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[Sismix 2019] Jour 2 : un Allemand aux commandes

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On s’attendait à un Jour 2 éprouvant, nous n’avons pas été déçu. Dans l’optique d’écrémer le field de 430 survivants présent au coup d’envoi de la journée, les organisateurs ont tablé sur un programme chargé : 18 niveaux de 35 minutes. Solide. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les premières heures furent intenses, mais surtout fatales pour une kyrielle de joueurs dont les espoirs d’une place payée se sont volatilisés.

C’est simple : en deux niveaux, 110 valeureux combattants ont pris la porte. Citons, pêle-mêle, Florent Le Neillon, Erich Tedeschi, Paul Bertrac, Florent Claude (WIP), les Team Pro Winamax Guillaume Diaz, Leo Margets et Adrian Mateos Diaz, mais aussi Jonathan Guez, le grinder online Fabrice « Poloris » Gouget et Salem « Freeman » Sahed. Approchait alors dangereusement la bulle, l’un des points d’orgue de cette journée.

Prudhomme, une sentence irrévocable

Car pour rappel, l’échelle des gains (120 000 € au vainqueur) établie par l’organisation prévoyait de récompenser les 291 derniers survivants. Pour Laurent Prudhomme, la sentence fut irrévocable, bien qu’adoucie par une invitation à l’édition suivante sous la forme d’un buy-in offert. Un lot de consolation somme toute appréciable, malgré son statut de bubble-boy. La suite, vous la connaissez. Quoi de plus classique que l’effet pop corn une fois la bulle explosée.

Laurent Prudhomme

En une heure seulement, 100 passionnés ont été contraints de quitter le tournoi. La liste est long, très longue : je vous invite donc à consulter ce Google Doc made by Winamax, sur lequel chaque éliminé a été recensé par les équipes de l’opérateur français. Mais tâchons cependant de vous dresser un florilège des éliminations notables, que voici :

Audrey Petit Jean (246e / 1000 €), l’ancien chroniqueur de CP Radio Alain « Favelas » Leyvaroux (244e / 1000 €), le directeur de tournoi Texapoker Benjamin Camps (216e / 1050 €), le Cpiste Jean-Louis Jene (203e / 1050 €), les chroniqueurs de Top of the Pok Rayane Mokhtar (161e – 1150 €) et Geoffrey Valadier (122e / 1250 €), l’ex Team Pro PMU Poker Jonathan Therme (140e / 1250 €), le runner-up du Beer Pong Open Stéphane De Sieter (162e / 1150 €), le jeune grinder Marius Conan (181e / 1100 €), le Team Pro PMU Poker Erwann Pecheux (177e / 1100 €).

Et ce n’est pas terminé : le Team Pro Winamax Sylvain Loosli (129e / 1250 €), le vainqueur des WSOPE Rozvadov 2017 Marti Roca (121e / 1250 €), le WIP Quentin Mengual (101e / 1350 €), le runner-up du Sismix 2018 Henrique Pinho (85e / 1500 €), le chipleader du Jour 1B Vincent Cavailles (61e / 1900 €), François « Starbob » Robert (55e / 2150 €), Antonin Teisseire (42e / 2500 €), le vainqueur du High Roller Jon Ander Vallinas (36e / 3000 €) et le chipleader du Jour 1C Laurent Verrac (28e / 4300 €).

L’épopée « CarbonRH »

Allez, on respire, on reprend notre respiration, et on poursuit tranquillement. Car croyez-moi, il y a encore des choses à raconter. Comme l’élimination du dernier WIP en course, en la personne de Ronan Houssein, l’un des grands animateurs de ce Jour 2. Pour son second tournoi live, le pro gamer Fortnite a sacrément vibré : en atteignant les sommets du classement dès le coup d’envoi, tout en poursuivant son ascension dans la foulée.

Une grande partie du temps assis sur la table TV, « CarbonRH », de son pseudo, a failli y croire. Mais petit à petit, son tapis s’est considérablement réduit pour tomber à à peine 10 grosses blindes. Un dernier moove all-in de BB, avec {K-Spades}{10-Hearts}, après une relance UTG de Xavier Campeny, aura eu raison de lui. La meilleure main de notre jeu préféré le terrassera malgré un tirage quinte par les deux bouts au flop. La fin d’un rêve, la fin d’une belle aventure.

