. Mais l’homme aux boots en lézard avait fini par succomber au bout de cinq heures haletantes à la tension extrême, laissant s’évaporer devant lui un de ses rêves les plus chers : le froid métal d’un bracelet des World Series qui envahit son poignet.

Jérôme Schmidt

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[BPT Toulouse] Et à la fin, c'est Sofian qui gagne !

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Niveau 34 – 200k/400k ante 50k – 2 joueurs

Le heads-up aura finalement été assez rapide malgré un retour de suspens dans un match qu’on pensait à sens unique après le KO de Sofian dès le début de la finale.

Didier Logghe se sera bien battu mais s’incline au final avec Valet Sept contre la paire de Huit à l’issue d’un board : 6 7 K 2 4

Belle victoire pour Sofian, qui empoche un chèque de 35230€, tandis que Didier repart avec un gain de 23350€.

Place désormais au champagne et à la photo officielle pour célébrer le vainqueur du BPT Toulouse 2018.

Assis devant une tonne, Sofian remporte le trophée du BPT Toulouse 2018, en costaud !

 

Sofian Benaissa, vainqueur bien entouré !

 

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[BPT Toulouse] Heads-up de fête foraine

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Niveau 33 – 150k/300k ante 25k – 2 joueurs – Moyenne : 10425k

Le heads-up commence très fort par un double-up de Sofian, qui arrive à doubler avec As Six contre les Dames, une nouvelle fois, chez Didier. Le 6 au flop puis l’As turn et Didier doit se délester de 9025k, le montant du tapis adverse. Pour la plus grande joie du clan de Sofian, resté en nombre malgré l’heure tardive.

Puis Didier relance la machine et enchaîne deux double ups de suite pour revenir à niveau !

Ce heads-up commence très fort, en mode montagne russe.

Le champagne va réchauffer si les deux finalistes ne se décident pas !

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[BPT Toulouse] Soleau, 3ème, laisse place au duo final

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Niveau 33 – 150k/300k ante 25k – 3 joueurs – Moyenne 6950k

Enorme coup entre Didier Logghe et Ludovic Soleau, le premier allant sortir le second en deux coups de suite.

Le coup principal, celui qui déstacke Soleau et le laisse avec une toute petite blind, se déroule d’une façon bien étrange. Fatigue ou méconnaissance des règles, Didier de petite blind, annonce « relance » en poussant la mise initiale qu’avait posé Ludovic au bouton, soit un min-raise. Sofian en BB s’échappe du coup et après intervention rapide et efficace du floor, on n’autorise à Didier qu’une min relance, ce que s’empresse de compléter Ludovic.

Flop QJ4. All-in de Ludovic et insta call de Logghe, avec QQ pour brelan max floppé. Ludovic retourne les As, meurtris, et rien ne vient l’aider. Après avoir payé les 4420k du tapis adverse, il ne lui reste que 450k, soit à peine une BB, qu’il perdra le coup suivant contre le même adversaire.

Ludovic Soleau sort donc à la troisième place, pour un joli gain de 15720€ !

Place au heads-up final.

 

Soleau à gauche, sorti par Logghe au centre

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