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Portraits / Interviews

Adrian Mateos dégrippe la machine

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En l’espace d’un mois, Adrian Mateos a enchaîné quatre ITM, pour trois victoires et une troisième place, aux partypoker Millions Bahamas et à l’EPT Prague. S’il est vrai que le Team Pro Winamax nous a habitué à des performances pantagruéliques, celui que l’on surnomme « la Maquina » semblait néanmoins connaître quelques grippages en 2019… Avec cette passe de quatre réalisée lors de tournois de standing international, au field massif et de grande qualité, le prodige espagnol remet les pendules à l’heure et s’affirme un peu plus comme l’un des patrons du poker High Stake mondial. Retour sur l’un des joueurs les plus talentueux de sa génération.

A cheval sur deux continents, l’incroyable good run d’Adrian Mateos ne connaît ni frontière, ni repos. Des Bahamas à la République tchèque, le joueur semble passer sans difficulté aucune du climat tropical des Caraïbes au froid austère des plaines glacées d’Europe centrale.

Avec trois titres et un podium, Adrian Mateos frappe un grand coup. Le buy-in moyen sur ces quatre tournois s’élève à un peu plus de 25 000 dollars et son gain moyen sur ces événements s’élève à près de 560 000 dollars ! N’en jetez plus, les chiffres sont affolants. A tout juste 25 ans, Adrian flirte déjà avec la barre des vingt millions de dollars de gain en tournoi live !

Déjà propriétaires de quatre breloques estampillées WSOP et EPT, Adrian a commencé par compléter sa collection aux Bahamas, à l’occasion des partypoker LIVE MILLIONS Caribbean Poker Party. Dans l’enceinte du Resort Baha Mar, à Nassau, capitale de l’archipel des Bahamas, Adrian s’adjuge coup sur coup le High-Roller à 25 500 $ et le Main Event à 10 300 $.

Cette double victoire en l’espace d’une semaine intervient alors que le joueur semblait connaître une traversée du désert. De son propre aveu, Adrian estimait être au creux de la vague en cette fin d’année.

« Cette victoire est particulière parce qu’elle intervient à un moment difficile de ma carrière. » confiera le Team Pro Winamax à l’issue de son double succès bahaméen. « Je vivais le plus gros downswing de ma carrière je pense et c’est incroyable d’enchaîner deux succès dans une période si difficile. Je n’ai jamais perdu la confiance dans mon jeu et ce succès fait un bien fou au moral ! ». Et au portefeuille, puisque cette double victoire lui rapporte environ 1 700 000 dollars. De quoi payer quelques cocktails sur la plage…

Retour sur un mois de folie

La renaissance prend forme lors du High Roller, un format que Mateos connaît très bien et sur lequel il a réalisé ses plus grandes performances. Devant un parterre de 125 concurrents, Adrian parvient à se hisser jusqu’en finale. Oui mais voilà : c’est bien sur les dernières marches qu’Adrian a tendance à trébucher ces derniers mois. Avec le cinquième tapis à l’entame de la table finale, le joueur espagnol voit enfin les cartes tourner en sa faveur, à l’instar de cette quinte trouvée runner runner face à Michael Zhang dès les premières mains de la finale.

Après l’élimination du Britannique Fraser en troisième place, Wilson et Mateos décident de s’accorder sur un deal, autorisé dans ces contrées exotiques. Si l’Américain possède environ 80 % des jetons en jeu, il décide de composer face au talentueux Adrian. Il faut dire que le meilleur résultat de Wilson en tournoi live est un gain de 65 000 dollars. Un complexe d’infériorité parfaitement légitime face à l’ogre ibérique est probablement à l’origine de ce deal très équilibré, puisque Brock repart à la maison avec 619 536 dollars garantis et que Mateos s’assure de son côté 520 464 $. Le trophée se joue sur quelques coins flip en faveur de l’Espagnol, vainqueur du tournoi mais avec un gain inférieur à son dauphin ! Mais l’essentiel était probablement ailleurs pour Adrian, qui renoue enfin avec la victoire après une disette qui aura duré un an et demi, sa dernière victoire sur le circuit remontant à juillet 2018.

Dès le lendemain de cette victoire, le joueur est à nouveau en lice sur le Main Event, tournoi sur lequel là encore Adrian a su adopter la bonne attitude face à de coriaces adversaires très actifs. Après les éliminations en demie-finale de redoutables prétendants à la victoire finale, comme Ryan Riess (13ème), Alex Foxen (12ème), ou le pro partypoker Philipp Gruissem (9ème), Mateos fait le dos rond face aux incessantes agressions de Chris Hunichen. Ce dernier possède environ 75% des jetons lorsque le podium est connu ! Mais les stacks s’équilibrent finalement et au retour d’un break, les trois joueurs annoncent avoir conclu un deal à l’ICM, parfaitement légal et homologué par l’organisation. Chris Hunichen s’octroie la part du lion avec 1 097 195 dollars, laissant à Adrian 1 062 805 $ et à Van Blarcum 970 000 $. Le titre allait donc se jouer pour la gloire et un enjeu de 100 000 $ tout de même. Le dénouement est dès lors rapide et de peu d’incidence et la victoire revient à Adrian, qui aura donc connu coup sur coup deux victoires à l’issue de négociations et d’un arrangement !

A noter également que le joueur espagnol n’aura éliminé qu’un seul adversaire lors de cette table finale, lors du heads-up évidemment.