Ronan Houssein

« J’ai trouvé un spot pour doubler. J’y ai cru jusqu’au bout avec ce flop, mais malheureusement, ce n’est pas passé », a-t-il réagi à chaud au micro de Veunstyle pour la Winamax TV. « Il était devant de base, donc c’est logique. J’ai fait trop d’erreur, ce qui explique pourquoi je suis là. Mais zéro regret, j’ai kiffé mon tournoi. J’adore le poker, et je continuerai d’y jouer ». Pour notre plus plaisir.

Parlons désormais du chipleader, que je n’ai pas une seule fois évoqué dans les colonnes de Poker 52. Tim Hartmann (photo de Une), allemand d’origine (tiens donc), a tout bonnement crushé sa table sur la fin de la journée. Le vainqueur de l’Irish Winter Festival 2012 pour la somme de 100 000 € a par exemple éliminé Anthony Boyer, grâce à un setup ma foie sympathique : quinte max contre couleur au turn, pour grimper de huit à onze millions. Et de s’occuper du cas de Kevin Loupiac (Roi-Neuf > As-Dame) pour up à 13,6 millions.

Qualifié via un satellite online, le supporter de Dortmund semble vouloir rester discret quant à ses performances poker glanées sur internet. Son parcours fut en tout cas propre et limpide, avec pas moins de huit éliminations à son actif, dont celle du Team Pro Winamax Adrien Delmas. Nous le retrouverons au Jour 3 avec 15 070 000.

Ticket validé pour l’ancien Team Pro Winamax Adrien Guyon : « Franchement, je ne sais pas quoi dire. Je n’ai pas eu de gros swing, j’ai continuellement monté, et j’ai beaucoup beaucoup bluffé sur ma première table ». Une recette gagnante qui lui permet d’emballer 5 785 000.

Dernier représentant du Team Pro Winamax, Bruno « Kool Shen » Lopes s’est battu comme un lion pour rejoindre le Jour 3 : 2 305 000 au compteur.

Un Italien dangereux à l’horizon : le récent finaliste des WSOPC Cannes 2019, Filippo Lazarretto, reviendra taper le carton avec 4 015 000.

Le Cpiste et Wameur Hayg Badem s’est illustré au travers d’un magnifique hero call pour s’envoler dans le classement. Son stack de 7 955 000 lui offrira une certaine marge de manœuvre.

Second au classement général, Morgan Aceto (à gauche) a de quoi faire avec 12 785 000. Ce sera en revanche plus compliqué pour Matthieu Rodriguez, muni d’un capital d’1 485 000. « Je n’ai pas arrêté de monter jusqu’à 50 left, puis j’ai joué beaucoup de pots low variance. Les Dames contre les Flèches de Morgan Aceto m’ont fait mal, mais j’avais encore 50 blindes derrière », relate-t-il. « Par contre, mon AK contre les Rois d’Adrien Guyon m’a mis dans le mal. J’ai dû resserrer on jeu après ».

Chipcount complet sur ce lien.
Reprise le dimanche 26 mai à 12h30.

Les dernières éliminations

Ils remportent 5300 €

21e : Ronan Houssein
22e : Benjamin Saada
23e : Kevin Loupiac

Ils remportent 4300 €

24e : Roman Volkov
25e : Anthony Boyer
26e : Steeven Douat


Les chiffres du Jour 2

Joueurs : 430
Survivants : 20
Chipleader : Tim Hartmann (15 070 000)
Moyenne : 5 090 000
Reprise sur le Level 39 / Blindes : 80 00 – 160 000, Big Blinde Ante de 160 000

Les chiffres du Jour 1A

Entrées : 402
Survivants : 79
Chipleader : Yves Sanchez (702 000)
Moyenne : 255 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000

Les chiffres du Jour 1B

Entrées : 547
Survivants : 122
Chipleader : Vincent Cavailles (870 000)
Moyenne : 224 200
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000

Les chiffres du Jour 1C

Entrées : 624
Survivants : 132
Chipleader : Nicolas Dagostin et Laurent Verrac (576 000)
Moyenne : 236 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000

Les chiffres du Jour 1D

Entrées : 463
Survivants : 97
Chipleader : Gabriele Lepore (565 000)
Moyenne : 239 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000

Hall of Fame Sismix

▪ Edition 2018 : Adrián Mateos Díaz – 89 496 € / 1252 entrées
▪ Edition 2017 : Hugo Larachiche – 91 388 € / 1078 entrées
▪ Edition 2016 : Bruno « Kool Shen » Lopes – 78 341 € / 901 entrées
▪ Edition 2015 : Jérôme Sgorrano – 64 400 € / 872 entrées
▪ Edition 2014 : Davidi Kitai – 56 000 € / 670 entrées

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[WiPT Paris – Grande finale] Huit joueurs face à une seule épée

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C’est à midi, porte de Versailles, que reviendront les 8 finalistes du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour à Paris, mais c’est à partir de 12h30 que vous pourrez suivre en léger différé l’intégralité de cette ultime bataille, sur la chaîne Twitch de Winamax. 

