fbpx
Connect with us
center>

Coverage

[WSOPC 50 Marrakech] Le meilleur des mondes de Phil Huxley, vainqueur du Main Event

Published

on

Phil Huxley sacré champion du Main Event WSOP Circuit 50, au terme d’un heads-up qui aura duré une main

Il remporte 1 000 000 dirhams, devant un field de 359 joueurs

 

Un heads-up d’une main !

Une négociation a bien eu lieu, parfaitement autorisée ici au Maroc et les deux joueurs ont trouvé un accord permettant de lisser les paliers. Le vainqueur est assuré de finir avec 817 780 MAD, le second aura droit à 732 220 MAD. Le vainqueur remporte en plus la différence de prize pool, ainsi que la bague et le ticket pour le Global Casino Championship WSOP.

La transaction est organisée et sécurisée par le casino, sous la parfaite vigilance de Thomas Gimie et cela semble faire les affaires de tout le monde !

Le heads-up, une fois n’est pas coutume, aura été de très courte durée. Dès la première main, sur un tableau ouvert J 5 3 9, les joueurs partent à tapis et Phil ouvre J 9 pour deux top paires et Andre ne joue plus beaucoup de cartes avec son K 5 ! La fin est proche et la river est un 3 qui ne change rien. Phi Huxley est le champion du Main Event WOSPC 50 !

L’expression de soulagement se lit sur le visage de Phil Huxley lorsque la croupière délivre la dernière carte du board qui lui offre la victoire

 

Andre Marques est runner-up du Main Event, plus grosse performance du Portugais

Andre Marques est un superbe runner-up qui vient immédiatement féliciter son adversaire.

 

Monsieur Jean-Alexandre Bauchet vient féliciter le vainqueur qui porte la bague. L’Anglais réalise sa plus grosse perf en live également.

 

Le making of de la photo de la victoire

 

Les mots du vainqueur

Phil Huxley s’est confié à la presse quelques instants après son sacre. Florilège d’un nouveau millionnaire.

« Je joue depuis 15 ans au poker.  C’est ma plus grosse performance ici. Je n’ai jamais été assez bon pour percer comme professionnel, mais jamais assez mauvais non plus pour être broke ou bustos. Je suis un joueur semi-professionnel et j’en vis depuis une dizaine d’années. »

« J’ai été quelques années journalistes pour la BBC, je racontais des histoires à propos de drôles d’animaux ou de gens bizarres. »

« C’est ma première fois à Marrakech, et ma seconde seulement au Maroc. Je suis arrivé jeudi soir et je repars demain matin (lundi matin ndlr) alors je crois que je vais devoir revenir car je n’ai pas eu le temps de visiter la ville du tout ! J’ai passé mon temps à jouer au poker, mais je ne vais pas me plaindre au vu du résultat. »

« Avec mes dollars partypoker, je pouvais buy-in directement le tournoi et j’avais le choix entre Marrakech et Rozvadov, alors, no offense pour Rozvadov mais j’avais envie d’une destination plus exotique et j’ai choisi de venir ici. Le casino est magnifique et cette table en bord de piscine sous ce dôme est tout simplement somptueuse. »

« J’avais prévu en cas de bad beat ou d’élimination précoce de plonger directement dans la piscine depuis ma chaise mais je n’en ai pas eu l’occasion. »

 

 

Le Main Event WSOPC 50 en chiffres

La participation s’élève à 359 entrées, dont 129 re-entrys, soit un total de 230 joueurs uniques. Les re-entrys auront pesé pour plus de 35% dans le prize-pool, ce qui est conséquent.

L’ensemble des sides du festival aura connu une participation conséquente, transformant en succès le pari du casino de Marrakech d’organiser, et c’est une première, deux éditions d’un WSOP Circuit dans la même année !

 

 

Résumé de la table finale

La journée a démarré avec 16 joueurs. On retrouvait parmi eux 8 Français, 3 Espagnols, 2 Allemands, 1 Portugais, 1 Anglais et 1 Marocain.

Dès le premier niveau, Giovanni Rosadoni rend les armes, rapidement suivi par Alexis, Ali Mechiche et Jose Reconquista.

Karim Abgar sera le suivant, éliminé par David Vergnes qui poursuit son bon tournoi. Pendant ce temps, Geiger est passé en mode push or fold et parvient à faire fructifier son tapis de la sorte, tout en éliminant Franck Lelong en 10ème place. Son compatriote Allmrodt aura moins de chance et se fera sortir juste avant par l’Espagnol Tsunamy.

Ils sont désormais 9 à former la table finale, celle qui sacrera le vainqueur de ce Main Event WSOPC 50.

