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Portraits / Interviews

[La Saga des joueurs] Le Baron Empain, vie et mort d’un flambeur

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S’il ne fut pas le plus flamboyant, il fut sûrement le plus flambeur et celui qui paya le plus cher sa passion du jeu… Dans les années 70, le baron Jean-Edouard Empain, petit-fils d’Edouard, industriel belge qui fit fortune dans les tramways, la construction du métro parisien et de la ville d’Héliopolis en Egypte, s’ennuie profondément.

A la ville, ce puissant homme d’affaires est le PDG du groupe Empain-Schneider (150 000 employés, 300 sociétés dont l’aciérie du Creusot, 22 milliards de chiffre d’affaire), s’ennuie comme un homme à qui on ne refuse rien. Pas même un prêt puisqu’il possède ses propres banques (la Banque parisienne pour l’industrie et la Banque industrielle belge). Il résiste même à de Gaulle puis à Pompidou qui redoutaient qu’il vende son groupe aux Américains et, dans ce bras de fer avec le pouvoir, s’est offert le luxe d’être le premier patron étranger à être admis au bureau politique du CNPF.

Faites vos jeux!

En privé, à l’âge de 20 ans, il a épousé Sylvana Bettuzzi qui lui a donné trois enfants (deux filles et un garçon). Là aussi, il s’ennuie bien qu’il multiplie les aventures sans lendemain. Alors, la nuit, il flambe comme jamais un joueur ne le fît. Quitte à se mettre en danger ! Il flambe dans les casinos de Lucien Barrière, il flambe à Monaco, il flambe au Grand Cercle, rue de Presbourg. Partout, on se le dispute autant qu’on le craint. Car quoi de plus dangereux qu’un joueur dont la fortune paraît infinie, capable de forcer les mises jusqu’à faire sauter la banque, assez fou pour défier le hasard ? Il flambe tellement que l’on crée pour lui les premières plaques d’un million de francs et que, noblesse et portefeuille obligent, il a crédit ouvert. Crédit ouvert, certes, mais pas illimité. Car le baron perd, beaucoup, trop ! Onze millions de francs en quelques semaines au Palm Beach de Cannes en cette fin d’année 77, qu’il rechigne à rembourser, sans compter ses colossales dettes de jeu parisiennes.

Rien ne va plus !

Coïncidence ou pas, trois semaines plus tard, il est enlevé en bas de chez lui, 33 avenue Foch. Ses ravisseurs réclament 100 millions de francs (l’équivalent de 50 millions d’euros d’aujourd’hui). Sa femme croyant d’abord à un faux enlèvement, refuse de payer la rançon espérant le griller dans le monde du jeu comme un homme n’honorant pas ses dettes. Mais, trente-six heures plus tard, les ravisseurs déposent un paquet à la consigne n° 595 de la gare de Lyon. Les policiers y découvrent la carte d’identité du baron, une lettre de sa main pour son épouse et, dans un flacon de formol, la dernière phalange de son auriculaire gauche. Ce morceau de petit doigt va alimenter tous les fantasmes. Son ablation n’est-elle pas le sort que réserve la Mafia à ceux qui ne paient pas leurs dettes ? Après 63 jours de séquestration atroce dans une ancienne carrière de la banlieue parisienne, il est libéré, avec 10 francs en poche, sans que la rançon soit versée.

Cette fois, le baron n’a plus la baraka : sa femme demande le divorce, son groupe obtient sa démission, aux yeux de ses amis il sent le soufre et ses compagnons de jeu le fuient. Devenu fragile, méfiant, revanchard, il n’arrive pas à mettre au-dessus de lui le fait que ses anciens amis, ses proches et ses administrateurs chipotèrent le montant de sa rançon (30 millions pas plus !) au risque de sa vie. Il joue alors plus encore, doit vendre ses parts du groupe pour se maintenir à flots, et pousse les paris jusqu’à épuiser toutes ses lignes de crédit.

