Pendant la pause commence le Bongo Loco, animation canonique des événements Winamax qui prend place cette fois-ci dans le Theatro, occasion pour moi d’y mettre les pieds pour la première fois. L’ambiance est détendue et les participants surexcités à l’idée de décrocher la quine qui leur permettra de remporter des cadeaux de toute beauté (dont des porte-clés, des magnets, des peluches, et d’autres lots de prestige).
Mais revenons maintenant au Day 2. Il ne reste plus que 48 survivants. Parmi eux, nous pouvons trouver Issam Benhaddou, dont on avait parlé lors du jour 1A, qui est l’un des chip leaders.
Egalement, Samuel Baruk (ci-dessus). Ce dernier a connu une mésaventure il y a un peu plus d’une heure qui a failli lui… rapporter un énorme pot. Sur une relance à la river de son adversaire à 200K, il compte simplement payer mais prend sa pile sans annoncer sa mise – et en son sein, il y a des jetons gris de 100K. Il relance donc par erreur, et son adversaire réfléchit longtemps à le payer, avant de finalement jeter sa main. Samuel montre sa main, As-2, qui était devant.
Papineau, le chip leader à l’entrée du jour 2, sort à la 46ème place, le deuxième à passer le palier des 26000 dirhams. Le 43ème est… Samuel Baruk, dont je parlais à l’instant. Le floor vise 18 participants restants pour arrêter l’action ce soir.
Un autre survivant dont je parle rapidement au cas où il saute dans les secondes qui viennent : Mohamed Mehalleg. Il a patiemment survécu sur un tapis assez moyen toute la journée, et pourrait prendre encore un palier ou deux.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…