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[Wipt 2016] Biographie des joueurs !

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Grâce à une équipe Winamax très performante, retrouvez l’ensemble des biographies des joueurs de la table finale :

Othman Chaib

Othman Chaib

Othman Chaib – 33 ans, Bordeaux – 1 960 000 de tapis
Dans la famille « grinder qui sait aussi perfer en live », je demande Othman : sur Winamax, c’est sous le pseudonyme de MUSICOLOGIE qu’il a accumulé suffisamment de points de fidélité pour s’offrir son ticket pour la Grande Finale, deux ans après sa première participation au WiPT – son statut Diamond lui a d’ailleurs permis de passer une soirée en mode VIP au Moulin Rouge à la veille du Day 1B. Nous avons donc affaire à un joueur régulier et performant : son terrain de jeu favori est le MTT, avec parmi ses plus beaux accomplissements une seconde place sur notre Main Event dominical, et d’autres faits d’armes marquants sur les sites concurrents. Dans le civil, le bordelais chante dans un groupe (« Influences hip-hop et soul : mes idoles sont Ray Charles et Stevie Wonder »)  a découvert le Texas Hold’em au moment du premier boom du poker lancé par Chris Moneymaker en 200$. Il est aujourd’hui coaché par un certain Yohan « Yoh_Viral » Guilbert. Comment résumer son tournoi en quelques mots ? « J’ai reçu plus de bad beats que j’en ai donnés ! » Othmane a notamment perdu le pot du chip-lead lorsqu’il restait quinze joueurs, et a vu une paire d’As craquée par As-Roi. Mais qu’importe : il sera en table finale avec un joli tapis après avoir éliminé Damien Lhommeau en neuvième place, soutenu par les trois potes avec qui il a fait le déplacement, et réalisera quoi qu’il arrive sa meilleur perf en live, après une finale dans un tournoi à 60€ à Bordeaux juste avant Noël.

Salah Amran – 32 ans, Marseille – 2 350 000 de tapis
Amateur de cartes depuis 2005, Salah a le profil du joueur de cash-game (principalement en Omaha) ne rechignant pas à disputer un tournoi de temps en temps, en témoigne un palmarès ouvert en 2014 affichant de belles places à Cannes, Monte Carlo, Nice, San Remo ou encore Dakar, pour un total de gains de presque 90,000 dollars. Sur ses neuf résultats live recensés sur les bases de données principale, on compte six podiums ! A Marseille, Salah occupe le poste de chauffeur de livreur mais au WiPT, qu’il disputait pour la première fois, c’est lui qui a reçu les livraisons, éliminant beaucoup de joueurs, notamment en demi-finales. Salah aime jouer beaucoup de mains et a fait le yo-to tout au long de la Grande Finale : il entamera le dernier jour avec 23,5 blindes.

Allan Tirel – 30 ans, Saint-Nazaire – 2,810 millions de tapis
« Je joue beaucoup, beaucoup, beaucoup en ligne », nous dit Allan, qui pourrait bien profiter de cette table finale au WiPT pour faire décoller sa carrière en live. D’ailleurs, quel que soit son gain mardi, le plan de ce natif de la région nantaise est on ne peut plus simple : « Faire Vegas ! J’essaie de jouer de plus en plus en live, des tournois entre 500 et 1 000 euros une fois par mois. Un gros gain me permettrait donc de monter un peu de limites. » Après une troisième place à la Deauville Cup en janvier 2015 et une seconde place au Warm-up du WPTN de Marrakech en septembre dernier, une victoire ici ne serait que logique dans sa progression. Avec 28 blindes devant lui, soit le troisième plus petit tapis des huit finalistes, la tâche ne sera pas des plus simples pour Allan, mais ne comptez pas sur lui pour jouer la montre. « Je suis très compétitif, je vise toujours la gagne. C’est pour cela que je me suis orienté vers le poker de tournoi. » ‘MarcLaGuigne’, tel qu’il se fait appeler sur les tables online de Winamax, devra qui plus est faire mentir son pseudo et compter sur le soutien de Dame Chance. Challenge accepted !