A peine le temps de prendre quelques jours de repos à la maison et voilà Adrian Mateos de nouveau sur les routes du circuit. Destination Prague cette fois, pour un grand classique de l’hiver européen. La République Tchèque a toujours été une terre de poker et les projets pharaoniques de Leon Tsoukernik à Rozvadov et plus récemment à Prague ne font que renforcer cette tendance. Et dès son arrivée dans la capitale tchèque, Adrian nous refait le coup ! Devant un field limité mais très dense, le Team Pro Winamax remporte son troisième trophée de suite, le premier de ce festival. Si le gain est moindre, là encore, l’essentiel est ailleurs. Le retour en forme se confirme, dans une ambiance parfaitement opposée à ce qu’Adrian a connu aux Bahamas. La confiance est de nouveau à son maximum, avec des résultats qui s’enchaînent. Et pour conclure ce retour en grâce, Adrian signe un nouveau résultat quatre jours plus tard, en se hissant sur la troisième marche du podium du Super High Roller, un tournoi monstre à 50 000 euros de buy-in, réservé à l’élite la plus fortunée du poker international. Mais cette fois, la victoire se refuse et Mateos doit se contenter du bronze. Il est vrai qu’il avait fort à faire face à Bertrand Grospellier, runner-up et renouant également avec des résultats dignes de son standing, et Stephen Chidwick, numéro 1 mondial au classement GPI.

Un bilan plus que positif

Adrian s’est imposé sur les plus grandes tables de la planète poker : il a ainsi remporté au moins un titre majeur dans les principales capitales du jeu de la planète, comme Monaco, Macau, Vegas, Marrakech ou encore Deauville. Il s’est également imposé dans des circonstances qui lui tenaient particulièrement à cœur, comme sa victoire « a casa » à Madrid pour son premier tournoi live en 2012 ou lors du Main Event du Sismix 2018, tournoi emblématique de son sponsor historique, Winamax.

Adrian Mateos s’est frotté aux meilleurs. Et l’a très souvent emporté, montrant ainsi qu’il savait parfaitement gérer la pression et la concurrence. Ainsi de ses dernières tables finales à Prague, où il s’est retrouvé face à Bertrand Grospellier (deux fois), le Français qui affiche lui aussi un retour en grande forme, Steve O’Dwyer, l’Américain aux 30 millions de dollars de gain en tournoi ou encore l’Anglais Stephen Chidwick, numéro 1 mondial au classement GPI et véritable épouvantail de cette année 2019 avec six titres à son compteur !

A Nassau, la concurrence avait été tout aussi rude et ses adversaires n’étaient pas venus pour les plages ou les fiestas déjantées qui ont fait la réputation de la destination caraïbéenne. Avec des noms tels que Davidi Kitai, un autre Team Pro Winamax, le Français Benjamin Pollak, habitué des High-Rollers, les Américains William Foxen (numéro 2 mondial au dernier pointage GPI juste devant… Adrian Mateos !) et Ryan Riess, champion du monde WSOP, auxquels on se doit d’ajouter le toujours redoutable contingent allemand (emmené par Rainer Kempe, Philipp Gruissem et autres Manig Loeser), le spot balnéaire n’avait décidément rien d’une sinécure !

A 25 ans, quelle suite va désormais connaître sa carrière ?

Déjà en tête de la fameuse All Time Money List de son pays depuis 2017, Adrian conforte sa position, avec quasiment huit millions de dollars de gain d’avance sur son dauphin, le légendaire Carlos Mortensen. La place bronzée revient pour le moment à Sergio Aido, très ami avec Adrian sur le circuit et en dehors, et également très performant en 2019, avec notamment une victoire au Super High Roller sur l’EPT Monte-Carlo en avril dernier pour un gain de plus de 1,7 millions de dollars !

Au niveau mondial, ces performances permettent à Adrian d’intégrer le top 30 des plus gros gains de l’histoire du poker. Il dépasse désormais des joueurs qu’il croise régulièrement aux tables high-stake de la planète, comme le Russe Igor Kurganov, l’Allemand Dominik Nitsche ou l’Américain Jason Mercier. En ligne de mire, et une fois dépassée la barre symbolique des vingt millions de dollars de gain en tournoi, figurent désormais les Allemands Christoph Vogelsang (21ème place), Rainer Kempe (24ème position) ou encore l’Anglais en semi-retraite Sam Trickett (23ème du All Time Money List mondial).

Alors avec un palmarès aussi conséquent à seulement 25 ans, qu’est-ce qui pousse encore le jeune prodige à arpenter la planète poker toute l’année ?

Bien sûr, l’Espagnol a encore quelques trophées et records à aller chasser. Ainsi, un titre de numéro un mondial au classement Global Poker Index (GPI) peut être un objectif majeur, au même titre qu’une triple couronne (c’est-à-dire posséder un titre EPT, WSOP et WPT).

Compte tenu des niveaux de buy-in que le joueur pratique, il peut également viser une place dans le top du top des plus gros gains en tournoi. A l’heure actuelle, c’est l’Américain Bryn Kenney qui trône au sommet de la fameuse All Time Money List avec plus de 56 millions de dollars amassés en tournois live (dont plus de 20 millions glanés lors de sa seconde place obtenue sur le tournoi le plus cher de l’histoire du poker, le Triton Poker Super High Roller Series de Londres cette année, au faramineux buy-in de plus de 1 million de livres sterling).

