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Portraits / Interviews

Benjamin Chalot revient sur sa victoire historique de 2 millions !

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C’est sur partypoker que se tenait mi-décembre le second plus grand tournoi en ligne de l’histoire, avec un prizepool ahurissant : plus de 21 millions de dollars ! Benjamin Chalot, aperçu aux WSOP avec une belle casquette de capitaine floquée d’un logo Poker Académie (notre partenaire en termes de stratégie poker depuis plusieurs années), a bataillé ferme face aux quelque 21 000 joueurs, et a finalisé un beau deal en heads-up d’une finale relevée où l’on notait un nom bien connu du poker mondial, John Duthie, président de partypokerLive et Advisory Board Member (en compagnie de Mike Sexton et Bruno Fitoussi). Rencontre avec un heureux millionnaire du online.

Pouvez-vous nous décrire quelques coups « clés » de votre tournoi amenant la victoire ? Votre stratégie, votre pensée et votre analyse ?

Avec le recul, il y a deux mains qui m’ont marqué :

– 88. HJ open off 30 BB, CO call off 30 BB aussi, je décide de juste call en SB off 20 BB au lieu de squeeze shove parce que la range de flat de CO me paraissait avoir trop de traps à cause des trois stacks à 20 BB derrière.

Flop : J92ccs Qo 5o

Ça check jusqu’à la river. Le CO décide de miser mi-pot. Je pense qu’il ne se rend pas compte qu’il représente une range de value super étroite. AJ KJ bet flop, AQ KQ turn. QTs peut bet flop. Il représente surtout 55 et il va transformer trop de 22-66 Axs en bluff parce que le board touche sa range perçue de flat de broadways.

Je call et il montre A4ss.

Cette main est importante mentalement parce que j’avais déjà catch ce mec 30 minutes avant et perdu la main. Malgré ça et les enjeux, je suis resté assez lucide et j’ai quand même exécuté le play que je pensais correct. À ce moment-là, je me suis rendu compte que j’étais vraiment dans la zone.

 

-k6ss. Une erreur monumentale qui aurait pu me coûter le titre. En gros, je n’ai pas raise la nuts river. On est 7 left. J’ai 50 BB et je suis second. Le chip leader a 80 BB. Il y a quatre joueurs en dessous de 15 BB. BTN chip leader open BTN je call K6ss SB. AJ8ssh. BTN C-Bet cher 60 %, je call.

Turn 2o. Check, check.

River 2s. Je checke. Y a pas d’intérêt à bet : BTN vs SB il est censé bet assez polarisé dans cette configuration de ranges et surtout une fois qu’il prend ce size flop il arrive pas avec middle paire ou bottom paire qui peuvent call une mise river.

Il arrive avec surtout des airs, de rares Ax et quelques flush.

Il a une range assez polarisée river en fait. Tout ce qu’il va call vs bet va bet lui-même et potentiellement bet/call.

Je check mais là il overbet 15 BB dans 10 BB. Et c’est là que j’ai paniqué. Des fulls sont possibles sur ce board. Mais il check jamais turn des brelans. Le seul full qui fait sens est AA, mais il ne prend pas ce size flop et même xback flop certainement.

Du coup j’ai just call la nuts et il show seconde nut flush. À ce moment, les sommes en jeu m’ont brouillé le cerveau !

 

Comment avez-vous découvert le poker pour la première fois ?

Mes premières vacances en camping avec des potes. On avait 16 ans. Je voulais sortir, ils voulaient jouer au poker. Ils m’ont montré le jeu avec des allumettes en guise de jetons. Autant dire que je ne les ai plus laissés sortir les autres soirs. J’étais séduit instantanément !

 

Comment avez-vous évolué et vous êtes-vous formé ?

J’étais obsédé par l’idée de m’améliorer à ce jeu. Quand j’ai dû trouver mon premier stage en école de commerce, mon unique intérêt était de me mettre dans une situation où je côtoierais les meilleurs. J’ai donc trouvé un stage chez PokerStrategy.com. Là-bas, j’ai rencontré Adil « Siete777 » Sbail – meilleur Allemand en cash-game jusqu’en 1k à l’époque – et Patrick Leonard « pads1161 ».