Mohamed Cheikh

Mohamed Cheikh

Mohamed Cheikh, 49 ans, Argenteuil – 4,555 millions de tapis
Pour ce joueur invétéré de cash game, participer au Winamax Poker Tour est le fruit du hasard. « Je suis un grand habitué du Cercle Clichy-Montmartre et j’y ai réalisé trois tables finales consécutives entre quelques cash games » précise Mohamed. « J’ai gagné un tournoi et, en plus du premier prix, le vainqueur gagnait son ticket pour cette finale, ce qui m’a amené ici » poursuit-il. Un discours modeste pour ce joueur qui a déjà gagné une petite épreuve à 130 euros à Deauville en octobre 2015 et qui profite de ses vacances à Macau et Las Vegas pour jouer en cash game. « C’est vrai que j’essaie de choisir les destinations des vacances pour que je puisse jouer au poker » confie Mohamed avec le sourire. Mais pour ce moniteur d’auto-école dans la banlieue parisienne, les cartes restent avant tout une passion. « Et je tiens d’ailleurs à remercier tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin à ce jeu et puis aussi à tout ceux qui nous le font vivre de l’extérieur comme les médias. » Humble et respectueux dans son discours, Mohamed semble vivre cette accession en finale avec des yeux rêveurs mais pour aussi déterminés, bien conscient de posséder un tapis lui permettant de viser au minimum le podium. « Le coup clé s’est produit au Day 3, quand j’ai gagné un coin flip avec paire de dames contre As-Roi alors que j’étais couvert. » Avec la position sur Ricardo Manquant et un tapis de plus de 45 blindes, Mohamed peut rêver grand. Il sera encouragé durant la table finale par l’ensemble de sa famille et plus particulièrement son fils, qui a les yeux rivés sur le streaming depuis le début de la retransmission.

IMG_1216Ricardo Manquant – 41 ans, Lyon – 4,9 millions de tapis
S’il y a bien un joueur d’expérience sur cette table finale, c’est Ricardo Manquant, le chipleader. Avec plus d’un demi million de dollars de gains en tournois live depuis 2012, date à laquelle il a commencé à jouer au poker, Ricardo abordera cette table finale avec beaucoup d’aisance et d’expérience, car ces phases là, il les connait bien. Vainqueur du Main Event des WSOP Circuit en 2015 à Marrakech, champion WPT National, toujours à Marrakech en 2013, vainqueur d’un Unibet DSO à Gruissan en novembre dernier et multi finaliste du Marrakech Poker Open : Ricardo est un joueur d’expérience et de talent. Il lui manque néanmoins une performance sur le WiPT : « J’ai terminé 66e en 2013 et 45e l’an passé. Cette année, si je ne fais pas Top 4, je serai forcément déçu ». Ricardo nourrit des ambitions légitimes : « Le coup clé de mon tournoi est arrivé aujourd’hui, quand j’ai trouvé un triple up sur la rivière, en touchant un Roi. Là, je suis monté à 2 millions de jetons puis j’ai eu un rush de cartes au bon moment, pour monter jusqu’à 6 millions. » Jusque là, ce professionnel du monde artistique n’a pas eu trop de soucis dans ce tournoi : « On va dire que j’ai eu la chance de ne jamais avoir de tables compliquées. » La patience est devenu l’une des clés de sa réussite : « La patience ainsi que le fait de mettre mon égo de côté aussi, ça m’a beaucoup aidé. Je suis content de faire cette finale, car ça n’allait plus très bien depuis quelques temps ». Plus posé, plus réfléchi qu’avant, il sera un très sérieux candidat à la victoire.