Fauché, il va le rester longtemps. Très affecté psychologiquement, il tient plus du zombie que du fringant condottiere charmeur et vorace. Bien qu’il n’en ait plus les moyens, il continue de hanter les tapis verts. Je l’ai vu jouer, dans les années 80, jeton de 10 francs par jeton de 10 francs, au « petit bain », la plus petite table du casino de Monaco.

Game over !

Le temps passant, il se relance dans les affaires, négocie de juteux contrats d’armements et monte une société immobilière, la SNC Empain-Graham. L‘argent coule de nouveau à flots et le baron retrouve le chemin des cercles parisiens où il découvre le Texas holdem et ses multiples variantes. Je me souviens d’une folle partie au début des années 2 000. Inutile de vous dire que je n’étais que spectateur, tant les sommes en jeu étaient stratosphériques. Sauf que, à 5 heures du matin, le chef de floor annonça que la partie devrait rapidement s‘arrêter. Le baron n’entend pas en rester là. Après maints conciliabules et coups de téléphone, les 7 joueurs en lice, le croupier, le chef de partie, le caissier et moi-même prenons place dans quatre Mercedes. En route pour le château de Bouffémont, dans le Val d’Oise, à 25 kilomètres de Paris, une folie XIXème que son grand-père avait racheté à la marquise de Preignes. L’arrivée, au petit jour, dans une brume qui dissimulait à demi les pelouses et les arbres centenaires du parc avait quelque chose de magique. On se serait cru dans un film en noir et blanc de Marguerite Duras. Quand le maître d’hôtel ouvrit la porte arrière droite de la Mercedes de tête, il découvrît le baron profondément endormi. Fin de partie ! Rien ne prévalait sur son sommeil. Chacun rentra à Paris sans accéder au château, encore moins à la salle de jeux privée, aménagée au sous-sol, qui faisait fantasmer le Tout-Paris. Je ne revis jamais le baron qui, pris dans un procès pour banqueroute frauduleuse, épuisa ses dernières forces pour laver son honneur. Game over !

Il est mort subitement le 20 juin dernier (40 ans après son enlèvement et six mois après le décès de sa seconde épouse, Jacqueline), d’une banale bronchite mal soignée. Quelques heures avant son enterrement, sa sœur, la baronne Diane Empain, a glissé discrètement dans son cercueil deux jeux de 52 cartes. Qu’il ait de quoi se distraire dans l’Eternité.

par Philippe Lecardonnel

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Portraits / Interviews

Vincent Reynaert lance le média « Les Enjeux »

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Vincent Reynaert, ancien de PMU Poker et du Groupe Barrière, vient de lancer un média pas comme les autres : Les Enjeux, une plateforme qui analyse un monde du gaming en pleine mutation. Rencontre.

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours dans le monde du gaming ?

J’ai découvert l’univers du jeu en 2010, à un moment clé : celui de l’ouverture du marché français. À l’époque, tout était à construire. C’est dans ce contexte que j’ai rejoint Everest Poker, pour développer les partenariats sur un marché qui s’inventait chaque jour. C’était une période excitante, un peu folle aussi, avec beaucoup d’expérimentations et une vraie effervescence autour du poker en ligne.

Un peu moins de 2 ans plus tard, j’ai rejoint le PMU. 8 années passionnantes pendant lesquelles j’ai eu la chance de travailler sur le développement du poker dans une entreprise dont ce n’est pas le coeur de métier. C’est à ce moment-là qu’est né le France Poker Open (FPO), un circuit que nous avons créé avec l’ambition de surfer sur l’ADN poker live, la marque de fabrique de PMU Poker.