Mais finalement, le moteur d’Adrian est peut-être tout simplement son appétit insatiable pour la compétition. Cette soif de victoire est en soi une motivation suffisante pour continuer à jouer à ce niveau. Si Adrian est indéniablement doué pour ce jeu, c’est aussi un travailleur acharné qui ne cesse d’améliorer son jeu, d’affiner son analyse, d’étudier les tendances émergentes. Il possède également une hygiène de vie digne d’un sportif de haut niveau lorsqu’il est en compétition. Enfin, il semble évoluer dans un environnement personnel, affectif, familial et amical stable et sain, ce qui contribue grandement à éloigner les sources de stress quotidien.  Il en est de même de son staff professionnel, à commencer par les équipes de son sponsor Winamax, qui gère l’essentiel des questions logistiques et avec lesquelles il passe de longs moments en tournoi ou en séminaire.

Après avoir été un modèle de précocité, Adrian Mateos sera-t-il également un modèle de longévité ? Compte tenu de ce que le joueur a prouvé au cours de ces sept années passées sur le circuit professionnel, on ne peut pas douter du sérieux de la gestion de sa carrière. Dès lors, la question à poser est davantage « voudra-t-il avoir une carrière longue dans le poker ? » que « le pourra-t-il ? ». Choisira-t-il la voie d’un Elky, dont la reconversion des jeux vidéo au poker date déjà de 2005, et qui a récemment retrouvé le chemin du succès aux tables après avoir vécu des années de disette ? Ou optera-t-il plutôt pour celle d’un Fedor Holz qui annonçait en 2016 vouloir prendre du champ avec le poker, à seulement 22 ans, afin de voyager et de diversifier ses activités ?

Les premières échéances de 2020 devraient nous donner quelques indications sur l’avenir du prodige espagnol. Mais au vu des résultats accumulés au cours de sa jeune carrière, et de ses toutes récentes performances, nul doute qu’Adrian Mateos a les armes pour écrire encore quelques pages de l’histoire du poker.

 

La carrière d’Adrian Mateos en quelques chiffres

 

19 984 937 $ de gain en tournois live en carrière

 

2012, l’année de sa première victoire dans un tournoi. C’était à Madrid, lors du tournoi Main Event CNP770, au buy-in de 600 euros. Adrian avait empoché un peu plus de 36 000 euros pour sa performance. Il s’agissait également de… sa première participation à un tournoi puisque le joueur était âgé d’à peine 18 ans !

 

25 ans, l’âge qu’a eu Adrian le 1er juillet dernier

 

17 victoires en tournoi depuis le début de sa carrière en 2012

 

3 bracelets WSOP (Main Event WSOPE 2013 pour 1 000 000 €, Event #33 Summer Solstice WSOP 2016 pour 409 000 $ et Event #15 WSOP 2017 pour 336 000 $)

 

1 victoire EPT (EPT Main Event Grand Final Monte-Carlo 2015 pour 1 082 000 €)

 

 

 

Retour en chiffres sur les quatre performances XXL d’Adrian Mateos

 

Top 10 du Super High Roller partypoker Millions World Bahamas (25 500$ No Limit Hold’Em – 18-19 Novembre 2019)

Entrées : 125

Prize-pool : 3 125 000 $

* après deal

 

Vainqueur : Adrian Mateos (Espagne) – 520 464 $*

 

Runner-up : Brock Wilson (Etats-Unis) – 619 536 $*

3ème : Christopher Fraser (Angleterre)- 326 250 $

4ème : David Eldridge (Etats-Unis) – 255 000 $

5ème : Niall Farrell (Ecosse) – 200 000 $

6ème : Benjamin Pollak (France) – 160 000 $

7ème : Orpen Kisacikoglu (Turquie) – 135 000 $

8ème : Michael Zhang (Angleterre) – 115 000 $

9ème : Darren Elias (Etats-Unis) – 100 000 $

10ème : Jeremy Ausmus (Etats-Unis) – 90 000 $

 

 

Top 10 du Main Event partypoker Millions World Bahamas (10 300$ No Limit Hold’Em – 19-23 Novembre 2019)

Entrées : 948

Prize-pool : 9 480 000 $

* après deal ICM

 

Vainqueur : Adrian Mateos (Espagne) – 1 162 805 $*

Runner-up : Aaron Van Blarcum (Etats-Unis) – 970 000 $*

3ème : Chris Hunichen (Etats-Unis) – 1 097 195 $*

4ème : Scott Wellenbach (Canada) – 650 000 $

5ème : William Blais (Canada) – 500 000 $

6ème : Oleg Mandzjuk (Allemagne) – 350 000 $

7ème : Peter Jetten (Canada) – 250 000 $

8ème : Gregory Baird  (Etats-Unis) – 180 000 $

9ème : Philipp Gruissem (Allemagne) – 140 000 $

10ème : Oskar Prehm (Allemagne) – 100 000 $

 

 

Résultats du High Roller EPT Prague (10 300€ No Limit Hold’Em 8-Handed – 6-7 Décembre 2019)

Entrées : 61

Prize-pool : 591 700 €

 

Vainqueur : Adrian Mateos (Espagne) – 177 500 €

Runner-up : Anton Yakuba (Russie) – 128 400 €

3ème : Derek Ip (Hong-Kong) – 82 840 €

4ème : Vladimir Troyanovskiy (Russie) – 62 720 €

5ème : Bertrand « Elky » Grospellier (France) – 48 520 €

6ème : Tsugunari Toma Japon) – 37 870 €

7ème : Orpen Kisacikoglu (Turquie) – 30 180 €

8ème : Arsenii Karmatckii (Russie) – 23 670 €

 

