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[WPO Bratislava] Daubaris s’impose sur le WPO Bratislava Main Event et remporte 120 000 € !

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  • Le Lituanien Deividas Daubaris remporte cette édition inédite du WPO Bratislava Main Event
  • Il s’adjuge un gain de 120 000 €
  • 2221 entrées sur le Main Event : record battu !

 

Un heads-up de haut niveau, pour un trophée qui a longtemps hésité à choisir son camp

 

Le vainqueur

Le vainqueur est Lituanien : il s’appelle Deividas Daubaris

Après la sortie de Romain Semler en 3ème place, le duel entre Adrien Guyon et Deividas Daubaris a tout de suite trouvé son rythme. Les joueurs sont dans l’ambiance depuis plusieurs heures, le public assiste avec avidité et gourmandise à cette finale et si la maîtrise dans les coups se ressent, flotte également un sentiment d’excitation bien palpable.

Le chipcount au début de ce duel donne un (léger) avantage de Guyon, avec 61 millions, devant Daubaris (51 millions) mais rapidement le Lituanien prend les commandes et gratte les coups.

Un premier retournement de situation intervient au bout d’une trentaine de minutes. Adrien est à tapis, couvert par Daubaris et avec une main dominée : {K-Clubs}{J-Hearts} contre {A-Spades}{8-Diamonds}. Mais Guyon parvient à trouver un flush draw au flop, qui rentre tout de suite avec un quatrième coeur à la turn. Il inverse le rapport de force et repasse bien devant au chipcount.

Abattu, mais constamment soutenu par son clan, Adrien voit ses espoirs de victoire s’envoler à la river

Mais le Lituanien fait parler la poudre et la foudre et revient du diable vauvert en remportant un pot énorme avec {A-Diamonds}{J-Hearts} contre {A-Clubs}{9-Spades} tapis préflop. Ses potes exultent et Adrien n’a plus que 15 millions devant lui, soit 5 BB ! Deividas n’allait plus lâcher et mettait une pression maximale sur Adrien, le poussant à tapis à chaque main. Adrien fold mais ne peut plus continuer ainsi. Il trouve un {A-Diamonds}{8-Hearts} salvateur, payé par {K-Spades}{6-Clubs}. Mais le Lituanien trouve deux paires au flop et remporte le tournoi quelques secondes plus tard.

Dernière main du tournoi

 

La table finale

Photo officielle de la table finale : de gauche à droite : assis Nicolas Tytgat, Adrien Guyon, Deividas Daubaris et Nacho Barbero. Debout, Igor Mataruga, Stefan Baczynskyj et Romain Semler

 

 

Un tournoi XXL

2221 entrées sur le Main Event, ça en fait des heures passées à table. Ou autour. Difficile d’en faire un résumé exhaustif. On retrouve les ingrédients qui font le succès de ces festivals Winamax : du récréatif, une belle structure, un gros gain au bout pour ceux qui rêvent du One Time et de l’ambiance, de la grosse ambiance. A l’image de celle de la table finale, animée par les soutiens des différents joueurs. Ils étaient lituaniens, français ou serbes et tous chantaient et applaudissaient à chaque coup remporté par leur star du moment. A l’applaudimètre, c’est sûrement le Français Adrien Guyon qui s’impose : ses soutiens n’ont pas failli, chantant et exultant à chaque flip remporté par le coach. Cette chaleur l’a porté et lui a permis de maintenir sa concentration au maximum, même pendant les phases de moins bien. Et il y en a eu, comme dans tout tournoi de poker.

La joueuse du Main Event s’appelle Peggy Gambetti : avec une belle 34ème place, elle réalise la meilleure performance féminine de cette édition.

