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[WSOP 2021 – jour 47] Romain Lewis remporte le 4ème bracelet des WSOP 2021 !

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Durant toute la durée des WSOP 2021, Poker52 couvre les tournois grâce à son journaliste Fabien Richard, sur place durant toute la compétition. Résultats, rencontres, reportages à découvrir chaque jour sur notre site web & via notre newsletter gratuite (s’inscrire ici) ! Photos & breaking news en live sur notre feed Facebook également !

Le Main Event se déroule toujours sous nos yeux à l’intérieur de la mythique Amazon Room du Rio Casino et cela pour la dernière fois (d’ici quelques heures la direction des WSOP annoncera le nouveau lieu qui accueillera les WSOP après quinze de bons et loyaux services sur West Flamingo Road) et pourtant ce n’est pas ce qui nous aura le plus intéressé aujourd’hui !

Romain Lewis, du Team Winamax, après deux places de runner-up en 2019, a démontré qu’il n’est pas là par hasard et que sa jeunesse n’a d’égal que son talent. En remportant ce soir l’Event#76 Super Turbo Bounty des WSOP 2021, il rejoint la légende des champions français qui ont frappé en terres américaines.

Le Français a démontré toutes ses qualités que nous observons sur le circuit depuis de nombreuses années et qui feront de lui, soyons-en certains, une référence du poker hexagonal et international dans les décennies qui arrivent.

Il aura été plus fort que des grands champions comme Stephen Chidwick qui termine 3ème pour 200 598 $, Dario Sammartino qui termine 6ème pour 76 442 $ ou encore Rainer Kempe 9ème pour 34 424 $. Romain a choisi des bons spots et a été patient pour voir les autres rejoindre le rail ou les éliminer lui-même et parvenir à la plus belle des consécrations en cet automne américain.

C’est après cinq finales WSOP que le joueur originaire de Bordeaux et qui vit aujourd’hui en Angleterre, aura su faire preuve de la maturité nécessaire pour vaincre tous ceux qui s’opposaient à lui et rentrer à la maison le cœur rempli de bonheur. Winamax a frappé à nouveau sur le plus beau des festivals de la planète après quelques années sans titre, et cela n’est pas anodin pour une marque qui prouve encore son excellence dans le fonctionnement de sa room et aussi dans la qualité des choix concernant les membres de sa team pro.

Nous noterons d’ailleurs la ferveur d’un partenaire comme Mustapha Kanit, qui tout au long de la TF, aura été présent avec un rail frenchie survolté qui aura porté Romain vers le sacre et aura prouvé que c’est tout le cœur de la France qui bat quand un de ses champions remporte une breloque à Las Vegas, et tout cela, ça n’a pas de prix !

1 Romain Lewis France  $463,885
2 Aditya Agarwal          Inde     $286,705
3 Stephen Chidwick      GB     $200,598
4 Uri Reichenstein        Israel    $142,840
5 Barth Melius  USA      $103,547
6 Dario Sammartino     Italie    $76,442
7 Yevgeniy Timoshenko Ukraine $57,489
8 Haribhai Gopaul        USA   $44,060
9 Rainer Kempe            USA   $34,424

Fabien Richard, « Au coeur de Vegas », pour Poker52.fr

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 5 juin] Tête à tête, front contre front

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

L’épreuve a longtemps été un des rendez-vous phare des WSOP : le Championship de heads-up, désormais à 25 000$, a accueilli en ses rangs les plus grands noms du poker au fil des éditions, de Tom Dwan à Phil Ivey en passant par John Duthie ou Jason Koon. Le field, mathématiquement, doit être un multiple : 2-4-8-16-32-64-128-256… En 2023, il s’est arrêté à 64, pour un tournoi 6 étapes, avec 8 places payées. A ce jeu là, tout le monde observait à distance Doug Polk, une des figures les plus bruyantes du TwitterPoker, actif à la fois en ligne avec sa chaîne YouTube faussement polémique et en live puisqu’il possède un des plus gros clubs de poker texan, The Lodge, à Round Rock. Polk a écrit sa légende en étant l’un des joueurs de tête à tête les plus redoutés des tables high stakes en ligne, puis a continué à imposer son nom via les nombreuses polémiques qu’il fait et défait au gré des vidéos YouTube. L’homme n’a que peu de foi, peut planter des couteaux dans le dos de ses amis de la veille ou encenser ses ennemis du lendemain : peu importe l’avis, tant qu’il y a du click.