Résultats du Super High Roller EPT Prague (50 000€ No Limit Hold’Em – 9-11 Décembre 2019)

Entrées : 44

Prize-pool : 2 134 440 €

 

Vainqueur : Stephen Chidwick (Angleterre)- 725 710 €

Runner-up : Bertrand « Elky » Grospellier (France) – 501 590 €

3ème : Adrian Mateos (Espagne) – 320 170 €

4ème : Steve O’Dwyer (Etats-Unis) – 245 460 €

5ème : Jean-Noël Thorel (France) – 192 100 €

6ème : Ben Heath (Angleterre) – 149 410 €

 

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Apo, une équipe au service du poker

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En quelques années, la marque Texapoker, fondée parApo(stolos) Chantzis, est devenue un incontournable du poker hexagonal, jusqu’à devenir quasiment hégémonique depuis la reprise d’activité après la pandémie Covid. Entouré de François Lascourrèges, fidèle depuis des années, et Mickaël Lesage, nouvel arrivant dans la galaxie Texapoker, Apo crée, dirige et assure désormais plus de 1600 tournois par an. Rencontre du triumvirat qui fait battre le cœur du poker français.

Le poker a d’unique qu’il accueille sans différence aucune tous les profils de joueurs, mais aussi d’organisateurs. Souvent attirés par les sirènes du tapis vert, ceux qui en font désormais tourner le business ont un seul point commun, l’amour du beau jeu, et autant de destins que de personnalités. À tout juste 70 ans, Apo en est le plus pur produit: «Je suis un autodidacte qui s’est créé tout seul», confie-t-il. «Je n’ai même pas suivi de formation de casinotier, au départ je jouais pas mal au poker fermé (le Draw), et j’ai gagné quelques tournois en Espagne, avant de me mettre à pratiquer le Limit Hold’em début 2000, puis de fréquenter le casino de Barcelone… Je suis empirique, et j’ai toujours travaillé très simplement. À chaque tournoi, je me fais un petit tableau pour déterminer les besoins en ressources humaines : tant de croupiers, tant de chefs de partie, tant de TD, etc. Je détermine un budget prévisionnel qui me permettra d’atteindre l’objectif. En fait, c’est simple: le cœur de mon métier, c’est de remplir chaque jour les salles.» Bien lui en a pris puisque, depuis le début de l’aventure Texapoker, pas un tournoi n’a fini dans le rouge: «Ma devise, c’est “Un tournoi près de chez vous”, et je ne déroge pas à cette règle. C’est mon système économique, pour que les clients puissent s’y retrouver, sans dépenser trop d’argent dans les hébergements ou dans de la nourriture. Ils peuvent même rentrer chez eux, puisqu’avec le maillage de casinos partenaires sur tout le territoire, ils trouveront un casino à moins de 150km de chez eux.»

L’EXPÉRIENCE POKER À PORTÉE DE TOUS

Ses débuts, comme François Lascourrèges, directeur de production chez Texapoker, Apo les a faits en province, bien loin du brouhaha parisien et des luttes de pouvoir entre casinotiers. Apo vient de Perpignan, d’où il continue de conceptualiser et d’articuler ses centaines de tournois, tandis que François Lascourrèges vient d’un peu plus au nord, en Gironde. C’est dans l’associatif que François Lascourrèges a fait ses premières armes: «Études à Bordeaux en BTS, et avec le temps libre qu’il me restait, j’écumais toutes les associations de la région en tant que jeune joueur passionné. Les casinos commençaient à organiser des tournois dans la région, jusqu’au moment où l’un d’entre eux m’a invité à travailler en tant que croupier extra. Les casinos recrutaient auprès des amateurs de poker pour former des croupiers, et j’ai débuté ainsi vers 2008-2009 en distribuant le jeu à table.» Parallèlement à ses études, il se frotte au cash-game, joueur gagnant aux petites limites, à Gujan-Mestras, puis découvre les tournois live, ne goûtant que peu au online. «J’étais très investi dans le poker associatif, notamment en tant que président du club d’Arcachon pendant cinq ans, jusqu’en 2011.Dans ce cadre, on a créé une sorte de ligue de poker, le 3+3, regroupant tous les joueurs amateurs, et organisé des tournois gratuits dans tous les casinos de la région. L’aventure s’est arrêtée sur le deuxième tournoi à Gujan, lorsqu’il m’a proposé de travailler pour eux. On a fini par se sédentariser à Gujan, qui avait un énorme potentiel, en organisant des freerolls sur place. On m’a ensuite proposé la place de MCD/directeur de tournoi, une énorme opportunité, et avec le travail, ça a payé…» Vient alors la rencontre avec le monde du poker professionnel: premier FPS en 2012 à Gujan, et grâce aux équipes locales, la collaboration avec Apo et Texapoker. La rencontre entre les deux hommes était actée ,et dès 2018, François Lascourrège rejoint à temps plein la structure, quittant un travail sédentaire pour une vie sur les routes, à passer de casinos en clubs de jeux, pour assurer le suivi de production parfait de la marque.

