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Joao Vieira ramène un deuxième bracelet WSOP au Team W !

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Cette année, après cinq semaines souvent frustrantes pour les joueurs de l’équipe, qui ont alterné entre éliminations précoces, deep runs avortés et finales trop brèves, c’est encore une fois en toute fin de calendrier que la lumière est arrivée.

Ce n’est pas une, mais deux tables finales que l’on a suivies ce weekend… Et si celle de François « On_The_Road » Pirault, sa première sur les WSOP, s’est arrêtée en sixième place (un baptême bon pour 115 122 $ tout de même), Joao Vieira est bien allé au bout de la sienne pour remporter le second bracelet de sa carrière. Trois ans après son implacable prestation sur le 5 000 $ 6-max de l’édition 2019, le numéro 1 portugais s’est surpassé sur l’un des tournois de No-Limit les plus relevés au programme de l’été, le Highroller à 50 000 $.

Ce nouveau triomphe, Joao l’a acquis en suivant son modus operandi habituel. Tout au long de l’été, on l’a vu se battre jour après jour sur l’infinité de terrains de jeu proposés sur les WSOP. Omaha High-Low ou Razz, Tag Team ou 6-max, Dealer’s Choice ou Limit, live ou online : quel que soit le prix d’entrée, peu importe le jeu, Joao était là, à l’aise face à n’importe quel type d’adversaire et dans n’importe quel format. Comme en 2019, la patience et le travail ont payé : la quinzième ligne au palmarès de son été est la plus belle de toutes, lui permettant d’achever son été à Vegas avec le sentiment du devoir accompli.

Dominant un field de 107 inscrits parmi lesquels on comptait nombre des meilleurs joueurs de tournoi de la planète, Joao remporte près d’1,4 million de dollars, doublant presque le high score établi lors de sa première victoire WSOP. Arrivé en table finale avec l’un des plus gros tapis après avoir éliminé nombre de joueurs, le pro devait encore affronter plusieurs de ses pairs : un casting impressionnant de pros bardés de titres, des joueurs qu’il respecte mais contre qui il joue depuis longtemps à armes égales : Stephen Chidwick, Fedor Holz, Brian Rast, Galen Hall

« Je suis très heureux. Je suis vraiment heureux de ce résultat. C’est la récompense de beaucoup d’efforts. L’automne dernier, je suis parti d’ici un peu triste, fatigué, épuisé. Beaucoup de semaines à jouer et les résultats n’ont pas été à la hauteur. Cette édition des WSOP semblait aller dans le même sens, mais heureusement, le résultat que j’attendais est finalement arrivé. Quand j’ai perdu avec paire d’As contre couleur, je me suis dit que si quelqu’un pouvait renverser la situation, c’était moi. J’ai décidé de rester positif et de me concentrer sur ce que j’avais à faire. C’était un tournoi difficile, très exigeant et je me suis retrouvé à la table finale avec certains des meilleurs joueurs du monde. Une victoire comme celle-ci a encore plus de valeur. »

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Alexandre Réard remporte un bracelet WSOP à Las Vegas !

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Il en a fallu des obstacles de taille à passer pour le pro Unibet, Alexandre Réard, avant de décrocher ce bracelet si convoité par cet habitué des deep runs aux WSOP ! C’est dans l’un des derniers évènements de l’été, un 10 000$ short-handed, que Réard a fait parler la poudre une bonne fois pour toute, au terme d’un final 10 très relevé, notamment avec Phil Hellmuth (sorti en 9ème place), un autre membre du contingent hexagonal et, en guise de heads-up final, le plus gros gagnant de tous les temps, un certain Stephen Chidwick…

Mais Réard avait foi en lui et son poker, et a dominé les débats tout du long, touchant ainsi son rêve (et également un très joli chèque de plus d’un million de dollars!). Félicitations à lui !

