Il est 18h30 ici à Dublin, et donc 19 heures chez vous, et c’est pour le moins un début de WPO 2018 calme auquel nous assistons. Il l’est d’autant plus en termes d’affluence, qui peine à dépasser la barre des 200 joueurs à six niveaux, soit trois heures de jeu encore, du coup de sifflet final de cette première journée introductive.
A titre de comparaison, ce même Jour 1A de l’an passé avait enregistré un total de 373 inscriptions. Pas de panique, cet écart considérable s’explique par plusieurs raisons : l’ajout d’un Day 1, en premier lieu. Le WPO 2018 commence donc plus tôt, et devrait voir arriver un tsunami de joueurs français d’ici aujourd’hui et demain, à l’aube des dernières jours introductifs de l’événement. Pour ainsi faire gonfler une affluence actuellement maigrelette.
Mais faut-t-il encore qu’ils parviennent à atterrir dans la capitale irlandaise. Car le vent souffle sur les plaines ici à Dublin : la tempête Ali, de son petit nom, frappe actuellement l’île située au large du Pays de Galles. Conséquences : de nombreux joueurs et confrères ont bien du mal à rallier les côtes irlandaises, et doivent parfois réaliser de rocambolesques détours (par Amsterdam notamment) pour espérer taper le carton au WPO. Quand d’autres voient tout bonnement leur vol annulé.
Rassurez-vous : leurs partenaires de jeu sont confortablement installés au chaud (quoi que, il caille bien dans la poker room) autour des tables du tournoi principal, qui a recensé une trentaine d’éliminations depuis son top départ. Ça et là, quelques clichés des derniers arrivants.
Le Team Pro Winamax Sylvain Loosli a fait son entrée sur ce Main Event
Tout comme sa collègue espagnole Leo Margets, tout sourire pour sa première à Dublin.
Sonny Franco a quitté les terres marocaines pour venir se rafraîchir sur la côte irlandaise. Notamment en compagnie de Dominique Potenza, amateur français comptant plus de 70 places payées sur le circuit live.
Que serait un tournoi Winamax sans la présence d’Aurélien Guiglini, l’homme aux 1000 idées.
Notons également la participation de l’ex Team Pro Winamax, Adrien Guyon.
Ils ont pris le chemin de la sortie (mais ont peut-être re-entry) : Sébastien Ollivier, Jérôme Brunel, Thierry Blanc, Ruairi McLaughlin, Dimitri Halliez, Mickael Rollin, Julien Ehrardt, Norbert Michaud, Jérémy Mace, Zuanyu Zheng.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…