Avec 229 participants au compteur de ce tournoi à 3700€, le WPT Copenhagen a fait quasiment compteur plein, proposant un prizepool de près de 900 000$ à ses participants. Il faut dire qu’au vu du peu de tournois organisés en Scandinavie (alors que le poker en ligne y est quasiment une religion pour les jeunes adultes), cette étape organisée par PartyPoker était une aubaine pour que les différentes générations de joueurs s’affrontent enfin en live.
Comme toujours en ces terres nordiques, le niveau était très relevé. La preuve, le nombre très restreint de contingent étranger qui avait voulu se frotter aux stratégies ultra-agressives de ces jeunes grinders online venus en découdre dans le cadre sombre et chic du Casino Copenhagen. Parmi les Français, on notait Nicolas Lévi : le pro Winamax a toujours aimé l’ambiance glacée des tournois de Copenhague, mais ne fera pas cette année parler la poudre, très vite éliminé après un call mûrement réfléchi par son adversaire sur un bluff que Lévi lui même avouait « mal construit ».
Le field ne tardait pas, dès les premiers niveau du Day 1, à se rétrécir la faute à un jeu ultra-agressif qui donnait une large part à la variance. Malgré la qualité de la structure proposée comme toujours lors des étapes du World Poker Tour, les éliminations allaient bon train et les têtes de série et autres personnalités du poker ne franchissaient guère la barrière psychologique du Day 2. La belle Kara Scott la première y perdait son sourire, après une mauvaise rencontre en début de deuxième journée, lorsque son As-Roi s’écrasait pré-flop contre une paire d’As, et la forçait, short-stack, à envoyer son tapis en position pour quelques blindes restantes… L’ambassadrice de PartyPoker pouvait aller se consoler chez Jesse May, le journaliste télévisuel historique du poker, qui vit depuis des années à Copenhague et assurait comme toujours des commentaires de qualité lors de la retransmission de la finale du WPT. Theo Jorgensen n’allait guère plus loin : le champion danois, titulaire d’un très beau titre du circuit lors du WPT Grand Prix de Paris, n’allait guère briller en ses terres, jamais vraiment concentré sur son tournoi.
La bulle éclatait finalement lors du Day 4, avec 27 joueurs payés au total, pour un gain minimum de 7 171$. Denis Rasmussen était le premier à être éliminé, tandis que la seule tête de série encore en lice, l’Américain Steve O’Dwyer, échouait quant à lui en dix-huitième place pour 10 587$ au total : une maigre consolation au vu du palmarès du champion qui était clairement venu au Danemark pour jouer la gagne. Le field restant était quasi-uniquement composé de joueurs scandinaves et la table finale à six jours, si caractéristique des WPT, pouvait se profiler avec un casting d’anonymes au jeu pourtant très acéré : Jan Djerberg, Robin Ylitalo, Stanislav Barshak, Philip Jacobsen, Morten Klein, Emil Olsson. C’est ce dernier qui dominait les hostilités dès le départ de la finale tandis que le seul Danois, Philip Jacobsen éliminait le premier joueur, doyen de la finale, Jan Djerberg. Olsson faisait preuve d’une chance incroyable à quatre joueurs restants, allant à tapis contre le deuxième en jetons, Barshak, avec Valet-9 en main contre le Valet-Dame de Barshak, sur un flop Valet-10-3. Un 9 à la turn, puis un autre 9 à la river le sauvaient miraculeusement… Ensuite, tout allait très vite et Olsson remportait son heads-up face à Klein pour s’adjuger la victoire et ses 229 938$. Une victoire d’un inconnu qui entre ainsi dans le club très fermé des champions WPT.
Alors que le Main Event du WPT World Championship se profile à l’horizon (début des hostilités : 12 décembre, au Wynn Casino, à Las Vegas), le festival à 40 000 000$ de garantie a lancé sa grande fête du poker hier avec une flopée de stars historiques du jeu —Gus Hansen, Phil Ivey— pour un Meet Up Game d’anthologie.
On le sait, ce WPT World Championship est sûrement le plus beau tournoi de l’année (si l’on excepte, bien sûr, le mois et demie des WSOP, durant l’été), et stars du poker, amateurs et toute la grande famille du WPT s’y sont donnés rendez-vous pour finir l’année en beauté. Poker52 sera sur place dès le 11 décembre pour un coverage « off » du tournoi et des entretiens avec des joueurs qui ne sont que très rarement disponibles ailleurs…
Après le succès de leur première année de collaboration, le World Poker Tour et Texapoker, dirigé par Apo Chantzis, ont annoncé la nouvelle saison 2024 de leurs trois festivals, dans la lignée du succès de ceux organisés en 2023, comme l’a souligné Adam Pliska, le CEO du World Poker Tour.
Trois dates de WPT Prime, donc :
• WPT Prime Aix-en-Provence, au Pasino Grand, du 26 janvier au 5 février
• WPT Prime San Remo, au Casino San Remo, du 31 mai au 10 juin
• WPT Prime Paris, au Club Circus, du 14 au 27 octobre
Toutes les qualifications online à ces évènements seront organisées via des satellites sur PMU Poker !
C’est sans conteste le plus beau tournoi de cette fin d’année : le WPT World Championship, qui vient couronner les 20 ans de la marque WPT dirigé par Adam Pliska, à l’honneur du dernier numéro de Poker52 (consultable intégralement ici, et disponible dans tous les casinos et clubs francophones), se déroule du 12 au 18 décembre dans le cadre prestigieux du Wynn à Las Vegas.
Pour l’occasion, Poker52 a envoyé un journaliste sur place, qui vous fera vivre en temps réel (à partir de ce soir puis dans la nuit du 12 au 13 décembre) ces sept jours de compétition intense ! Après le succès incroyable du WPT Prime et ses quelques 5000 entrées, le Main Event du WPT à 10 000$ de buy-in va convoquer le Who’s Who du poker mondial. Ne manquez pas nos updates et nos articles, directement sur Poker52 ou via nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter) !