La belle histoire aurait pu être celle de René Quintin. Le joueur, tombé à 4000 jetons au moment de la bulle du jour 1C (moins d’un tiers de big blind), s’est retrouvé à tapis contraint à plusieurs reprises et s’en est à chaque fois sorti. Il finit par se qualifier pour le jour 2 et donc à rentrer dans l’argent. Et le jour 2 rime avec jour de chance, puisqu’on a retrouvé René assis devant 100 000 jetons assez tôt dans le jour 2. Il commence à y croire, se remémorant ce fameux dicton de tout joueur de poker down : « a chop and a chair ». Et l’histoire du poker regorge de ces scénarios improbables où un champion a remporté un tournoi en ayant frôlé l’élimination un peu plus tôt. Mais ce n’est pas ce genre d’histoire qui restera de Bratislava et René sortira finalement en 97ème position pour 1450€.

 

Pay-out du jour 3

Prénom Nom Pays Position Gain
Deividas DAUBARIS Lituanie 1er 120 000 €
Adrien GUYON France 2ème 88 000 €
Romain SEMLER France 3ème 65 000 €
Stefan BACZYNSKYJ France 4ème 47 000 €
Jose BARBERO Argentine 5ème 35 000 €
Igor MATARUGA Serbie 6ème 25 000 €
Nicolas TYTGAT France 7ème 18 140 €
Lionel MUGGEO France 8ème 13 300 €
Edvin MAKIC Autriche 9ème 13 300 €
Maxime LARGE France 10ème 10 000 €
Vincent MALET France 11ème 10 000 €
Clément BONNANT France 12ème 7 500 €
Raphaël BLOUET France 13ème 7 500 €
Arturo BIARGE Espagne 14ème 7 500 €

 

Destination Bratislava : pari gagné pour Winamax

Ce festival Winamax Poker Open Bratislava restera dans les annales. A plus d’un titre. D’où d’abord parce qu’il aura battu le record établi à Madrid lors de la précédente édition WPO il y a moins de six moins. Avec 2221 entrées sur le Main Event, c’est un nouveau record d’Europe qui est établi sur ce format. Ensuite, parce que c’est la première fois que Winamax pose ses valises en Slovaquie. Plutôt habitué des destinations ensoleillées (Espagne, Maroc) ou clairement identifiées comme festives (Dublin), c’était un pari osé que de venir s’installer à Bratislava. Osé ? Pas tant que ça car des repérages avaient été parfaitement millimétrés pour s’assurer que toutes les conditions étaient réunies pour accueillir des centaines de joueurs venus d’un peu partout : aéroport, navettes, capacités hôtelières, possibilités de pousser les murs des salles de l’hôtel si besoin (et besoin il y a bien eu, puisque les salles du Marriott voisin ont du être réquisitionnées pour accueillir plusieurs side events), casino ouvert H24, bars et boîtes de nuit à proximité, sécurité des joueurs, animations, et j’en passe. Tout a été pensé, soupesé, élaboré pour que ce festival soit une réussite. Et les joueurs ont été au rendez-vous, sûrement même davantage que ce que pouvait espérer l’organisation (qui ne voulait pas entendre parler de course aux records au jour 1A, qui avait déjà annoncé la couleur). C’est une juste récompense pour tout ceux qui ont oeuvré à rendre cet événement possible. Preuve s’il en est que le poker est un sport qui s’exporte bien, et pas uniquement au soleil.

 

