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Interview Fabrice Soulier/Poker52 : "Il est important de s’accrocher jusqu’au bout"

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Fabrice Soulier s’est illustré la semaine dernière à Vienne en s’emparant du High Roller devant un parterre de stars. Pour s’imposer, Fabsoul a devancé 180 adversaires dont Jonathan Duhamel, Benny Spindler ou encore Vitaly Lunkin. Il est reparti avec le plein de confiance et la coquette somme de 392 900 €.

Le Team Pro Everest est revenu sur cette victoire et a accepté de répondre à nos questions.

Première question classique. Quelles sont tes premières impressions après cette victoire ?

La sensation de remporter un tel tournoi est vraiment hors du commun. Cela donne clairement des ailes. Le lendemain, j’avais encore l’impression d’être dans un rêve… Outre le gain remporté, le prestige du titre fait qu’on se sent léger, avec cette agréable sensation de « mission accomplie ».

De plus, j’ai passé toute une partie du Day 2 à me battre short stack, donc ce n’était pas gagné d’avance. La victoire n’en est que plus belle ! Je suis tellement content de voir que le travail de ces dernières semaines a payé !

Seul avec mon baluchon, j’étais parti aux Etats-Unis, à l’ « ancienne ». J’y ai joué beaucoup de tournois, mais j’ai surtout passé de très longues heures et nuits en cash game, avec tous les reg de Vegas et Los Angeles. Je voulais confronter mon jeu de NLH au leur. Je suis vraiment content de ce que j’ai appris. J’ai également pas mal bossé mon jeu HU sur internet suite aux WSOPE et là aussi, je sens que mon jeu a bien évolué !

Le field était particulièrement relevé, j’imagine que cela donne plus de saveur à cette victoire.

Remporter un High Roller EPT a forcément un goût plus agréable qu’un tournoi « normal ». Les plus grands joueurs de la planète s’y retrouvent et il n’y a qu’à voir les noms qui composaient la finale pour s’en assurer (Duhamel, Lunkin, Spindler etc…). Et puis pour une fois ce n’est pas un Allemand qui gagne un High Roller, mais un Français. Ca fait plaisir !

Je crois bien que je suis le premier Français à gagner un High Roller !? Je ne joue que très rarement ces gros buy-ins en marge des Main Event. Je crois que c’était seulement le cinquième ou sixième de ma carrière.

Avant la victoire et à l’approche des places payées, je me suis dit néanmoins que j’essayerais d’en jouer plus à l’avenir. Ce qui fait aussi la beauté de ces tournois, c’est qu’ils attirent une proportion non-négligeable de riches passionnés (je dirais environ 15%). Cela donne évidemment toute sa saveur au field… [sourire]

Une place payée dans le Main et une victoire dans le High, tu as un bon feeling à Vienne on dirait…

Trop souvent, et même sur les gros tournois du circuit, les conditions de jeu ne sont pas optimales. En tant que joueurs – donc clients qui payons un rake -, nous avons le droit de réclamer de bonnes conditions de jeu. Je ne manque d’ailleurs pas de le faire.

L’EPT, de son coté, est de plus en plus à l’écoute des joueurs, et ils font un superbe travail ! Cette étape viennoise était vraiment exceptionnelle avec de très belles structures et de beaux tournois proposés dans une salle immense et majestueuse. Nous avions de la place pour circuler entre les tables et l’organisation était quasi-parfaite. Franchement c’était un bonheur !

Donc oui, je suppose que ce confort a aussi joué dans mes résultats. De plus, étant donné que je vais être père pour la première fois fin avril, j’étais vraiment motivé par cette étape. Je me disais qu’il s’agirait certainement de la dernière avant les nuits blanches ! [sourire] Je voulais absolument perfer avant de faire un mini break en vue des WSOP.

Tu avais prévu de jouer le High Roller ou tu t’es décidé après le Main ?

Je joue peu de High Roller mais celui-ci était dans mon programme depuis le début. N’ayant pas la possibilité de participer à la Grand Final à Monte-Carlo, je m’étais dit que je jouerais celui-là à la place ! Je crois que j’ai bien fait, surtout que l’affluence a vraiment été incroyable.

Le moment-clé du tournoi selon toi ?

J’ai été short stack pendant toute une partie du Day 2, ce qui était assez difficile à gérer, surtout dans ce type de tournoi. Il était important de ne pas craquer et résister à la tentation d’envoyer mes dernières blindes avec une main médiocre. Ne pas se dire que de toute façon c’était foutu ou payer perdant.

Il est important de s’accrocher jusqu’au bout. Au poker, on gagne même avec quelques blindes. Bien sûr, il faut aussi de la réussite. C’est donc en tenant bon et en gagnant trois rencontres à tapis payé que j’ai pu accéder à la finale. Ensuite, tout a été assez vite et j’ai bénéficié d’un cocktail indispensable : patience, play good et run good.

J’ai beaucoup joué au feeling en fonction de ce que mes adversaires pensaient savoir de moi. J’ai joué de nombreux coups à l’envers, à l’endroit… J’étais très bien dans ma tête et j’ai mis une grosse pression dès que j’ai eu des jetons.

Mais le vrai tournant a été de retrouver une pleine confiance en heads-up. Il était hors de question de revivre l’issue des WSOPE cet automne. J’étais incroyablement motivé et concentré. Mon adversaire était très bon, mais il aimait jouer small ball. Du coup, je n’ai pas hésité à lui mettre la pression dans des coups très chers. 3-bet ou 4-bet en permanence. Il a finalement craqué en payant avec une main moyenne (K-T) et j’ai eu la chance de voir mon A-5 rester devant !

Les tournois à venir ?