Marc De Brito

Marc De Brito

Marc De Brito – 65 ans, région Parisienne – 2,7 millions de tapis
Ce jeune premier de 65 ans n’en est pas à sa première table de poker. C’est à l’âge de 11 ans qu’il s’amourache du poker fermé sous l’oeil bienveillant de son père. Ce jeu lui apportera de nombreuses années de plaisir.. Joueur régulier de tournois No Limit au temps de l’ACF, il y gagne de nombreux petits événements mais sa plus grande satisfaction reste une 6ème place sur un tournoi ACF de 180 joueurs. Lors de cette Grande Finale, la belle histoire s’est écrite dès le premier jour : Marc gagne son ticket lors du dernier satellite mardi soir (10 tickets pour 60 joueurs). Il déroule un Day 1a plutôt laborieux et termine avec 20 000 jetons soit le tapis de départ. Le Day 2 dégage les même effluves que le précédent et la journée s’achève cette fois à 24 000 jetons.. pour une moyenne de 110 000. Ce n’est que lors du Day 3 que la chance vient habiller son expérience et de 24 000 jetons, il termine à 950 000 après huit niveaux…. Marc prendra le départ de cette table finale avec 27 blindes.

Cyril ‘MrTartopoire’ Georges (Qualifié freeroll Nancy) – 20 ans, Lesigny (77) – 4 220 000 millions
Près de 200 des participants à la finale du Winamax Poker Tour avaient décroché leur qualification au cours des 43 étapes gratuites organisées dans toute la France entre novembre et janvier dernier : Cyril est le dernier d’entre eux encore en course ! En s’inscrivant sur un SNG qualificatif en novembre 2015, Cyril ne pensait pas une seconde atteindre la table finale du Winamax Poker Tour quatre mois plus tard. Ainsi, avant d’arriver au cercle Clichy-Montmartre, l’étudiant de 20 ans avait franchi avec succès plusieurs étapes : remporter un tournoi Sit-N-Go « Starting Block » d’abord, puis briller lors d’une épreuve « Tremplin », puis figurer ensuite parmi les 13 meilleurs joueurs de l’étape de qualification de Nancy, qui avait rassemblé 600 joueurs !  « Jusqu’ici ça s’est plutôt bien passé pour moi : 4e au chipcount au Day 1, 4e au Day 2, au Day 4 j’arrive en bonne position grâce aux  quatre dernières mains que je joue, passant de 148 à 848 000 jetons ! Aujourd’hui j’ai réussi à monter un bon stack en deux heures jusqu’à monter à 4,4 millions ! Cette finale c’est mon plus gros tournoi live payant ». Un parcours à la cool pour Cyril, lui qui ne se contente que de jouer des tournois à faible prix d’entrée depuis deux ans après avoir découvert le poker grâce à des potes lorsqu’il avait dix ans. Le poker est pour lui un loisir qui lui permet de mener à bien ses études d’ingénieur à l’École Polytechnique Féminine de Sceaux (92) « Je précise que c’est devenu une école mixte depuis les années 90 ! Merci d’ailleurs à tout ceux de l’école qui me soutiennent ! J’espère bien aller le plus loin possible !  » C’est tout le bien qu’on lui souhaite !

Sylvain Nazarian

Sylvain Nazarian

Sylvain Nazarian – 52 ans, Val d’Oise – 3 670 000de tapis
L’agent immobilier représente la France des clubs, plus précisément la All In Team Poker, association basée à Eaubonne. Là où la plupart de ses adversaires affichent de longues années d’expérience, Sylvain nous confesse ne jouer que depuis un an. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir déjà accroché un beau résultat à son palmarès : une troisième place sur un tournoi deepstack organisé à côté de chez lui, à Enghien, en décembre dernier. Il a payé son buy-in de sa poche pour disputer le WiPT pour la première fois, n’ayant pas assez de temps pour disputer les qualifs en ligne. Sur Winamax, Sylvain est féru de SNG et d’Expressos sous le pseudonyme de « Haydera ». Sa seule déception durant le tournoi ? Ne jamais avoir eu de pro à sa table… Mais c’est peut-être aussi ce qui lui a permis de grinder tranquillement jusqu’à la finale ! Sylvain sera soutenu en finale par son frère et des membres de son club, qui ont fait le déplacement exprès pour l’encourager. Son objectif : gagner, pourquoi pas en éliminant le joueur qu’il considère comme le plus dangereux des finalistes.

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[WiPT Paris – Grande finale] Huit joueurs face à une seule épée

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C’est à midi, porte de Versailles, que reviendront les 8 finalistes du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour à Paris, mais c’est à partir de 12h30 que vous pourrez suivre en léger différé l’intégralité de cette ultime bataille, sur la chaîne Twitch de Winamax. 