Et après ça, ça a toujours été ma priorité : m’entourer des meilleurs. J’avais la chance d’être très bon en allemand et en anglais. L’école française était très en retard à l’époque et j’avais rapidement décidé de travailler avec les Allemands.

 

À quel point Poker Académie vous a aidé à évoluer ?

Énormément. C’est à ce moment que la communauté française a rattrapé son retard et j’ai eu la chance d’y avoir accès via la meilleure école de poker française ! J’ai pu échanger avec Zugzwang, Camilero et surtout Clément aka bibibiaaaaatch.

 

Comment s’est passée votre expérience à Vegas lors des WSOP 2019 ?

Très frustrante. C’était la troisième année consécutive où je faisais les WSOP et cette fois on avait un plus grand groupe, avec une villa. Donc logistiquement parlant c’était bien plus agréable, on était dans de meilleures conditions. Pokeristiquement, par contre, c’était frustrant. J’ai bullé deux TF : à une carte près dans le 3k Shootout où dans le dernier HU je pars all-in turn 88 vs KdK sur 8xxddd To river… Jd. Donc une première bullet TF. Deux jours plus tard je m’arrête à 10 left du 1 500 $ KO, 15 minutes avant le début des caméras. Ma famille était bien dégoûtée !

Et enfin je fais 16 left du 10k Bellagio avec 400k à la gagne en fin de séjour.

Bref, c’est pas passé loin trois fois cet été.

Par contre j’ai pu consolider mes liens avec mes potes hongrois high-stakes, joué encore plus cher que l’année précédente et bataillé avec l’élite. C’est pour ces tournois que je joue le live.

 

Quelle différence faites-vous entre le jeu live et online ? En termes de tactique ? De gestion de bankroll ?

Techniquement parlant, ça reste le même jeu, c’est juste qu’il faut assigner des ranges un peu différentes. L’élément random est bien plus important en live. Une différence importante est l’absence de tracker et de données sur les Villains. Du coup, il faut faire soi-même sa propre base de données et rester hyper concentré sur tout ce qui se passe à la table même quand on n’est pas impliqué dans la main.

On peut également beaucoup plus soul read les adversaires : l’aspect dynamique est amplifié et le moindre historique peut être exploité. La réaction des joueurs est plus prévisible, donc on peut jouer plus proche du « perfect poker ». J’ai également commencé à travailler sur les live reads, une facette que j’avais beaucoup ignorée jusqu’à présent.

En ce qui concerne la bankroll, le live est évidemment fait pour prendre des shots. On ne joue qu’un ou deux tournois par jour, donc c’est important de jouer plus cher et c’est aussi bien plus excitant de jouer quand il y a un million à la gagne ! Après, j’ai la chance de pouvoir vendre n’importe quelle action et de swap avec des joueurs excellents. C’est hyper important de jouer en live en équipe vu la hauteur des investissements. Les swaps bien placés sont cruciaux ! Que ce soit pour la bankroll ou pour la santé mentale…

 

Avez-vous eu des modèles dans le poker ? Des idoles ? Une team ?

Des modèles dans le style Phil Ivey ou Antonius, pas vraiment. Par contre j’ai eu des mentors sans qui je ne serais pas là aujourd’hui. Je pense surtout à ma rencontre avec Siete777.

Il y a aussi des noms de coachs poker dont les vidéos ont chamboulé mon jeu : sauce1234, Krabs et Doug Polk. Deux joueurs que j’estime énormément aujourd’hui sont Petrangelo et Chidwick. Ces mecs sont des phénomènes du jeu.

Mais c’est surtout être en team qui est le plus important. Si Clément et moi nous ne nous étions pas rencontrés, n’avions pas été aussi compétitifs l’un envers l’autre et aussi solidaires, on n’en serait clairement pas là aujourd’hui. Créer notre team AimTheMillions a aussi joué un rôle crucial. Pour créer la meilleure team de MTT française, on est obligé d’être hyper exigeant envers soi-même. Comment pourrait-on donner de l’edge à nos gars sans rester en avance, sans être les plus bosseurs, sans être les plus rigoureux, sans être les plus ouverts d’esprit ?