Le niveau d’expérience est relativement faible et cela retient peut-être un peu l’action. Le premier éliminé de cette ultime table ne le sera qu’au bout de quasiment deux heures de jeu et il s’agit de Sammy Berrehail, plus riche de 105 000 dirhams.

Un autre Français disparaît dans la foulée et on commence dès lors à se demander si un représentant tricolore peut aller au bout. En tout cas, Souhayl Fjer quitte le tournoi en 8ème place, expédié dans le rail par l’Anglais Huxley. L’Allemand Geiger coule à son tour avant la pause dîner.

Le retour de digestion s’avère en revanche fatal à deux joueurs que tout le monde imaginait bien aller encore plus loin dans ce tournoi. En quelques minutes, ce sont Anthony Marchetti puis Javier Tsunamy qui sortent, éliminés respectivement par Huxley et Vergnes.

Le podium mettra davantage de temps à se dessiner et il faudra attendre la sortie du dernier Français pour connaître les ultimes finalistes. Vergnes aura montré un beau poker mais Huxley avec les As puis Marques auront raison de la résistance de l’Albigeois.

Puis tout s’enchaîne très vite, avec la sortie en troisième position du discret Romi. Après un nouveau break pour sceller un deal, le heads-up démarre et se disputera… en une main ! Avec deux paires turn, Phil Huxley devance Andre Marques et s’impose sur ce field de 359 entrées, pour remporter le plus gros titre de sa carrière.

La table finale, avec les 9 finalistes, plus une invitée, venue soutenir son papa. Saurez-vous la retrouver ?

 

Résultats complets des places payées

 

Rang Joueur Gain
1 Phil Huxley 947 780 MAD*
2 Andre Marques 732 220 MAD*
3 Romi 455 000 MAD
4 David Vergnes 330 000 MAD
5 Javier Tsunamy 255 000 MAD
6 Anthony Marchetti 195 000 MAD
7 Florian Geiger 155 000 MAD
8 Souhayl Fjer 125 000 MAD
9 Sammy Berrehail 105 000 MAD
10 Franck Lelong 88 000 MAD
11 Michael Allmrodt 75 000 MAD
12 Karim Abgar 65 000 MAD
13 Jose Luis Reconquista 65 000 MAD
14 Ali Mechiche 56 000 MAD
15 Alexis 56 000 MAD
16 Giovanni Rosadoni 48 000 MAD
17 Said El Yousfi 48 000 MAD
18 Mohamed Lahlou 41 000 MAD
19 Mehdi Senhaji 41 000 MAD
20 Thomas Meignan 41 000 MAD
21 Mounim Kaddouri 35 000 MAD
22 Martin Muslow 35 000 MAD
23 Mickael Erbil 35 000 MAD
24 Kamal Sefrioui 30 000 MAD
25 Zahir Messouat 30 000 MAD
26 Evangelos Bechrakis 30 000 MAD
27 Francisco Vargas Jimenez 30 000 MAD
28 Jesper Witved 30 000 MAD
29 Simon Folgado 30 000 MAD
30 Eric Bourdin 30 000 MAD
31 Mostafa El Belkhayate 30 000 MAD
32 Eric Aittaleb 27 000 MAD
33 Sarah Herzali 27 000 MAD
34 Abdel Douair 27 000 MAD
35 Paul Lozano Martin 27 000 MAD
36 Michel Molenaar 27 000 MAD
37 Brahim Hajji 27 000 MAD
38 Najib Bennis 27 000 MAD
39 Axel Selim Jacquin 27 000 MAD
40 David Tavernier 25 000 MAD
41 Rakesh Lalwani 25 000 MAD
42 Xavier Mouysset 25 000 MAD
43 Fadhil Farag 25 000 MAD
44 Nicolas Giannotti 25 000 MAD
45 Arnold Guetta 25 000 MAD
46 Michael Rodrigues 25 000 MAD
47 Mourad Falfoul 25 000 MAD
  • : montant après deal conclu en heads-up

 

Le mot de la fin

Une nouvelle fois, Marrakech a montré de quoi elle était capable et le casino et le Palace Es Saadi et leurs équipes ont su organiser un festival de grande qualité. Jean-Alexandre Bauchet s’est félicité de l’installation de ce dôme en bord de psicine, offrant un site d’exception pour disputer des tables finales. Il nous a promis d’autres surprises à venir.

Et puisque le coverage live est un métier solitaire mais qui se pratique en équipe, on en profite pour remercier les croupiers et les floors, Mika, Thomas and co, Nadia Loutati, pour son sourire et sa bienveillance, partypoker, ses hôtesses et Gaëtan et enfin les collègues de coverage, avec qui on partage des heures intenses de travail (et parfois aussi quelques verres), dans une convivialité fraternelle : Fausto (ClubPoker), Mathieu (Pokernews), Max (LivePoker), Jooles (PMU), sans oublier les photographes du Es Saadi Mohrsine et Mounir.