Le vainqueur se verra doté d’une belle épée d’Excalibur, et surtout de 170 000€. Le premier sortant, quant à lui, se contentera d’un très beau chèque de 21 000€. Notre coup de coeur, pour cette finale, est Hugues Girard, très agréable joueur à table, amateur éclairé (comme tous les autres finalistes) et revenu du diable vauvert pour arriver en table finale avec une moyenne raisonnable qui lui permettra de jouer son propre poker.

Photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Jérémy CAUCHARD 44 300 000
Adem AGOUDJIL 29 975 000
Sunday OGUNJOBI 21 975 000
Karim LEHOUSSINE 20 100 000
Hugues GIRARD 18 925 000
Sidoine PACHOT 16 200 000
Cyril BELKEBIR 12 000 000
Denis XIONG 8 950 000

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Autres tournois

[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

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Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

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[WiPT Paris – Grande finale] Et ils ne sont plus que 32…

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La journée a été longue, porte de Versailles, pour les survivants du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour : débutée à midi pile après l’introduction tripartite des responsables du succès parfait de cet évènement (Thierry Bolleret pour le Club Circus, François Lascourrèges pour Texapoker et Matthieu Duran pour Winamax), elle s’est achevée au moment de l’objectif déclaré, celui d’atteindre 32 joueurs restants.

Avec un payout classique constitué de petits paliers par 100, puis 200€ entre chaque step, pas le moment d’attendre, surtout qu’au vu des quelques 500 survivants du début de journée, beaucoup étaient dotés d’un (tout) petit tapis. Pour ceux qui s’étaient qualifiés via les Day 1 turbo, la bonne surprise était de voir les blindes repartir en 6k/12k/12K, sur un average de 310 000 — bref, de quoi voir venir !

Les 32 survivants reviennent donc en ce samedi avec des rêves de finale, notamment Alexandra Meyobeme, avant-dernière en stack, mais personnalité singulière et attachante que nos confrères de Winamax ont rencontré (à lire, ici !). Car on aime défendre les petits stacks et les joueurs et joueuses hors de l’ordinaire, on vote pour elle…

photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Nom Prénom Statut Jetons
CAUCHARD JEREMY 15 515 000
GANCIERIUS TITAS Red Diamond 15 295 000
BEQQALI JAD Qualifié satellite
Winamax.fr
12 560 000
AGOUDJIL ADEM Qualifié satellite
Winamax.fr
9 855 000
PACHOT SIDOINE 9 100 000
MEUNIER CLEMENT Red Diamond 8 685 000
BERNIERI GIUSEPPE LUCA 7 060 000
BOISNARD THOMAS Qualifié Expresso 6 975 000
XIONG DENIS Qualifié satellite
Winamax.fr
6 625 000
HAMEAU NICOLAS 6 135 000
LABONNE FREDERIC Qualifié Expresso 6 035 000
Pierrot Thomas Qualifié KING5 2021 6 035 000
LEHOUSSINE KARIM 5 800 000
AZRIA RAPHAEL 4 535 000
OGUNJOBI SUNDAY Qualifié freeroll
Marseille
4 450 000
LOUARGANT STEPHANE Qualifié Expresso 4 240 000
SOK BRUNO 4 100 000
GAUCI JEREMY 3 755 000
ABIDI KARIM 3 675 000
DELABRE MAXIME Red Diamond 3 555 000
PALVINI JEREMY 3 440 000
GIRARD HUGUES 3 215 000
VAYSSIERES NICOLAS Qualifié Expresso 2 855 000
GARCIA KEVIN 2 830 000
BELKEBIR CYRIL Qualifié Expresso 2 725 000
RADLOVIC PETAR Qualifié Expresso 2 345 000
LE FRIOUX YANN 2 305 000
PRUCHON ABEL 1 895 000
JOFFROY ROLAND 1 755 000
GADRAT GREGOIRE 1 710 000
MEYOBEME ALEXANDRA 1 700 000
GERBOIN THIBAUD 1 560 000

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