Les résultats côté team pro, WIP et réguliers de la room

Côté des team pro Winamax, les performances se sont faites attendre. Mais les joueurs sponsor ont répondu présent pour mettre l’ambiance, participer aux animations (Beer Pong Open, Culture quiz, etc), échanger avec les joueurs et satisfaire les sollicitations dont ils pouvaient faire l’objet. C’est bien là aussi le principal et l’ambiance très bon enfant rend cet exercice agréable et fluide. Last but not least, on aura aussi pu assister aux débuts en live sur un grand format de la jeune joueuse Alexane Najchauf, qui se sera donné beaucoup de mal pour présenter son meilleur poker sous ses nouvelles couleurs. Peine perdue, le destin s’est acharnée contre elle et on retrouvera la joueuse très certainement sur de prochaines tables finales.
La bonne surprise est plutôt venue du côté des WIP, ces personnalités invitées par Winamax, qu’ils soient acteurs, influencer, gamer ou youtube, ils étaient nombreux à avoir fait le voyage en Slovaquie. Et certains repartent avec les poches bien garnies, à l’instar de Vincent Les Inachevés, 12ème du Main Event (10 000€ de gain), ou Moundir, malheureux sur le Main mais réalisant un très beau parcours sur le High Roller. Il finit à la 4ème place pour 12 700 euros, devant un plateau très relevé (Joao Viera, Davidi Kitai, Mustapha Kanit ou encore Ole Schemion, excusez du peu)
Et au final, les places payées sur le Main Event ont été nombreuses, aussi bien pour
– les pro : Guillaume Diaz (331ème), Bruno Lopes (288ème), Davidi Kitai (271ème), Mustapha Kanit (200ème), Leo Margets (189ème), Alex Romero (185ème), Loïc Debregeas (112ème), Pierre Calamusa (100ème), Romain Lewis (89ème)
– les WIP : Julien Dupre (320ème) ou Vincent Malet (11ème)
– ou les réguliers comme les Red Diamond : Corentin Sala (38ème) ou Theo Rebour (21ème)

 

Et les autres tournois ?

Winamax Poker Open Bratislava – High Roller 1 000 €
163 entrées – Prizepool 146 700 €

Place Nom Pays Gains
Vainqueur Adi Rajkovic Autriche 34 700 €
Runner-up Ole Schemion Allemagne 24 900 €
3e Yony Elbaz France 17 800 €
4e Moundir Zoughari France 12 700 €
5e Lukas Paredins on sait pas trop 9 100 €
6e Joao Vieira Portugal 6 500 €
7e Valeriano Toledano Spain 4 600 €

 

EVENT ENTRÉES VAINQUEUR GAIN PRIZE POOL
#1 €200 Opener 251 Vilius Augutis €9,860 €43,295
#3 €100 Sprint 199 Luca Delerm €3,950 €16,915
#5 €150 Magnum 263 Hugo Zanotti €7,045 €34,190
#6 €750 Battle Royale KO 244 Michal Janczarksi €17,370 €163,480
#7 €150 Commando KO 253 William Soussan €3,857 €32,890
#9 €100 Sprint 72 Benjamin Hammann €1,730 €6,120
#12 €150 Wanted KO 232 Cecile Cazajus €3,400 €30,160
#14 €100 Sprint 243 Alban Vormese €4,590 €20,655
#16 €150 Tornado KO 255 Corentin Alves €3,660 €33,150
#18 €100 Sprint 312 Anthony Verdier €5,940 €26,520
#19 €150 Sniper KO 251 Paul Kraemer €3,650 €32,630
#22 €100 Sprint 144 Clement Parisot €3,010 €12,240
#26 €150 Desperado KO 142 Martinez Joel €2,250 €18,590
#27 €60 Ladies Event 51 Ly Mijon €600 €2,250

 

Et sans oublier (jamais) les équipes dans l’ombre…

Et bien sûr, tous les bosseurs de l’ombre, ceux qu’on croisent mais qui sont rarement sur la photo. Alors merci à Caroline Darcourt de les avoir aussi immortalisés (certains), avec tout le talent qu’on lui connaît !

Journalistes, couvreurs, photographes, caméramen : quelques uns étaient de l’autre côté des spotlights pour vous faire vibrer du récit de vos joueurs préférés

 

Quelques croupiers, parmi les dizaines présents à Bratislava, venant d’ici, de France, d’Espagne et de bien d’autres endroits encore. Un grand bravo à eux et à toutes les équipes qui ont permis de faire de cet événement un succès historique !

 

Et la dernière, elle est bien sûr pour la photographe de ce festival, Caroline Darcourt. Allez, à la prochaine. On s’appelle ?

 

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[WiPT Paris – Grande finale] Huit joueurs face à une seule épée

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C’est à midi, porte de Versailles, que reviendront les 8 finalistes du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour à Paris, mais c’est à partir de 12h30 que vous pourrez suivre en léger différé l’intégralité de cette ultime bataille, sur la chaîne Twitch de Winamax. 