En 2020, j’ai intégré le groupe Barrière pour piloter le développement de leur offre digitale. L’objectif : préparer le futur des casinos physiques dans un monde de plus en plus connecté. Et juste avant de lancer Les-Enjeux.com, j’ai occupé le poste de directeur marketing et communication chez Texapoker, une aventure courte mais intense, au cœur de la plus belle scène du poker live. Ces expériences m’ont donné une vision globale du secteur, à la fois côté opérateurs, événementiel et communication et surtout une conviction : celle que l’industrie du jeu a besoin d’être mieux racontée.

Quelle est la volonté derrière “Les Enjeux” ?

Le jeu est un secteur fascinant, en pleine mutation. On assiste à une recomposition de fond : des acteurs comme Winamax ou Betclic ont complètement bouleversé les codes, les casinos physiques amorcent une transition vers le digital, la filière hippique doit se réinventer pour séduire une nouvelle génération de joueurs, et la régulation évolue vers plus d’ouverture, notamment avec la possible arrivée des casinos en ligne, le jeu est de moins en moins un tabou.

Bref, c’est un moment charnière. Et pourtant, il n’existait pas de média francophone pour documenter ces transformations. Les informations circulent, mais souvent de façon éclatée, entre des communiqués institutionnels, des sites d’actualité très spécialisés ou des analyses en anglais.

Avec Les Enjeux, on veut justement combler ce vide. Notre ambition est de devenir un point de convergence : un lieu où les différents acteurs, opérateurs, fournisseurs, régulateurs, start-up, juristes, etc. peuvent se retrouver, échanger, comprendre les grandes tendances, et surtout prendre du recul sur leurs métiers.

C’est aussi un média qui parle à tous les passionnés de jeux, pas seulement aux professionnels. On veut raconter les succès, les innovations, les débats, mais aussi les enjeux humains, économiques et sociétaux derrière cette industrie souvent caricaturée.

Que va apporter une telle publication en ligne, et quelle équipe va y travailler ?

Aujourd’hui, dans le monde francophone, il n’y a pas de média de référence capable de couvrir l’ensemble de l’écosystème du jeu, comme le font des titres anglo-saxons tels que iGaming Business ou EGR.
Nous, on veut occuper cette place.

Notre couverture sera large : la France, bien sûr, mais aussi la Belgique, la Suisse, le Luxembourg, et une partie de l’Afrique francophone, notamment le Maroc, où l’activité casino et hippique est très dynamique. L’idée, c’est de créer un réseau francophone du jeu.

Mais au-delà de l’actu, Les Enjeux veut surtout changer la perception du secteur. Trop souvent, le jeu est résumé à ses excès ou à ses risques, alors qu’il s’agit d’un univers d’innovation, de savoir-faire et d’excellence française. Des milliers de personnes y travaillent, des start-ups y inventent la tech de demain, des groupes investissent dans la RSE, la data, la sécurité ou la formation.

Pour construire ce regard global, je m’entoure d’experts : des avocats fiscalistes, des consultants spécialisés, des technophiles, des pros du casino, du poker ou du pari hippique. Ce sont eux qui apporteront la rigueur, la crédibilité et la diversité de points de vue.

Et enfin, un point qui me tient à cœur : Les Enjeux veut aussi inspirer. En mettant en lumière les réussites, on espère attirer de nouveaux talents, de nouvelles idées et de nouvelles énergies vers le secteur.

Quelle est votre vision du jeu à 1, 5 ou 10 ans en France et en Europe ?

La France, c’est un marché paradoxal : très encadré, parfois rigide, mais incroyablement riche. On compte plus de 200 casinos, soit le maillage le plus dense d’Europe. On a deux opérateurs historiques, la FDJ et le PMU, qui ont su se réinventer pour devenir de véritables acteurs digitaux et européens. D’ailleurs, la FDJ vient de franchir un cap avec le rachat de Kindred Group, propriétaire d’Unibet : un signal fort de l’ambition française.