 

Quel est votre programme à venir après une telle victoire ?

Bosser mieux, m’améliorer et jouer encore plus cher. Mon but, personnellement, est de jouer les 100k live. Et en ce qui concerne ATM, d’apporter encore plus de valeur à nos gars. On va repartir en bootcamp poker avec Clément, s’isoler tous les trois-quatre mois pour étudier le jeu intensément. On ne partagera nos secrets qu’avec nos gars [rires] !

 

Avez-vous encore des rêves poker ?

Oui. Mon rêve de gosse était d’être un champion (sportif). Je considère le poker comme un sport. Un joueur est un champion quand il a prouvé sa régularité. Ce score est une très belle perf, mais je n’ai encore prouvé aucune régularité en high stakes et n’ai jamais joué de 25k ni de 100k. Concrètement, un heads-up contre Chidwick sur un 100k live, ce serait quand même le kiff ultime !

 

À partir de quel moment pensiez-vous avoir la victoire en ligne de mire ?

La victoire jamais, mais le gros score, à 10 left. Depuis 24 left, j’oscillais entre 10 et 25 BB et puis en demi-finale, j’ai joué un coup où je me suis rendu compte que j’étais dans un sick spot.

Je défends JTo BB vs BTN. T7x98. Check, check flop. Je bet 60 % turn, il call. River, je check, il turn A8o en bluff.

À ce moment-là je passe à 50 BB et large chip leader de ma table. Avec trois ultra short-stacks restants et un palier à 130k, j’ai pu voler plein de petits pots. Une fois que la bulle de la TF éclate, je chatte le seat draw sur le chip leader et je suis deuxième loin devant le troisième, avec quatre stacks en dessous de 15 BB. À ce moment-là, j’ai compris que je ferais rarement moins bien que 5e. Et quand j’ai regardé le prix de la 5e place… Irréel !

 

ENCADRÉ

  1. frenchsniperrr – 2 259 113 $
  2. Lucio – 2 222 511 $
  3. nomeansyes – 1 370 850 $
  4. Rank 1 Global – 1 107 225 $
  5. John_Duthie – 869 962 $
  6. Cloudking – 659 062 $
  7. PalPal012015 – 474 525 $
  8. BillKluka – 316 350 $

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Portraits / Interviews

Vincent Reynaert lance le média « Les Enjeux »

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Vincent Reynaert, ancien de PMU Poker et du Groupe Barrière, vient de lancer un média pas comme les autres : Les Enjeux, une plateforme qui analyse un monde du gaming en pleine mutation. Rencontre.

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours dans le monde du gaming ?

J’ai découvert l’univers du jeu en 2010, à un moment clé : celui de l’ouverture du marché français. À l’époque, tout était à construire. C’est dans ce contexte que j’ai rejoint Everest Poker, pour développer les partenariats sur un marché qui s’inventait chaque jour. C’était une période excitante, un peu folle aussi, avec beaucoup d’expérimentations et une vraie effervescence autour du poker en ligne.

Un peu moins de 2 ans plus tard, j’ai rejoint le PMU. 8 années passionnantes pendant lesquelles j’ai eu la chance de travailler sur le développement du poker dans une entreprise dont ce n’est pas le coeur de métier. C’est à ce moment-là qu’est né le France Poker Open (FPO), un circuit que nous avons créé avec l’ambition de surfer sur l’ADN poker live, la marque de fabrique de PMU Poker.

En 2020, j’ai intégré le groupe Barrière pour piloter le développement de leur offre digitale. L’objectif : préparer le futur des casinos physiques dans un monde de plus en plus connecté. Et juste avant de lancer Les-Enjeux.com, j’ai occupé le poste de directeur marketing et communication chez Texapoker, une aventure courte mais intense, au cœur de la plus belle scène du poker live. Ces expériences m’ont donné une vision globale du secteur, à la fois côté opérateurs, événementiel et communication et surtout une conviction : celle que l’industrie du jeu a besoin d’être mieux racontée.

