fbpx
Connect with us
center>

Coverage

[WPO Bratislava] Fin des jours 1 avec 2221 entrées, nouveau record

Published

on

Le jour double a failli se transformer en jour sans fin. Avec des tables situées dans différentes salles de l’hôtel, le jeu a été fortement ralenti à partir de 157 joueurs restants. Il n’en fallait pas plus de 155 pour rallier le jour 2 et le main par main a donc été instauré à deux éliminations de ce chiffre. La première s’est faite attendre, la seconde également. Et chaque all-in and call prononcé par les croupiers entraînaient des mouvements de foule d’un bout à l’autre des salles : journalistes, floor, curieux ou amis des joueurs engagés dans le coup, tout le monde se précipitait pour assister aux dernières secondes avant une éventuelle mise à mort. Une corrida humaine où chaque joueur peut devenir taureau ou torero, selon le sens du hasard.

On a longtemps cru que le sort avait choisi René Quintin. Tombé à 4000 jetons, soit un tiers de blind, le joueur s’est montré patient. Mais rattrappé par les blinds, il pousse son tapis UTG pour moins d’une blind donc. En BB, on a le chipleader de la table, Paul Haquin, qui a bien fait le job jusqu’à présent en agressant quasi toutes les mains à tapis préflop. Mais René se réveille avec une paire de Dix (à défaut de rois, pourtant mieux assortis à son prénom) et repasse la barre de la blind, à l’unité prêt. Ça tombe bien, le voilà de big blind la main suivante. Après une interminable attente, le temps que toutes les tables aient à nouveau distribué une main, voilà René opposé au même adversaire, qui de petite blind, complète sans même jeter un oeil à ses cartes. Et grand bien lui en a pris, car au showdown, il découvre un As, devant le Dix Quatre adverse. Son sort semblait bel et bien scellé, jusqu’à une river miracle qui offre un Quatre, et du répit, à René. Décidément, il était écrit que ce joueur reviendrai au jour 2.

René Quintin à gauche a sauvé sa place pour le jour 2. Paul Haquin, assis à droite, a pourtant eu plusieurs balles de match pour le sortir.

 

Le voilà le bubble-boy de ce jour 1C : Alex Husset, à gauche, malheureux dernier sortant de la journée

Pas le temps de cogiter, il faut suivre le mouvement des tapis et après une dizaine de showdown tournant systématiquement à l’avantage des short, on se retrouve à la table 52, celle où Georgi Abuladze a aussi fait son oeuvre de chipleader en agressant à tapis la plupart des mains préflop. Face à lui c’est Alexandre Husset dans le rôle de la victime expiatoire. Celle-ci sera la bonne et les houra de soulagement nous confirme que le jour 1C s’achève là et que les 155 joueurs disposant encore de jetons devant eux pourront bien revenir demain samedi 12h. Et rentrer dans l’argent accessoirement.

Georgi Abuladze sera un client costaud et est venu chercher le one-time depuis l’Estonie

Avec un tapis d’un million environ, Abuladze fait figure des gros clients de ce chipcount. Estonien, il est venu exprès pour participer à ce festival.

« J’avais entendu parler de ce tournoi et je n’ai pas hésité » nous confie-t-il. « J’aime le format 6-max, c’est un jeu beaucoup plus agressif et rythmé qui me convient. A Tallinn, je joue souvent au Hilton casino. » Ça tombe bien, on connaît le sujet pour y avoir réalisé un coverage il y a une petite dizaine d’années et une couverture de feu le magazine Poker52Europa. Alors avec Georgi on se rappelle quelques connaissances communes.

– « Tu connais Martin ? »

– « Oui, on a eu quelques parties en omaha sympa. Je l’avais rasé à l’époque. »

– « Il est toujours aussi fou, faut que tu reviennes. »

Georgi n’est pas venu seul. Sa girlfriend est assise juste derrière, à une table désertée. Krislin, estonienne également, est accompagnée d’une bouteille de prosecco à peine entamée.

« Moi je veux rester sobre jusqu’à la victoire » ajoute-t-il dans un sourire. Krislin se consolera avec la bouteille et tout sourire nous propose un verre.

Krislin et sa bouteille de prosecco, est venue assister et supporter son champion de poker

Ils seront au day 2 également : Maxime Large, Salim Kaddour, Andreas Faucher, Samuel Bovy, Gytis Juskevicius (le bubble boy du 1B), Peggy Gambetti, Axel Dias, Adrien Guyon, Romain Champy, Ruben Abitbol, David Lichentin.

Patrick Ciklamini, joueur slovaque a su monter un gros tapis. Avec des lignes HendonMob dans tous les sens, il faudra s’ne méfier

 

Romain Semler sera lui aussi un joueur en forme et en confiance, avec un tapis conséquent

Et le jour 1D, me direz-vous ? Commencé 7 heures après le 1C, ce 1D turbo s’est achevé une trentaine de minutes plus tôt. 39 joueurs se sont qualifiés par ce biais, sur les 234 entrées comptabilisées. Parmi les qualifiés, on retrouve les team pro Winamax Loïc Debregeas, Mustapha Kanit et Bruno Lopes, mais aussi Jonathan Therme et Luca Delerm. En revanche, cruelle désillusion pour Alexane Najchaus, éliminée à nouveau à deux places des qualifications.