Dans les cinq prochaines années, on va assister à une recomposition majeure du paysage du jeu en ligne. L’ouverture du marché des casinos en ligne est, à mon sens, inévitable. La vraie question, ce sera : sur quel modèle ? Et avec quelles garanties de protection et de responsabilité ?
Plusieurs visions vont s’affronter : celle des opérateurs terrestres, celle des acteurs déjà en ligne, celle du régulateur, du politique et des moralisateurs… Ce sera un moment clé, comparable à ce qu’a été l’ouverture du marché des paris en 2010.

Sur le long terme, je crois que le secteur va continuer à se professionnaliser et à s’ouvrir. On va vers un écosystème plus mature, plus connecté à la tech, à la data et à l’expérience client. Et je pense aussi qu’on va assister à une forme de réconciliation entre le jeu et la société. Parce que le jeu, au fond, c’est aussi du divertissement, de la culture, et parfois même du patrimoine.

Et nous, chez Les Enjeux, notre rôle, c’est de raconter cette évolution, d’en décrypter les ressorts et d’en faire un sujet de société à part entière.

(crédit photo : Audran Sarzier)

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Portraits / Interviews

Rencontre : Fivebet, poker et vision d’avenir avec Thomas Gimie

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Alors que le poker live connaît un nouvel essor en France, certains acteurs se démarquent par leur énergie et leur volonté de dynamiser le milieu. C’est le cas de Fivebet, une jeune structure qui s’impose peu à peu comme un nom à suivre dans l’univers du poker live. À sa tête, Thomas Gimie et benjamin Camps, passionnés de la première heure, entendent proposer une expérience différente : plus humaine, plus structurée, et résolument tournée vers les joueurs.

  • Pouvez-vous présenter votre société et vos activités, ainsi que votre parcours dans le poker ?

Avec benjamin, mon associé et co-fondateur, on s’est rencontrés il y a plus de 15 ans, et on a eu une carrière qui nous a fait beaucoup travailler ensemble, même si on était dans des endroits différents. On travaillait dans les tournois, partout dans le monde, et un peu à tous les postes.

Benjamin a pris des postes à plein temps, et moi, j’ai toujours été très indépendant en étant sur des tournois dans un cadre plutôt événementiel ! J’ai finalement dirigé beaucoup de tournois avant de monter Fivebet avec Benjamin.

  • Comment interagissez-vous avec vos équipes, celle du casino et celles de Winamax ?

C’est une bonne question ! Mon rôle ici est d’être l’intermédiaire entre tout le monde. Légalement, l’organisateur, c’est le casino. Winamax est le sponsor propriétaire de la marque avec son cahier des charges et ses process, tandis que moi, je suis là pour que tout le monde puisse marcher main dans la main, et réaliser l’objectif qu’on a tous, c’est-à-dire régaler les joueurs et créer des événements qui fassent date !

Moi, j’amène tous les extras poker. Christophe (le responsable du casino) de son côté a aussi d’autres extras comme la sécurité, les barmans… Au niveau des employés de jeu, on a 250 personnes supplémentaires que je manage pour le compte de Christophe, en vue d’assurer l’événement de Winamax.

  • Quels autres grands évènements organisez-vous dans l’année ?

Ici, on a au moins deux rendez-vous importants par an, qui sont les Swiss Poker Series mais aussi les Kill Tilt Poker Series. Ce sont des festivals qui fonctionnent vraiment bien.

Aussi, il y a une stratégie d’événements qui se veulent très gros et très ambitieux, mais il y a aussi des ambitions plus humbles qui sont d’aller combler des territoires qui sont en manque de poker. C’est ce qu’on essaye aussi de faire avec d’autres marques dans d’autres endroits de France où il y a une demande, mais très peu d’offres.

  • Avec la prééminence de Texapoker dans le live, comment avez-vous trouvé votre place et qu’apportez-vous comme savoir-faire ?