UNE ÉQUIPE COMPACTEET SOUDÉE

Malgré le nombre exponentiel de tournois organisés par sa structure depuis la sortie du Covid, Apo reste confiant quant au fonctionnement inhérent à Texapoker: «La sortie de la pandémie a été un moment clé et un défi vraiment fou pour l’entreprise. On voulait reprendre les tournois et initier le retour du poker le plus tôt possible afin de permettre aux croupiers et aux équipes des casinos de survivre au mieux», résumeFrançois Lascourrèges. «Ça a été un moment clé, où il y a eu beaucoup de débats en interne, mais on en est ressortis encore plus fort. Apo a été le premier à avoir le courage et la détermination de retourner au front, c’était impressionnant. Les croupiers, c’est le nerf de la guerre, car ils sont volatils et voyagent énormément.» Apo plussoie:«On fait travailler un peu moins de 100 croupiers en simultané, à partir d’un pool de 130 à 140, qui inclut le personnel étranger. Il ne fallait pas les laisser sur la touche.» Le facteur humain, depuis, est d’ailleurs devenu la clé de toute entreprise poker: la formation (en interne chez Texapoker, chapeautée par Élodie Martin), mais aussi la gestion humaine, prise très au sérieux avec deux employés dédiés à cette tâche: «L’équipe comprend également Nicolas Pinna, qui s’occupe de tout le back-office web et le suivi réservation, deux responsables des ressources humaines, François Lascourrèges en directeur de production, Florence Mazet à la communication et désormais Mickaël Lesage, directeur d’exploitation.» Mickaël Lesage, justement, vient de rejoindre le navire Texapoker (Apo, quant à lui, parlerait plutôt de voilier, en grand amoureux de la mer), après une belle carrière dans le poker parisien:«J’ai commencé en 2006 au sein d’un cercle de jeux, le Cercle Concorde en tant que croupier poker. Puis j’ai été appelé par unautre cercle, le Cercle Clichy-Montmartre, afin de démarrer une activité poker où j’ai évolué jusqu’au poste de MCD, directeur des tournois. J’ai eu ensuite la chance de pouvoir travailler avec la plupart des acteurs du marché (PMU, WSOP, WPT,DSO Unibet…) et même de voyager afin de me perfectionner dans mon métier. J’ai commencé à travailler avec Texapoker lors d’un Event WSOPC à Cannes en 2017. Ensuite nous ne nous sommes plus lâchés, nous avons travaillé en collaboration durant trois ans sur différents festivals lorsque j’étais MCD au Club Montmartre.»

2023, TOUJOURS PLUS HAUT

Le poste de Mickaël Lesage, qui vient d’être créé en décembre 2022, était indispensable au bon développement de l’entreprise pour l’année qui débute: «Apo m’a proposé d’être directeur d’exploitation de Texapoker en sachant que j’avais quitté mon poste au sein du Club Montmartre. J’ai effectué quelques événements pour Texapoker en ac-ord avec mon ancien employeur et cela s’est toujours très bien passé. Dans l’entreprise, je garde mon poste de directeur de tournoi, mais je suis également en charge de la programmation et de la coordination des événements avec François. Nous collaborons tous les deux étroitement à l’exploitation des licences et partenariats qu’Apo a signés pour le compte de Texapoker.» L’année 2023 s’annonce assez folle en termes de développement et de consolidation du marché pour Apo: «Nous travaillons en France avec 22 casinos et clubs, et nous sommes complets pour toute l’année au minimum. Le seul développement immédiat supplémentaire concerne l’Europe, avecl a Belgique, à Namur peut-être, mais aussi l’Autriche, avec Baden. Notre concurrence est simple et saine: c’est le Barrière Poker Tour, et nous respectons beaucoup leur travail et leur offre. Je préfère avancer de notre côté, dans un écosystème poker qui est sain pour tout le monde.» Il faut dire que l’année 2022, qui vient de se clore, a été riche en émotions: «Les WSOPC à Cannes, par exemple, étaient hallucinants, avec la nouvelle salle à l’étage et sa cinquantaine de tables au lieu de vingt-cinq», se souvient, ému, François Lascourrèges. Une collaboration unique avec le casino cannois dirigé par Alain Fabre, figure attachante et charismatique parmi les casinotiers français: «Avec Alain Fabre,on se connaît depuis des années, et on travaille main dans la main. Les WSOPC 2023, du 12 au 25 avril, devraient aussi beaucoup faire parler d’eux!» sourit Apo. «Quant àSan Remo, on a confié la direction quotidienne à Alex Angossi, pur produit Texapoker, qui travaille depuis six ans en étroite collaboration avec moi. Cette année 2023 va être très belle là-bas: l’IPO, qui a lieu du 1er au 10 mai, mais aussi le WPT Prime, du 5 au 11 juin, ainsi que le DSO du 11 au 16 juillet.» À la clé de l’année à venir, le nouveau deal exclusif à Paris avec le Club Circus qui débute en fanfare dès janvier, avec le WPT Prime, une nouvelle signature qui réjouit toute l’équipe: «Le retour du WPT Prime en France et en Italie, par Texapoker, c’est une nouvelle extraordinaire», ajoute François Lascourrèges, tandis qu’Apo rêve encore et toujours plus haut. «Je veux faire revenir un WPT Global avec le Main Event à 3500€ à Paris. On va également lancer des qualifications dans toute la France avec douze qualifiés pour un package à 12000€ offrant le tournoi du WPT Championship de décembre 2023 au Wynn à LasVegas, à partir de tournois qualificatifs à quelques centaines d’euros.C’est du long terme, avec le WorldPoker Tour, comme avec tous les partenaires avec qui nous travaillons.» Car la force de Texapoker réside également dans sa fidélité à de nombreux acteurs du marché: PMU et Unibet côté online, qui ont vu leur fréquentation exploser depuis deux ans, mais aussi des franchises telles que le WPT, le FPO, les DSO, les satellites pour l’EPT ou les FPS, des casinotiers indépendants ou ralliés à des groupes. «L’important», conclut Apo, «c’est que tout le monde s’y retrouve. Et que l’on travaille tous ensemble dans la même dynamique positive qui nous anime depuis le départ.»

