Niveau 5 – 200/400 ante 400

172 joueurs restants pour 212 entrées

Qu’on les aime ces tables de poker panache ! Dans un remake du jour 1A, avec une belle réunion de bustos de la veille, la table accueille Mike Alonso, Anas Tadini et Imad Derwiche. Si le premier se montre circonspect, Anas se pose à nouveau comme grand animateur de la table et a trouvé en Imad son partenaire de jeu.

Prompt à la relance, Anas a déjà posé le montant de son rebuy sur la table, sous forme de jolis jetons de cashgame. Une façon de dire qu’il n’est pas là pour mégoter et que les jetons vont voler. Un peu comme hier à vrai dire et cela ne lui avait guère réussi. Mais pour pratique ce poker à haut risque, il faut en effet avoir les poches bien remplies…

Anas relance souvent et montre des arrachages en règle. On sent le chasseur appâter sa proie, posant ici et là des jalons pour plus tard. Comme des collets posés. Et il ne va pas tarder à collecter le fruit de son travail de sape. De big blind, Tadini voit Imad relancer et pour ne pas être en reste, le voilà qui 3bet. Imad semble hésiter (à sur relancer ? à folder ?) puis finit par payer, pour la plus grande joie affichée de Tadini, qui annonce, fanfaron que si un 4 sort au flop, ce sera un tapis chez lui. Mais de 4 il n’est pas question sur un flop Valet Trois Six. Que nenni, Anas corrige le tir et rectifie son propos. Le tapis est posé pour tout 4 ou carte inférieure. C’est donc le tapis de 28 500 qu’Imad va devoir payer s’il veut aller au bout de ce coup. Pris dans l’engrenage, Derwiche ne semble pas prêt à accorder davantage de crédit à son pote. Et paie, se laissant moins de 10 000 derrière.

Hilare, Anas retourne paire de Valets pour brelan max floppé.

« C’est comme ça qu’on les attrape ici ! » énonce-t-il. Et comme pour se faire pardonner ce bel hameçonnage, le voilà qui se dirige vers son ami pour lui donner une accolade fraternelle.

Un turn 9 condamne Imad, qui serre les dents et paie son dû.

« La route est longue encore… » avertit-il sur un ton revanchard.

Affaire à suivre donc, car la table promet de nouvelles rencontres hautes en couleur !

Imad Derwiche, un lapin pris dans les phares de la grosse cylindrée d’Anas Tadini !