Et bien, ça dépendra du moment où la demoiselle décide de pointer le bout de son nez. [sourire] Peut-être que je ferai un petit tournoi sur deux jours à San Remo mi-avril ou à Monaco. Ensuite, il y aura Gruissan fin mai avec un tournoi Everest Poker Live et un tournoi « Spécial Fabsoul ». Puis ce sera le temps de partir à Las Vegas pour les WSOP ! Good luck à tous !

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EPT Barcelone : un Français remporte le 2ème plus gros EPT de l’histoire!

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Natif de La Rochelle, le jeune trentenaire Simon Wiciak est passé, en quelques jours seulement, de statut de grinder anonyme à millionaire du poker live… Un miracle qui ne doit rien au hasard, l’homme ayant déjà expérimenté le haut niveau au football, avant de se lancer dans l’ingénierie et se jeter à plein temps ou presque dans le poker online. Proche d’Antoine Saout et de pas mal de joueurs français, ce fort sympathique champion a bien mérité sa victoire à Barcelone après avoir fait la course en tête pendant plusieurs jours consécutifs !

Après un deal à trois, Simon Wiciak conclut le tournoi par un « call de mutant », comme le relate le journaliste Victor Saumont pour PokerStars :

« Les deux joueurs sont au coude à coude quand intervient le dernier coup du tournoi, avec une légère avance pour le français. Au bouton, Joao Sydenstricker ouvre à 1 100 000 avec Q♥ 10♣ . De grosse blinde, Simon Wiciak demande le compte du stack de son adversaire, et prend un carton de time bank avant de 3-bet à 4 000 000 avec 5♣ 6♣ en main. C’est payé assez rapidement par le joueur brésilien.

Il y a déjà plus de 8 millions dans le pot quand tombe le flop 9♣ 5♦ 2♥ . Simon Wiciak propose une mise de continuation à 3 000 000, que Joao Sydenstricker décide de float.

Sur la turn 4♠ , Simon Wiciak checke et voit son adversaire miser tout petit, 3 500 000. Avec un tirage quinte en plus de sa deuxième paire, le français check/call.

La river est un 9♥ , plutôt une bonne carte pour la main du français. Il checke à nouveau et le joueur brésilien s’engouffre en envoyant son tapis pour 19 375 000.

Grosse réflexion chez le français qui sent qu’il y a un loup dans cette histoire. Il réfléchir longuement, se levant pour compter le stack de son adversaire. Il observe Joao Sydenstricker, recompte son tapis, lâche un jeton temps sur la table. Puis, un autre. Au bout de trente secondes à observer son adversaire qui tente de maintenir sa poker face, Simon Wiciak annonce “I call” pour un call de mutant. Dépité, Joao Sydenstricker révèle son bluff et Simon Wiciak peut lâcher un cri de soulagement en allant rejoindre son rail pour célébrer.« 

Position Nom Pays Gain
1 Simon Wiciak France 1 134 375 €
2 Joao Sydenstricker Brésil 1 048 555 €
3 Carl Shaw Angleterre 901 070 €
4 Santiago Plante Canada 511 300 €
5 Andre Akkari Brésil 393 300 €
6 Ezequiel Waigel Argentine 302 500 €
7 Curtis Knight Canada 232 700 €
8 Robin Ylitalo Suède 179 000 €

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Lucien Cohen est toujours là !

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Ce n’est pas le joueur français le plus connu ni le plus attendu, et pourtant, l’ancien vainqueur de l’EPT Deauville (un exploit) vient de doubler la mise en raflant le plus gros tournoi jamais organisé par PokerStars en live : près de 7400 entrées, en Espagne, et un gain fou de 676 000€ pour un buy-in de 1100€.

Celui qui avait déjà fait beaucoup parler de lui pour sa conduite à table il y a douze ans à l’EPT —on classera, pudiquement, le champion dans le rang des livetard « expressifs »— a en tout cas le mérite de persévérer dans la victoire, cette fois sans son rat en plastique légendaire dans la photo du vainqueur. Le joueur, en effet, était entre autres dératiseur et en avait profité, à l’époque, pour faire la promotion de son entreprise qui ne connaît pas la crise.

Estrellas Barcelona 2023 Main Event final table results:
1st – Lucien Cohen, France, €676,230
2nd – Ferdinando D’Alessio, Belgium, €415,320
3rd – Petros Karadimos, Greece, €294,620
4th – Danilo Velasevic, Serbia, €232,090
5th – Ankit Ahuja, India, €177,810
6th – Avihai Smadga, Israel, €136,850
7th – Parker Talbot, Canada, PokerStars Ambassador, €105,590
8th – Igor Kaufman, Israel, €81,230

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L’EPT Monte-Carlo adjugé à Mike Watson

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Avec plus du quart de participants, le contingent français avait de quoi rêver grand à l’EPT Monte-Carlo ! Deux joueurs hexagonaux s’étaient d’ailleurs hissés en table finale, et pas des moindres : le pro Unibet Arnaud Enselme, ainsi que Samy Boujmala.

Finissant respectivement 6ème et 5ème pour de beaux gains à six chiffres, nul doute que leur bankroll sera bien heureuse de cette embellie, mais la déception reste de mise puisque c’est le Canadien Mike Watson, favori autoproclamé de la finale qui remporte près de 750 000€ après un deal en heads-up avec l’Allemand Leonard Maue.

 

RANG JOUEUR PAYS GAIN
Vainqueur Mike Watson Canada 749,425€*
2 Leonard Maue Allemagne 697,175€*
3 Leo Worthington-Leese Royaume-Uni 397,450€
4 Joachim Haraldstad Norvège 305,750€
5 Samy Boujmala France 235,150€
6 Arnaud Enselme France 180,900€
7 Arunas Sapitavicius Lituanie 107,050€
8 Maduka Meragal Canada 82,350€

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