Choukrane rouya !

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Huit joueurs face à une seule épée

Published

on

C’est à midi, porte de Versailles, que reviendront les 8 finalistes du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour à Paris, mais c’est à partir de 12h30 que vous pourrez suivre en léger différé l’intégralité de cette ultime bataille, sur la chaîne Twitch de Winamax. 

Le vainqueur se verra doté d’une belle épée d’Excalibur, et surtout de 170 000€. Le premier sortant, quant à lui, se contentera d’un très beau chèque de 21 000€. Notre coup de coeur, pour cette finale, est Hugues Girard, très agréable joueur à table, amateur éclairé (comme tous les autres finalistes) et revenu du diable vauvert pour arriver en table finale avec une moyenne raisonnable qui lui permettra de jouer son propre poker.

Photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Jérémy CAUCHARD 44 300 000
Adem AGOUDJIL 29 975 000
Sunday OGUNJOBI 21 975 000
Karim LEHOUSSINE 20 100 000
Hugues GIRARD 18 925 000
Sidoine PACHOT 16 200 000
Cyril BELKEBIR 12 000 000
Denis XIONG 8 950 000

Continue Reading

Autres tournois

[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

Published

on

Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

Continue Reading

Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Et ils ne sont plus que 32…

Published

on

La journée a été longue, porte de Versailles, pour les survivants du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour : débutée à midi pile après l’introduction tripartite des responsables du succès parfait de cet évènement (Thierry Bolleret pour le Club Circus, François Lascourrèges pour Texapoker et Matthieu Duran pour Winamax), elle s’est achevée au moment de l’objectif déclaré, celui d’atteindre 32 joueurs restants.

Avec un payout classique constitué de petits paliers par 100, puis 200€ entre chaque step, pas le moment d’attendre, surtout qu’au vu des quelques 500 survivants du début de journée, beaucoup étaient dotés d’un (tout) petit tapis. Pour ceux qui s’étaient qualifiés via les Day 1 turbo, la bonne surprise était de voir les blindes repartir en 6k/12k/12K, sur un average de 310 000 — bref, de quoi voir venir !

Les 32 survivants reviennent donc en ce samedi avec des rêves de finale, notamment Alexandra Meyobeme, avant-dernière en stack, mais personnalité singulière et attachante que nos confrères de Winamax ont rencontré (à lire, ici !). Car on aime défendre les petits stacks et les joueurs et joueuses hors de l’ordinaire, on vote pour elle…

photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Nom Prénom Statut Jetons
CAUCHARD JEREMY 15 515 000
GANCIERIUS TITAS Red Diamond 15 295 000
BEQQALI JAD Qualifié satellite
Winamax.fr
12 560 000
AGOUDJIL ADEM Qualifié satellite
Winamax.fr
9 855 000
PACHOT SIDOINE 9 100 000
MEUNIER CLEMENT Red Diamond 8 685 000
BERNIERI GIUSEPPE LUCA 7 060 000
BOISNARD THOMAS Qualifié Expresso 6 975 000
XIONG DENIS Qualifié satellite
Winamax.fr
6 625 000
HAMEAU NICOLAS 6 135 000
LABONNE FREDERIC Qualifié Expresso 6 035 000
Pierrot Thomas Qualifié KING5 2021 6 035 000
LEHOUSSINE KARIM 5 800 000
AZRIA RAPHAEL 4 535 000
OGUNJOBI SUNDAY Qualifié freeroll
Marseille
4 450 000
LOUARGANT STEPHANE Qualifié Expresso 4 240 000
SOK BRUNO 4 100 000
GAUCI JEREMY 3 755 000
ABIDI KARIM 3 675 000
DELABRE MAXIME Red Diamond 3 555 000
PALVINI JEREMY 3 440 000
GIRARD HUGUES 3 215 000
VAYSSIERES NICOLAS Qualifié Expresso 2 855 000
GARCIA KEVIN 2 830 000
BELKEBIR CYRIL Qualifié Expresso 2 725 000
RADLOVIC PETAR Qualifié Expresso 2 345 000
LE FRIOUX YANN 2 305 000
PRUCHON ABEL 1 895 000
JOFFROY ROLAND 1 755 000
GADRAT GREGOIRE 1 710 000
MEYOBEME ALEXANDRA 1 700 000
GERBOIN THIBAUD 1 560 000

Continue Reading
Advertisement

Buzz

POKER52 Magazine - Copyright © 2018 Game Prod. Design by Gotham Nerds.