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Barriere Poker Tour

Rencontre avec… Lucille Denos, directrice du poker chez Barrière

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C’est l’un des événements iconiques du poker hexagonal qui revient enfin au-devant de la scène : le Barrière Poker Tour, fort de ses cinq étapes en 2023, fait beaucoup de bien à la communauté poker. En alliant, comme le Groupe Barrière sait si bien le faire, excellence de l’accueil hôtelier et savoir-faire humain aux tables, le BPT devrait à nouveau remporter un large succès. Lucille Denos, directrice des tournois Barrière Poker, nous détaille l’offre de cette nouvelle saison.

Quel est le programme de l’édition 2023 du Barrière Poker Tour ?

Le programme 2023 s’inspire des valeurs du BPT de base. Nous gardons le middle buy-in Main Event à 570 € et bien sûr le tournoi Masters à 1 000 €, mais nous ajoutons un Mystery Bounty à 300 € et un « Little BPT » le dimanche. Le BPT sous ses différentes formes existe en France sans interruption depuis 2007. Seul le Covid l’a interrompu pendant deux ans.

Naturellement, nous le reprenons avec des nouveautés qui tiennent compte des nouvelles tendances les plus appréciées des joueurs : satellites win your seat, tournois bounties et des structures et prizepools actualisés en commençant par le principe d’être ITM à la fin du Jour 2 au Main Event. Nous avons ajouté des tournois la journée du jeudi, ce qui permet d’offrir un festival plus complet qui vaut vraiment le déplacement ! Brian Benhamou travaille maintenant avec moi sur le BPT et sera présent pendant les différentes étapes. Enfin, l’une des nouveautés concerne la League Barrière qui est remplacée par un challenge permettant de faire gagner un sponsoring de 15 000 € pour la saison 2024 !

Comment fonctionne votre partenariat avec FiveBet ?

Je connais Benjamin Camps et Thomas Gimie depuis de nombreuses années et je les ai vus grandir ! Je sais que nous avons la même vision du poker et que nous partageons les mêmes valeurs, centrées sur la valorisation des joueurs, ce qui nous permet de continuer à offrir aux joueurs, mais également au personnel, la meilleure expérience possible au sein des établissements Barrière. Nous organiserons deux étapes de leur propre tour : le FiveBet Festival à Deauville et à Paris. Ils seront associés avec nous pour le BPT 2023, et ils ont participé avec Brian et moi-même à l’élaboration du programme. Nous travaillons également ensemble au recrutement des croupiers ainsi qu’à l’aspect « animation » sur les étapes. Le BPT et le FiveBet Festival resteront cependant deux tours de poker bien distincts et complémentaires.

À l’heure où le personnel de table (croupiers, etc.) est rare, comment fidélisez-vous les équipes Barrière ?

Il faut toujours s’assurer que les conditions de base soient correctes. Chez Barrière, les croupiers et floors sont rémunérés en forfait journalier, ils sont nourris et logés. Nous travaillons avec FiveBet sur le recrutement et nous adhérons à leur politique d’élaboration des nouvelles grilles de salaires suite à des évaluations de compétences. La rationalisation du recrutement avec FiveBet permet aux croupiers de mieux enchaîner les différents événements et, ainsi, de nous assurer d’avoir constamment un personnel de qualité irréprochable et les effectifs nécessaires.

Quel regard portez-vous sur le secteur du poker de tournoi en France ?

Le groupe Barrière reste fidèle à sa volonté d’organiser des tournois de poker de qualité dans ses établissements en France et à l’étranger. Ces casinos souhaitent organiser des événements qui animent leur établissement, et les joueurs de toutes les régions sont plus que jamais demandeurs de tournois live après la période Covid. Un tournoi de poker chez Barrière est un moyen de conquérir et de fidéliser des joueurs en ayant comme obsession constante de valoriser leur expérience. En pratique, le « roadshow » Barrière Poker consiste à déplacer beaucoup de matériel afin de transformer nos belles salles en salles de poker. Nous avons investi dans le remplacement de nos écrans, notre matériel informatique, notre système vidéo, etc. Notre objectif pour l’organisation des tournois poker au sein du groupe Barrière demeure donc ambitieux sur le moyen et le long terme.

Quel bilan tirez-vous du poker au sein du groupe Barrière sur 2022, après le Covid ? Et au sein du Club ?

La reprise du poker n’a pas été immédiate au groupe Barrière. Nous avons préféré attendre l’arrêt de toutes les restrictions liées aux contraintes sanitaires pour programmer des tournois organisés dans de bonnes conditions pour tous. La reprise des tournois au Club se traduit notamment par le retour du 500 le mercredi et l’organisation de plusieurs festivals par an.

Peut-on s’attendre à d’autres événements poker au sein des casinos Barrière, hors BPT ?

