Il ne fait pas toujours bon être un visage connu du World Poker Tour et du poker nord-américain… Sans avoir jamais vraiment décollé du stack de départ, Maria Ho a été éliminée, tandis que le visage du WPt, Tony Dunst, pointe à 20k jetons et que Robert Mizrachi est à 25k.
S’il leur reste peu de chance de pouvoir jouer avec beaucoup de subtilités avec leur petit tapis, il va leur falloir doubler rapidement afin de retrouver un peu de profondeur… Shanon Shorr est quant à lui à 37000, Daniel Negreanu pointe à 61000, Jeremy Ausmus à 77000, et Joe Hachem, ancien champion WSOP 2005, à 80000.
Au début du niveau 7, il reste ainsi 459 joueurs pour 594 entrants, avec une moyenne à 129k jetons, et des blindes qui passent maintenant à 1k/2k. Le niveau se déroule dans une certaine apathie, certainement du fait que les joueurs ont mangé, tandis que je cherche sans succès Joe Hachem.
Les tapis de certaines célébrités ont périclité ou dégringolé (ça dépend d’où ils partaient) : Badziakouski est au plus bas, Kornuth a pris une claque.
Chris Moorman (autour de la moyenne en jetons) est arrivé à la table de Negreanu
Chris Brewer a martyrisé sa table durant la dernière demi-heure et ne s’en sort pas mal non plus.
A la table de Lynn Gilmartin, la WPT Anchor, une confrontation a lieu entre Jeff Platt et sa voisine de gauche. Après son ouverture, elle le relance et il paye. Le flop vient 2-10-3, et c’est au turn que les choses s’animent : à nouveau un 10, sur lequel Platt mise 17000 (à hauteur de pot), payé par sa voisine. Un 4 tombe à la river, Platt check et elle aussi. Sage décision : Platt essayait de la piéger avec Dame-10 contre sa paire d’As qu’elle aurait pu être tentée de value.
Pas très sympa de piéger les gens comme ça, Jeff
Pendant ce temps-là, Vince Van Patten trouvent un moment pour discuter à l’abord des tables, entre old-timers du poker.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…