Quelle est la volonté derrière “Les Enjeux” ?

Le jeu est un secteur fascinant, en pleine mutation. On assiste à une recomposition de fond : des acteurs comme Winamax ou Betclic ont complètement bouleversé les codes, les casinos physiques amorcent une transition vers le digital, la filière hippique doit se réinventer pour séduire une nouvelle génération de joueurs, et la régulation évolue vers plus d’ouverture, notamment avec la possible arrivée des casinos en ligne, le jeu est de moins en moins un tabou.

Bref, c’est un moment charnière. Et pourtant, il n’existait pas de média francophone pour documenter ces transformations. Les informations circulent, mais souvent de façon éclatée, entre des communiqués institutionnels, des sites d’actualité très spécialisés ou des analyses en anglais.

Avec Les Enjeux, on veut justement combler ce vide. Notre ambition est de devenir un point de convergence : un lieu où les différents acteurs, opérateurs, fournisseurs, régulateurs, start-up, juristes, etc. peuvent se retrouver, échanger, comprendre les grandes tendances, et surtout prendre du recul sur leurs métiers.

C’est aussi un média qui parle à tous les passionnés de jeux, pas seulement aux professionnels. On veut raconter les succès, les innovations, les débats, mais aussi les enjeux humains, économiques et sociétaux derrière cette industrie souvent caricaturée.

Que va apporter une telle publication en ligne, et quelle équipe va y travailler ?

Aujourd’hui, dans le monde francophone, il n’y a pas de média de référence capable de couvrir l’ensemble de l’écosystème du jeu, comme le font des titres anglo-saxons tels que iGaming Business ou EGR.
Nous, on veut occuper cette place.

Notre couverture sera large : la France, bien sûr, mais aussi la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, et une partie de l’Afrique francophone, notamment le Maroc, où l’activité casino et hippique est très dynamique. L’idée, c’est de créer un réseau francophone du jeu.

Mais au-delà de l’actu, Les Enjeux veut surtout changer la perception du secteur. Trop souvent, le jeu est résumé à ses excès ou à ses risques, alors qu’il s’agit d’un univers d’innovation, de savoir-faire et d’excellence française. Des milliers de personnes y travaillent, des start-ups y inventent la tech de demain, des groupes investissent dans la RSE, la data, la sécurité ou la formation.

Pour construire ce regard global, je m’entoure d’experts : des avocats fiscalistes, des consultants spécialisés, des technophiles, des pros du casino, du poker ou du pari hippique. Ce sont eux qui apporteront la rigueur, la crédibilité et la diversité de points de vue.

Et enfin, un point qui me tient à cœur : Les Enjeux veut aussi inspirer. En mettant en lumière les réussites, on espère attirer de nouveaux talents, de nouvelles idées et de nouvelles énergies vers le secteur.

Quelle est votre vision du jeu à 1, 5 ou 10 ans en France et en Europe ?

La France, c’est un marché paradoxal : très encadré, parfois rigide, mais incroyablement riche. On compte plus de 200 casinos, soit le maillage le plus dense d’Europe. On a deux opérateurs historiques, la FDJ et le PMU, qui ont su se réinventer pour devenir de véritables acteurs digitaux et européens. D’ailleurs, la FDJ vient de franchir un cap avec le rachat de Kindred Group, propriétaire d’Unibet : un signal fort de l’ambition française.

Dans les cinq prochaines années, on va assister à une recomposition majeure du paysage du jeu en ligne. L’ouverture du marché des casinos en ligne est, à mon sens, inévitable. La vraie question, ce sera : sur quel modèle ? Et avec quelles garanties de protection et de responsabilité ?
Plusieurs visions vont s’affronter : celle des opérateurs terrestres, celle des acteurs déjà en ligne, celle du régulateur, du politique et des moralisateurs… Ce sera un moment clé, comparable à ce qu’a été l’ouverture du marché des paris en 2010.