Oui, nous avons plusieurs casinos qui relancent des tournois de poker réguliers comme à Bordeaux, Toulouse, Cassis, Paris mais aussi Montreux. Et surtout, nous continuons de travailler activement avec des partenaires pour organiser prochainement des tournois d’envergure internationale !

 

Les dates

Barrière Poker Tour, demandez le programme !

Bordeaux, du 12 au 15 janvier 2023

Ribeauvillé, du 23 au 26 mars 2023

Toulouse, du 6 au 9 juillet 2023

Paris, du 28 septembre au 9 octobre 2023

Deauville, du 2 au 5 novembre 2023

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Interviews

Matthieu Duran, l’homme derrière le Winamax Poker Tour

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 C’est le symbole d’un écosystème poker qui renaît, plus fort encore qu’auparavant : l’organisation d’une nouvelle saison du Winamax Poker Tour, inaugurée en grande pompe, comme il se doit, à La Villette, les 29 et 30 octobre 2022. Il faut dire qu’après les années Covid et la suspension du live, le grand freeroll hexagonal organisé pro bono par Winamax fait du bien à tous, amateurs, débutants et passionnés de tous les niveaux. Matthieu Duran, le Live Event Manager du leader français du poker online, revient pour nous sur ce qui va rythmer toute la saison 2022-2023, avec comme mot d’ordre : le plaisir et la convivialité avant tout.

En tant que responsable de l’organisation des épreuves « live » de Winamax, il aura fallu attendre un peu avant le grand redémarrage de tous vos projets…

Juste avant le Covid, nous avions été victimes d’une procédure judiciaire de très mauvaise foi, entreprise par les casinotiers, qui nous avait bloqués quant au Winamax Poker Tour, qui est le seul freeroll existant en live… Heureusement, à chaque fois, la justice française nous a donné raison, ce qui était tout à fait logique. Quant à la reprise post-Covid, nous avons appliqué une règle valable aussi bien sur le freeroll que sur les tournois payants comme le WPO : on ne le fait que si on peut le faire aussi bien, voire mieux, qu’à l’habitude. Il a fallu attendre un peu, mais désormais nous sommes revenus à plein régime !

 

Comment se sont déroulés les premiers WPO de cette nouvelle ère, justement ?

Le WPO Madrid était tout bonnement phénoménal. D’ailleurs, on a battu des records dans tous les sens, et c’était tellement génial de retrouver cette ambiance unique que crée Winamax à chacun de ses événements live. Il y avait une grande terrasse, on avait organisé des Déglingos absolument déjantés… En fait, tout le monde, joueurs et organisateurs, était tellement heureux de se retrouver après ces mois de disette que c’était, positivement, explosif !

 

Vous êtes actuellement, à l’heure où nous bouclons ces lignes, en pleine dernière ligne droite du WPO Bratislava…

En effet, je suis en partance pour Bratislava, et les seuls soucis sont des soucis de riche ! [rires] On voulait créer cette étape pour rééquilibrer l’étape de Dublin qui commençait à saturer, mais comme l’Irlande a dû annuler tout ce genre d’événements au City West pour accueillir – et c’est bien plus important, évidemment – quelque sept cents familles ukrainiennes, on a dû tout transférer sur l’organisation du WPO Bratislava. On cherchait des formules à prix très modérés pour nos joueurs. À Bratislava, pour 5 €, on peut manger une bonne pizza, et l’hôtel est all-inclusive à 80 €. Ça change tout pour les joueurs qui n’ont pas une énorme bankroll.

 

Le calendrier 2023 s’annonce d’ores et déjà très chargé de votre côté…

Le calendrier 2023 est compliqué à organiser car on a deux finales qui sont fixées : celle du Winamax Poker Tour en France, ainsi qu’en Espagne au mois de mars. Quant à la deuxième quinzaine de mai, et celle de septembre, on est traditionnellement sur des WPO. Il est très difficile de trouver des sites adéquats, avec au minimum 130 tables. Il n’y a pas beaucoup de casinos en Europe qui sont capables de faire ça ! À Lloret de Mar, par exemple, depuis que l’actionnariat a changé et que c’est un fonds de pension américain aux commandes, ils ne peuvent plus suivre : passer de 400 clients par jour à 3 000 joueurs de poker, c’est trop d’investissement pour eux. Et puis, il faut dire qu’on n’arrive pas très légers… On a trois semi-remorques qui nous suivent constamment. C’est une logistique folle, mais là encore, c’est un vrai plaisir d’avoir de tels problèmes de riche !

 

La formule 2022-2023 du WIPT a-t-elle été revue à la baisse ?

Absolument pas. On a voulu marquer les esprits avec un concept tout simple : ne rien changer à notre formule. C’est toujours un immense casting national sur 40 étapes et plus de vingt villes différentes. On estime à plus de 10 000 joueurs le nombre de participants à ces freerolls monstrueux en live, dont celui de La Villette et ses quelque 2 500 joueurs assis au même moment lors du « Shuffle Up & Deal ». C’est tout de même un rêve de voir ça ! Ensuite, en province, dans les grandes villes, on atteindra même les 600 joueurs en simultané, puis dans les villes plus petites (Agen, Dunkerque, Poitiers, Mulhouse, etc.), on part sur du 120 joueurs. La finale qui aura lieu au mois affiche toujours 1 000 000 € garantis, ce qui dit bien toute la folie et la dimension gigantesque de cet événement.

 

Le Winamax Poker Tour, c’est peut-être la plus grande fête du poker amateur ?