Le vainqueur se verra doté d’une belle épée d’Excalibur, et surtout de 170 000€. Le premier sortant, quant à lui, se contentera d’un très beau chèque de 21 000€. Notre coup de coeur, pour cette finale, est Hugues Girard, très agréable joueur à table, amateur éclairé (comme tous les autres finalistes) et revenu du diable vauvert pour arriver en table finale avec une moyenne raisonnable qui lui permettra de jouer son propre poker.

Photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Jérémy CAUCHARD 44 300 000
Adem AGOUDJIL 29 975 000
Sunday OGUNJOBI 21 975 000
Karim LEHOUSSINE 20 100 000
Hugues GIRARD 18 925 000
Sidoine PACHOT 16 200 000
Cyril BELKEBIR 12 000 000
Denis XIONG 8 950 000

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Autres tournois

[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

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Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

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[WiPT Paris – Grande finale] Et ils ne sont plus que 32…

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La journée a été longue, porte de Versailles, pour les survivants du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour : débutée à midi pile après l’introduction tripartite des responsables du succès parfait de cet évènement (Thierry Bolleret pour le Club Circus, François Lascourrèges pour Texapoker et Matthieu Duran pour Winamax), elle s’est achevée au moment de l’objectif déclaré, celui d’atteindre 32 joueurs restants.

Avec un payout classique constitué de petits paliers par 100, puis 200€ entre chaque step, pas le moment d’attendre, surtout qu’au vu des quelques 500 survivants du début de journée, beaucoup étaient dotés d’un (tout) petit tapis. Pour ceux qui s’étaient qualifiés via les Day 1 turbo, la bonne surprise était de voir les blindes repartir en 6k/12k/12K, sur un average de 310 000 — bref, de quoi voir venir !

Les 32 survivants reviennent donc en ce samedi avec des rêves de finale, notamment Alexandra Meyobeme, avant-dernière en stack, mais personnalité singulière et attachante que nos confrères de Winamax ont rencontré (à lire, ici !). Car on aime défendre les petits stacks et les joueurs et joueuses hors de l’ordinaire, on vote pour elle…

photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Nom Prénom Statut Jetons
CAUCHARD JEREMY 15 515 000
GANCIERIUS TITAS Red Diamond 15 295 000
BEQQALI JAD Qualifié satellite
Winamax.fr
12 560 000
AGOUDJIL ADEM Qualifié satellite
Winamax.fr
9 855 000
PACHOT SIDOINE 9 100 000
MEUNIER CLEMENT Red Diamond 8 685 000
BERNIERI GIUSEPPE LUCA 7 060 000
BOISNARD THOMAS Qualifié Expresso 6 975 000
XIONG DENIS Qualifié satellite
Winamax.fr
6 625 000
HAMEAU NICOLAS 6 135 000
LABONNE FREDERIC Qualifié Expresso 6 035 000
Pierrot Thomas Qualifié KING5 2021 6 035 000
LEHOUSSINE KARIM 5 800 000
AZRIA RAPHAEL 4 535 000
OGUNJOBI SUNDAY Qualifié freeroll
Marseille
4 450 000
LOUARGANT STEPHANE Qualifié Expresso 4 240 000
SOK BRUNO 4 100 000
GAUCI JEREMY 3 755 000
ABIDI KARIM 3 675 000
DELABRE MAXIME Red Diamond 3 555 000
PALVINI JEREMY 3 440 000
GIRARD HUGUES 3 215 000
VAYSSIERES NICOLAS Qualifié Expresso 2 855 000
GARCIA KEVIN 2 830 000
BELKEBIR CYRIL Qualifié Expresso 2 725 000
RADLOVIC PETAR Qualifié Expresso 2 345 000
LE FRIOUX YANN 2 305 000
PRUCHON ABEL 1 895 000
JOFFROY ROLAND 1 755 000
GADRAT GREGOIRE 1 710 000
MEYOBEME ALEXANDRA 1 700 000
GERBOIN THIBAUD 1 560 000

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