Le vainqueur se verra doté d’une belle épée d’Excalibur, et surtout de 170 000€. Le premier sortant, quant à lui, se contentera d’un très beau chèque de 21 000€. Notre coup de coeur, pour cette finale, est Hugues Girard, très agréable joueur à table, amateur éclairé (comme tous les autres finalistes) et revenu du diable vauvert pour arriver en table finale avec une moyenne raisonnable qui lui permettra de jouer son propre poker.

Photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Jérémy CAUCHARD 44 300 000
Adem AGOUDJIL 29 975 000
Sunday OGUNJOBI 21 975 000
Karim LEHOUSSINE 20 100 000
Hugues GIRARD 18 925 000
Sidoine PACHOT 16 200 000
Cyril BELKEBIR 12 000 000
Denis XIONG 8 950 000

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[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

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Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

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[WiPT Paris – Grande finale] Et ils ne sont plus que 32…

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La journée a été longue, porte de Versailles, pour les survivants du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour : débutée à midi pile après l’introduction tripartite des responsables du succès parfait de cet évènement (Thierry Bolleret pour le Club Circus, François Lascourrèges pour Texapoker et Matthieu Duran pour Winamax), elle s’est achevée au moment de l’objectif déclaré, celui d’atteindre 32 joueurs restants.

Avec un payout classique constitué de petits paliers par 100, puis 200€ entre chaque step, pas le moment d’attendre, surtout qu’au vu des quelques 500 survivants du début de journée, beaucoup étaient dotés d’un (tout) petit tapis. Pour ceux qui s’étaient qualifiés via les Day 1 turbo, la bonne surprise était de voir les blindes repartir en 6k/12k/12K, sur un average de 310 000 — bref, de quoi voir venir !

Les 32 survivants reviennent donc en ce samedi avec des rêves de finale, notamment Alexandra Meyobeme, avant-dernière en stack, mais personnalité singulière et attachante que nos confrères de Winamax ont rencontré (à lire, ici !). Car on aime défendre les petits stacks et les joueurs et joueuses hors de l’ordinaire, on vote pour elle…

photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Nom Prénom Statut Jetons
CAUCHARD JEREMY 15 515 000
GANCIERIUS TITAS Red Diamond 15 295 000
BEQQALI JAD Qualifié satellite
Winamax.fr
12 560 000
AGOUDJIL ADEM Qualifié satellite
Winamax.fr
9 855 000
PACHOT SIDOINE 9 100 000
MEUNIER CLEMENT Red Diamond 8 685 000
BERNIERI GIUSEPPE LUCA 7 060 000
BOISNARD THOMAS Qualifié Expresso 6 975 000
XIONG DENIS Qualifié satellite
Winamax.fr
6 625 000
HAMEAU NICOLAS 6 135 000
LABONNE FREDERIC Qualifié Expresso 6 035 000
Pierrot Thomas Qualifié KING5 2021 6 035 000
LEHOUSSINE KARIM 5 800 000
AZRIA RAPHAEL 4 535 000
OGUNJOBI SUNDAY Qualifié freeroll
Marseille
4 450 000
LOUARGANT STEPHANE Qualifié Expresso 4 240 000
SOK BRUNO 4 100 000
GAUCI JEREMY 3 755 000
ABIDI KARIM 3 675 000
DELABRE MAXIME Red Diamond 3 555 000
PALVINI JEREMY 3 440 000
GIRARD HUGUES 3 215 000
VAYSSIERES NICOLAS Qualifié Expresso 2 855 000
GARCIA KEVIN 2 830 000
BELKEBIR CYRIL Qualifié Expresso 2 725 000
RADLOVIC PETAR Qualifié Expresso 2 345 000
LE FRIOUX YANN 2 305 000
PRUCHON ABEL 1 895 000
JOFFROY ROLAND 1 755 000
GADRAT GREGOIRE 1 710 000
MEYOBEME ALEXANDRA 1 700 000
GERBOIN THIBAUD 1 560 000

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