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[WSOP – Event #15] Sarah Herzali survole un 1500$ NLHE à 15-left

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L’ancien star de l’écurie PMU Poker fait un retour remarqué à las Vegas, elle qui n’avait jamais cependant vraiment quitté les tapis verts du poker. C’est dans un de ces Event comme les World Series en organisent très souvent à chaque édition que la joueuse tire pour le moment magistralement son épingle du jeu, gardant à 15 joueurs restant le chiplead dans l’Event #16, un NLHE 1500$.

La joueuse avait pris les devants après un call perdant de Shannon Shorr, contre la paire de Rois touchée au flop de la championne française. Finale dès demain, avec 465 000$ à la gagne !

 

Rank Name Country Chip Count Big Blinds
1 Sarah Herzali France 12,800,000 128
2 Rafael Reis Brazil 7,825,000 78
3 Gabriel Schroeder Brazil 5,560,000 55
4 Ryan Hohner United States 6,200,000 62
5 Daniel Barriocanal Spain 5,455,000 55
6 Nikolaos Angelou Greece 4,535,000 45
7 Yue Liu China 4,425,000 44
8 Yun Choi Great Britain 3,755,000 38
9 Grant Wang United States 3,045,000 30
10 Ian Matakis United States 2,270,000 23

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 5 juin] Tête à tête, front contre front

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

L’épreuve a longtemps été un des rendez-vous phare des WSOP : le Championship de heads-up, désormais à 25 000$, a accueilli en ses rangs les plus grands noms du poker au fil des éditions, de Tom Dwan à Phil Ivey en passant par John Duthie ou Jason Koon. Le field, mathématiquement, doit être un multiple : 2-4-8-16-32-64-128-256… En 2023, il s’est arrêté à 64, pour un tournoi 6 étapes, avec 8 places payées. A ce jeu là, tout le monde observait à distance Doug Polk, une des figures les plus bruyantes du TwitterPoker, actif à la fois en ligne avec sa chaîne YouTube faussement polémique et en live puisqu’il possède un des plus gros clubs de poker texan, The Lodge, à Round Rock. Polk a écrit sa légende en étant l’un des joueurs de tête à tête les plus redoutés des tables high stakes en ligne, puis a continué à imposer son nom via les nombreuses polémiques qu’il fait et défait au gré des vidéos YouTube. L’homme n’a que peu de foi, peut planter des couteaux dans le dos de ses amis de la veille ou encenser ses ennemis du lendemain : peu importe l’avis, tant qu’il y a du click.

En arrivant au Heads-Up Championship des WSOP, Polk sortait d’une éprouvante session de cash-game télévisé, diffusé par le Hustler Club Casino. Rincé par les nuits blanches et les « million dollar buy-in » déposés sur la table à force de recaves, il ne semblait plus avoir le jus pour faire grande impression dans une compétition qui demande plus que jamais concentration et analyse de son adversaire. Il venait de louper, en streaming, quelques calls contre des bluffs de riches cryptomillionaires, de se faire essorer par Tom Dwan, ennemi non avoué depuis bien longtemps, et même s’il ne jouait qu’un quart de « sa main » —information révélée à Rob Yong, sur Twitter, qui se demandait combien de pourcentage de leur stack jouaient ces millionaires du cash-game—, Polk semblait à bout. Mais au fur et à mesure des rounds, et des flips 20/80 qui passent (un heureux QQ>>KK pré-flop en demie finale), il a finalement réussi à atteindre le dernier duel, contre le Canadien Chanracy Kuhn. Une dernière marche trop haute pour l’Américain aux 4 bracelets WSOP, qui aura succombé aux calls judicieux de son adversaire aux moments-clés de ce dernier affrontement, front contre front. Polk passera vite à autre chose : un autre gros cash-game, de préférence médiatisé, un autre clash sur la plateforme Spaces de Twitter, une autre polémique sans lendemain. Le clickbait est encore plus addictif que le jeu.

Jérôme Schmidt

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