Enfin, on retiendra de cette journée le record battu pour un tournoi de ce format. Avec 2221 entrées, la marque de Madrid est effacée et la référence sera désormais celle établie ici en Slovaquie, pour cette première édition à Bratislava. Ça valait presque le verre de prosecco proposé par Krislin !

Il est presque 3 heures du matin, et les joueurs auront à coeur de se réveiller en forme dans quelques heures pour se retrouver autour des tables à partir de midi pour le lancement du jour 2.

Et pour vous faire un peu saliver avant de publier le chipcount officiel et le seat draw pour le jour 2, on peut aussi rappeler que ce sont donc 372 joueurs qui se retrouveront demain pour se partager un prize-pool de 977 240 € ! Tous se sont d’ailleurs assurés un min-cash en accédant au jour 2. Bravo à eux et rendez-vous dans quelques heures pour de nouvelles aventures sur tapis vert.

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Huit joueurs face à une seule épée

Published

on

C’est à midi, porte de Versailles, que reviendront les 8 finalistes du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour à Paris, mais c’est à partir de 12h30 que vous pourrez suivre en léger différé l’intégralité de cette ultime bataille, sur la chaîne Twitch de Winamax. 

Le vainqueur se verra doté d’une belle épée d’Excalibur, et surtout de 170 000€. Le premier sortant, quant à lui, se contentera d’un très beau chèque de 21 000€. Notre coup de coeur, pour cette finale, est Hugues Girard, très agréable joueur à table, amateur éclairé (comme tous les autres finalistes) et revenu du diable vauvert pour arriver en table finale avec une moyenne raisonnable qui lui permettra de jouer son propre poker.

Photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Jérémy CAUCHARD 44 300 000
Adem AGOUDJIL 29 975 000
Sunday OGUNJOBI 21 975 000
Karim LEHOUSSINE 20 100 000
Hugues GIRARD 18 925 000
Sidoine PACHOT 16 200 000
Cyril BELKEBIR 12 000 000
Denis XIONG 8 950 000

Continue Reading

Autres tournois

[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

Published

on

Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

Continue Reading

Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Et ils ne sont plus que 32…

Published

on

La journée a été longue, porte de Versailles, pour les survivants du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour : débutée à midi pile après l’introduction tripartite des responsables du succès parfait de cet évènement (Thierry Bolleret pour le Club Circus, François Lascourrèges pour Texapoker et Matthieu Duran pour Winamax), elle s’est achevée au moment de l’objectif déclaré, celui d’atteindre 32 joueurs restants.

Avec un payout classique constitué de petits paliers par 100, puis 200€ entre chaque step, pas le moment d’attendre, surtout qu’au vu des quelques 500 survivants du début de journée, beaucoup étaient dotés d’un (tout) petit tapis. Pour ceux qui s’étaient qualifiés via les Day 1 turbo, la bonne surprise était de voir les blindes repartir en 6k/12k/12K, sur un average de 310 000 — bref, de quoi voir venir !

Les 32 survivants reviennent donc en ce samedi avec des rêves de finale, notamment Alexandra Meyobeme, avant-dernière en stack, mais personnalité singulière et attachante que nos confrères de Winamax ont rencontré (à lire, ici !). Car on aime défendre les petits stacks et les joueurs et joueuses hors de l’ordinaire, on vote pour elle…

photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Nom Prénom Statut Jetons
CAUCHARD JEREMY 15 515 000
GANCIERIUS TITAS Red Diamond 15 295 000
BEQQALI JAD Qualifié satellite
Winamax.fr
12 560 000
AGOUDJIL ADEM Qualifié satellite
Winamax.fr
9 855 000
PACHOT SIDOINE 9 100 000
MEUNIER CLEMENT Red Diamond 8 685 000
BERNIERI GIUSEPPE LUCA 7 060 000
BOISNARD THOMAS Qualifié Expresso 6 975 000
XIONG DENIS Qualifié satellite
Winamax.fr
6 625 000
HAMEAU NICOLAS 6 135 000
LABONNE FREDERIC Qualifié Expresso 6 035 000
Pierrot Thomas Qualifié KING5 2021 6 035 000
LEHOUSSINE KARIM 5 800 000
AZRIA RAPHAEL 4 535 000
OGUNJOBI SUNDAY Qualifié freeroll
Marseille
4 450 000
LOUARGANT STEPHANE Qualifié Expresso 4 240 000
SOK BRUNO 4 100 000
GAUCI JEREMY 3 755 000
ABIDI KARIM 3 675 000
DELABRE MAXIME Red Diamond 3 555 000
PALVINI JEREMY 3 440 000
GIRARD HUGUES 3 215 000
VAYSSIERES NICOLAS Qualifié Expresso 2 855 000
GARCIA KEVIN 2 830 000
BELKEBIR CYRIL Qualifié Expresso 2 725 000
RADLOVIC PETAR Qualifié Expresso 2 345 000
LE FRIOUX YANN 2 305 000
PRUCHON ABEL 1 895 000
JOFFROY ROLAND 1 755 000
GADRAT GREGOIRE 1 710 000
MEYOBEME ALEXANDRA 1 700 000
GERBOIN THIBAUD 1 560 000

Continue Reading
Advertisement

Buzz

POKER52 Magazine - Copyright © 2018 Game Prod. Design by Gotham Nerds.