Sur le long terme, je crois que le secteur va continuer à se professionnaliser et à s’ouvrir. On va vers un écosystème plus mature, plus connecté à la tech, à la data et à l’expérience client. Et je pense aussi qu’on va assister à une forme de réconciliation entre le jeu et la société. Parce que le jeu, au fond, c’est aussi du divertissement, de la culture, et parfois même du patrimoine.

Et nous, chez Les Enjeux, notre rôle, c’est de raconter cette évolution, d’en décrypter les ressorts et d’en faire un sujet de société à part entière.

(crédit photo : Audran Sarzier)

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Portraits / Interviews

Rencontre : Fivebet, poker et vision d’avenir avec Thomas Gimie

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Alors que le poker live connaît un nouvel essor en France, certains acteurs se démarquent par leur énergie et leur volonté de dynamiser le milieu. C’est le cas de Fivebet, une jeune structure qui s’impose peu à peu comme un nom à suivre dans l’univers du poker live. À sa tête, Thomas Gimie et benjamin Camps, passionnés de la première heure, entendent proposer une expérience différente : plus humaine, plus structurée, et résolument tournée vers les joueurs.

  • Pouvez-vous présenter votre société et vos activités, ainsi que votre parcours dans le poker ?

Avec benjamin, mon associé et co-fondateur, on s’est rencontrés il y a plus de 15 ans, et on a eu une carrière qui nous a fait beaucoup travailler ensemble, même si on était dans des endroits différents. On travaillait dans les tournois, partout dans le monde, et un peu à tous les postes.

Benjamin a pris des postes à plein temps, et moi, j’ai toujours été très indépendant en étant sur des tournois dans un cadre plutôt événementiel ! J’ai finalement dirigé beaucoup de tournois avant de monter Fivebet avec Benjamin.

  • Comment interagissez-vous avec vos équipes, celle du casino et celles de Winamax ?

C’est une bonne question ! Mon rôle ici est d’être l’intermédiaire entre tout le monde. Légalement, l’organisateur, c’est le casino. Winamax est le sponsor propriétaire de la marque avec son cahier des charges et ses process, tandis que moi, je suis là pour que tout le monde puisse marcher main dans la main, et réaliser l’objectif qu’on a tous, c’est-à-dire régaler les joueurs et créer des événements qui fassent date !

Moi, j’amène tous les extras poker. Christophe (le responsable du casino) de son côté a aussi d’autres extras comme la sécurité, les barmans… Au niveau des employés de jeu, on a 250 personnes supplémentaires que je manage pour le compte de Christophe, en vue d’assurer l’événement de Winamax.

  • Quels autres grands évènements organisez-vous dans l’année ?

Ici, on a au moins deux rendez-vous importants par an, qui sont les Swiss Poker Series mais aussi les Kill Tilt Poker Series. Ce sont des festivals qui fonctionnent vraiment bien.

Aussi, il y a une stratégie d’événements qui se veulent très gros et très ambitieux, mais il y a aussi des ambitions plus humbles qui sont d’aller combler des territoires qui sont en manque de poker. C’est ce qu’on essaye aussi de faire avec d’autres marques dans d’autres endroits de France où il y a une demande, mais très peu d’offres.

  • Avec la prééminence de Texapoker dans le live, comment avez-vous trouvé votre place et qu’apportez-vous comme savoir-faire ?

Le but était de développer une nouvelle part de marché, plutôt que d’essayer d’en grignoter à TexaPoker, et je crois que c’est ce qu’on a fait ! Soit on est allé faire du poker d’une autre manière dans des établissements qui en proposaient déjà, soit on est allé en faire dans des casinos qui n’en faisaient tout simplement pas. Tu vois par exemple, on ne travaille pas sur des casinos qui travaillaient avec TexaPoker avant qu’on arrive, ce qui fait que la concurrence est bénéfique pour le marché puisqu’on fait grossir le gâteau ! C’est notre approche des choses…

Nous ne sommes pas sur la multiplication du volume, et nous n’avons pas non plus pour objectif de décliner des produits qui sont les mêmes partout. Comme on est une jeune entreprise, on essaye de valoriser notre flexibilité et de développer des produits sur mesure en fonction d’un site. Le but est de mettre un peu d’âme dans tout ça !