En arrivant au Heads-Up Championship des WSOP, Polk sortait d’une éprouvante session de cash-game télévisé, diffusé par le Hustler Club Casino. Rincé par les nuits blanches et les « million dollar buy-in » déposés sur la table à force de recaves, il ne semblait plus avoir le jus pour faire grande impression dans une compétition qui demande plus que jamais concentration et analyse de son adversaire. Il venait de louper, en streaming, quelques calls contre des bluffs de riches cryptomillionaires, de se faire essorer par Tom Dwan, ennemi non avoué depuis bien longtemps, et même s’il ne jouait qu’un quart de « sa main » —information révélée à Rob Yong, sur Twitter, qui se demandait combien de pourcentage de leur stack jouaient ces millionaires du cash-game—, Polk semblait à bout. Mais au fur et à mesure des rounds, et des flips 20/80 qui passent (un heureux QQ>>KK pré-flop en demie finale), il a finalement réussi à atteindre le dernier duel, contre le Canadien Chanracy Kuhn. Une dernière marche trop haute pour l’Américain aux 4 bracelets WSOP, qui aura succombé aux calls judicieux de son adversaire aux moments-clés de ce dernier affrontement, front contre front. Polk passera vite à autre chose : un autre gros cash-game, de préférence médiatisé, un autre clash sur la plateforme Spaces de Twitter, une autre polémique sans lendemain. Le clickbait est encore plus addictif que le jeu.

Jérôme Schmidt

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WSOP

[WSOP Event #2 – 25 000$] Le Français Axel Hallay chipleader à 9-left

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Le vainqueur, en septembre 2022, de l’APO 2500 au Club Circus à Paris, fait la route largement en tête à 9 joueurs restants de l’Event #2 des WSOP, un tournoi à 25 000$ qui a déjà rassemblé le who’s who du poker international, avec 207 entrées au total.

Pour le moment, Hallay a deux fois le tapis du deuxième en jetons et semble se diriger tout droit vers une belle performance…

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 31 mai] Pour quelques millions de dollars de plus

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

Tout est prêt pour l’édition 2023 des World Series Of Poker : des salles immaculées sises au Paris et au Horseshoe (feu Bally’s), en plein Strip de Las Vegas ; une légion de croupières & croupiers, de chefs de partie, de serveuses & serveurs, le doigt sur la couture, attendant les premiers inscrits au tournoi à 25 000$ qui vient ouvrir ces quasi deux mois de compétition ; les hustlers en tout genre qui remontent Las Vegas Boulevard, hantent les bars à vidéopoker des casinos ou exécutent quelques tricks dans les ruelles perpendiculaires, au hasard de l’ombre et de la nuit. Tout est prêt, comme au générique d’une grosse production de cinéma, mais il manque encore le frisson du gamble, celui qui fait chavirer les têtes des pros les plus aguerris ou fait naitre des rêves fous chez les grinders low-stakes d’outre-Atlantique.

Il faut aller un peu plus loin, en Californie, du côté de Los Angeles, pour remonter aux sources de ce qui fait vibrer les observateurs du poker : c’est dans un casino connu uniquement depuis le « scandale du J-4 » qu’ont lieu actuellement les plus gros cash-game de l’histoire du poker télévisé. Le streaming du Hustler Casino Live fait le plein de vues dans le monde entier, malgré un casting un peu redondant, qui force le trait sur les personnalités clivantes —Nik Airball, en gambleur fou ; Doug Polk, en jock énervant et pénible ; des millionaires asiatiques aux fortunes supposées en cryptomonnaie ; Tony G, qui semble parfois jouer scared money ; le très sympathique Rob Yong, en grande gueule humaniste—, la nuit du 30 mai a été riche en émotions avec le retour d’un éternel revenant, Tom « durrr » Dwan. C’est autour de lui que se sont joués les plus gros pots : un call interminable face à un tirage raté de Doug Polk, pour plus d’1,2 millions de dollars ; un bluff contre Polk qui passe tout juste ; et surtout un call incroyable face à Wesley, un gambler d’origine chinoise aux poches sans fond, pour plus de 3 000 000$.

Dès lors, comment se motiver pour le poker de tournoi qui demande rigueur pendant plusieurs jours et de « passer entre les balles » des coinflips à plusieurs reprises ? Ces joueurs high-rollers prendront pourtant surement bientôt un jet privé (où les parties continueront) afin de se poser quelques jours au Big Game du Bellagio, de l’Aria ou du Resorts World ; ils flamberont quelques bullets à 25 000, 50 000 ou 100 000$ (le One Drop For One Million est désormais passé sous l’égide du WPT, organisé en parallèle du WPT Championship de fin d’année), multiplieront les prop-bets afin de pimenter les prizepools à six chiffres qui correspondent à un petit pot de cash-game. Pourtant, à voir la ferveur des vainqueurs des WSOP, à vibrer avec eux au rythme de leur survie et leur triomphe d’un Event pour la première ou la dixième fois, on aura tendance à se placer du côté de ces amateurs et ces professionnels —comme l’indéboulonnable Phil Hellmuth— qui placent l’exceptionnel (la victoire, les bracelets, la singularité, le symbolique) avant le business as usual : ces quelques millions de dollars de plus.

Jérôme Schmidt

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