En tout cas, le WIPT n’a jamais été affaire de recrutement de nouveaux joueurs pour nous ; c’est plus une fidélisation de nos joueurs, et une marque d’attention envers toute la communauté des freerollers et des micro-stakers. Beaucoup des participants sont des joueurs occasionnels qui viennent sur notre site pour le King5 entre amis, puis se qualifier pour les étapes locales du WIPT. D’un point de vue communautaire, nous voulons offrir l’expérience du live à ceux qui ne jouent qu’online. En 2011, 70 % faisaient leur premier live sur un WiPT, et en 2017, on était encore à 50 %. Les premiers tremplins ont rencontré un engouement incroyable, avec des caps à 5 000 joueurs, qui est technique et technologique, car on ne pensait jamais les atteindre. Le Covid a amené énormément de nouveaux joueurs qui ont continué à jouer, et on pense que ce sont tous ces nouveaux qui débarquent actuellement. On en reparle en décembre ! À Paris, on aura en tout cas tout le Team Winamax, avec juste un doute sur Adrián Mateos qui sera dans un SHR à 300k à Vegas, et je lui souhaite de ne pas avoir le temps de nous rejoindre !

 

Retrouvera-t-on la toute dernière recrue du Team W ?

Alexane « LaSirenita » Najchaus nous a rejoints il y a quelques jours, et c’est une joueuse du confinement, qui a pris une tout autre dimension en observant jouer son frère qui était Red Diamond. Elle a voulu comprendre comment ça marchait, et comme elle a une tête très bien faite, elle a bossé son jeu à toute allure. Dans les Expresso, avec un jeu de moindre profondeur, il y a une recette simple : c’est de bosser. Elle a été repérée en ligne, puis en live à Madrid, et c’est top d’avoir un nouvel apport dans le Team W !

 

((sur une page))

ENCADRÉ 1

Qualifiez-vous en ligne gratuitement pour le live

Le WiPT est de retour : d’octobre 2022 à février 2023, participez gratuitement au plus grand circuit de poker live jamais organisé et gagnez votre place pour la Grande Finale parisienne garantissant 1 000 000 € de prix ! Avec 40 étapes partout en France, il y a forcément un tournoi gratuit près de chez vous. Le Winamax Poker Tour débutera en live les 29 et 30 octobre lors d’une grande étape inaugurale à Paris où 2 500 joueurs sont attendus. Qualifiez-vous dès maintenant sur Winamax.fr pour une des nombreuses étapes live !

STADE 1 – Sit & Go STARTING BLOCK* (6 joueurs)
1er : un ticket Tremplin

2e : un ticket Starting Block

STADE 2 – Tournois TREMPLIN
Tremplin Paris Tremplin Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux Tremplins autres villes
1er au 75e : un siège pour l’étape de Paris

76e au 155e : un ticket Tremplin

156e au 240e : un ticket Starting Block

1er au 50e : un siège pour l’étape live choisie

51e au 110e : un ticket Tremplin

111e au 200e : un ticket Starting Block

1er au 25e : un siège pour l’étape live choisie

26e au 55e : un ticket Tremplin

56e au 100e : un ticket Starting Block

STADE 3 – Étapes live
Étape live de Paris Étapes Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux Autres étapes live
1er au 42e : un siège pour la Finale

43e au 45e : un ticket à 150 €

46e au 49e : un ticket à 100 €

50e au 75e : un ticket à 50 €

76e au 110e : un ticket à 30 €

111e au 170e : un ticket à 20 €

171e au 250e : un ticket à 10 €

1er au 11e : un siège pour la Finale

12e : un ticket à 150 €

13e au 14e : un ticket à 100 €

15e au 20e : un ticket à 50 €

21e au 27e : un ticket à 30 €

28e au 40: un ticket à 20 €

45e au 62e : un ticket à 10 €

1er et 2e : un siège pour la Finale

3e : un ticket à 100 €

4e : un ticket à 50 €

5e et 6e : un ticket à 30 €

7e au 9e : un ticket à 20 €

10e au 12e : un ticket à 10 €

 

GRANDE FINALE à Paris : 1 000 000 € GARANTIS

 

((sur une page))

ENCADRÉ 2

Les dates des qualifications live

 

Dates Étapes principales
29/10/2022 PARIS LA VILLETTE
30/10/2022
12/11/2022 Rouen 1 Toulouse 1 Dunkerque Dijon 1
13/11/2022 Rouen 2 Toulouse 2 Dijon 2
19/11/2022 LILLE
20/11/2022
26/11/2022 Nantes 1 Agen Orléans Grenoble 1
27/11/2022 Nantes 2 Grenoble 2
03/12/2022 STRASBOURG
04/12/2022
10/12/2022 Caen Biarritz 1 Nancy 1 Nice 1
11/12/2022 Biarritz 2 Nancy 2 Nice 2
07/01/2023 MONTPELLIER
08/01/2023
14/01/2023 LYON
15/01/2023
21/01/2023 Brest 1 Perpignan 1 Mulhouse Clermont Ferrand
22/01/2023 Brest 2 Perpignan 2
28/01/2023 RENNES
29/01/2023
04/02/2023 Poitiers 1 Limoges Reims 1 Marseille 1
05/02/2023 Poitiers 2 Reims 2 Marseille 2
11/02/2023 BORDEAUX
12/02/2023
Mars 2023 FINALE WIPT – PARIS

 

 

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