 

 

 

Crédit photo : Caroline Darcourt 

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Portraits / Interviews

Rencontre : Christophe Guerin, au cœur des opérations du casino d’Aix-les-Bains

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À l’occasion du WPO d’Aix-les-Bains organisé par Winamax, nous avons pu nous entretenir pendant quelques minutes avec Christophe Guerin, responsable du Casino Grand Cercle. Entre tradition, innovations et passion pour le poker, il nous partage sa vision du métier, et les coulisses de l’organisation d’un événement d’envergure.

  • Pouvez-vous nous présenter votre casino, son offre de jeu et plus particulièrement de poker pendant l’année ?

Au niveau du poker, on a un tournoi mensuel en partenariat avec Fivebet. On s’occupe de l’organisation et de la communication par rapport à ce tournoi. On travaille avec Fivebet depuis deux ans et demi à peu près. Niveau cash game on a trois tables à l’année, et c’est principalement ce qu’on propose chez nous niveau poker. On a reçu aussi Pokerstars, et le Swiss Poker Series.

Notre société existe depuis 1824, et le casino a été construit en 1849, il fait entre 12.000 et 13.000 mètres carrés de surface développée. En offre de jeu, on a 223 machines, et 8 tables de jeu !

  • Comment s’est noué votre partenariat avec Winamax pour le WPO ? Dans quelle stratégie locale et nationale cela s’inscrit-il ?

Grâce à des contacts que Thomas avait déjà chez Winamax, on a discuté de manière ouverte avec eux pour savoir s’ils avaient de la place dans leur calendrier pour pouvoir organiser un tournoi majeur chez nous.

Ça a pris quelques mois, et on a fini par rencontrer les propriétaires de Winamax (Alexandre et Christophe). On a essayé de mettre en avant notre ville qui n’est pas une très grosse ville de province, mais avec un fort potentiel. Après avoir argumenté et plaidé en faveur du casino qui est l’un des plus beaux de France, de par sa localisation, son accessibilité et son architecture, les responsables de chez Winamax ont finalement été convaincus.

Je savais que ça pouvait être un succès et qu’on pouvait mettre tous les moyens nécessaires pour organiser un événement comme le WPO, mais aussi avoir la capacité d’accueillir un très grand nombre de joueurs.  La qualité du site n’allait pas décevoir, c’était une certitude. On a donc tout mis en œuvre pour accueillir Winamax au mieux !

Pour la démarche nationale, on reste un casino régional et nous n’avons pas encore d’ambition nationale.

  • Quels sont les points forts de votre casino et son accueil joueur ?

Le point fort du casino, c’est réellement la qualité du bâtiment, mais aussi l’offre de jeux puisqu’elle est quand même très conséquente au niveau des machines. On a une diversité de jeux qui arrive à satisfaire 95 % des joueurs.

De plus, on dispose d’un restaurant qui est tout à fait exceptionnel. On a plusieurs salles de réception et nos salariés sont parfaitement formés à l’accueil et à l’orientation des clients. On a également une offre hôtelière qui est plutôt très satisfaisante, avec SPA et piscine. On profite aussi du plus grand lac naturel de France qui se trouve juste à côté, donc on a une qualité de vie qui est très intéressante, même pour quelqu’un qui voudrait juste venir quelques jours, c’est vraiment sympa !

  • Quels sont vos prochains grands évènements pour nos lecteurs qui souhaiteraient découvrir votre établissement ?

Les chalets en décembre ! On monte une structure en extérieur pour l’hiver avec DJ, restauration, bar… C’est un immense chalet festif avec une offre alimentaire importante et plusieurs bars ! Il est possible de boire du vin chaud, ou encore de manger des huîtres, et ce, en étant à proximité du casino !

En dehors de ça, à l’année, on organise des pièces de théâtre, des spectacles, et il y a à peu près 150 jours d’animation par an au casino ! Un jour sur trois, vous pouvez donc profiter d’une animation chez nous.

 

 

Crédit photo : Gema Cristobal 

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