Le but était de développer une nouvelle part de marché, plutôt que d’essayer d’en grignoter à TexaPoker, et je crois que c’est ce qu’on a fait ! Soit on est allé faire du poker d’une autre manière dans des établissements qui en proposaient déjà, soit on est allé en faire dans des casinos qui n’en faisaient tout simplement pas. Tu vois par exemple, on ne travaille pas sur des casinos qui travaillaient avec TexaPoker avant qu’on arrive, ce qui fait que la concurrence est bénéfique pour le marché puisqu’on fait grossir le gâteau ! C’est notre approche des choses…

Nous ne sommes pas sur la multiplication du volume, et nous n’avons pas non plus pour objectif de décliner des produits qui sont les mêmes partout. Comme on est une jeune entreprise, on essaye de valoriser notre flexibilité et de développer des produits sur mesure en fonction d’un site. Le but est de mettre un peu d’âme dans tout ça !

 

 

 

Crédit photo : Caroline Darcourt 

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Portraits / Interviews

Rencontre : Christophe Guerin, au cœur des opérations du casino d’Aix-les-Bains

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À l’occasion du WPO d’Aix-les-Bains organisé par Winamax, nous avons pu nous entretenir pendant quelques minutes avec Christophe Guerin, responsable du Casino Grand Cercle. Entre tradition, innovations et passion pour le poker, il nous partage sa vision du métier, et les coulisses de l’organisation d’un événement d’envergure.

  • Pouvez-vous nous présenter votre casino, son offre de jeu et plus particulièrement de poker pendant l’année ?

Au niveau du poker, on a un tournoi mensuel en partenariat avec Fivebet. On s’occupe de l’organisation et de la communication par rapport à ce tournoi. On travaille avec Fivebet depuis deux ans et demi à peu près. Niveau cash game on a trois tables à l’année, et c’est principalement ce qu’on propose chez nous niveau poker. On a reçu aussi Pokerstars, et le Swiss Poker Series.

Notre société existe depuis 1824, et le casino a été construit en 1849, il fait entre 12.000 et 13.000 mètres carrés de surface développée. En offre de jeu, on a 223 machines, et 8 tables de jeu !

  • Comment s’est noué votre partenariat avec Winamax pour le WPO ? Dans quelle stratégie locale et nationale cela s’inscrit-il ?

Grâce à des contacts que Thomas avait déjà chez Winamax, on a discuté de manière ouverte avec eux pour savoir s’ils avaient de la place dans leur calendrier pour pouvoir organiser un tournoi majeur chez nous.

Ça a pris quelques mois, et on a fini par rencontrer les propriétaires de Winamax (Alexandre et Christophe). On a essayé de mettre en avant notre ville qui n’est pas une très grosse ville de province, mais avec un fort potentiel. Après avoir argumenté et plaidé en faveur du casino qui est l’un des plus beaux de France, de par sa localisation, son accessibilité et son architecture, les responsables de chez Winamax ont finalement été convaincus.

Je savais que ça pouvait être un succès et qu’on pouvait mettre tous les moyens nécessaires pour organiser un événement comme le WPO, mais aussi avoir la capacité d’accueillir un très grand nombre de joueurs.  La qualité du site n’allait pas décevoir, c’était une certitude. On a donc tout mis en œuvre pour accueillir Winamax au mieux !

Pour la démarche nationale, on reste un casino régional et nous n’avons pas encore d’ambition nationale.

  • Quels sont les points forts de votre casino et son accueil joueur ?

Le point fort du casino, c’est réellement la qualité du bâtiment, mais aussi l’offre de jeux puisqu’elle est quand même très conséquente au niveau des machines. On a une diversité de jeux qui arrive à satisfaire 95 % des joueurs.

De plus, on dispose d’un restaurant qui est tout à fait exceptionnel. On a plusieurs salles de réception et nos salariés sont parfaitement formés à l’accueil et à l’orientation des clients. On a également une offre hôtelière qui est plutôt très satisfaisante, avec SPA et piscine. On profite aussi du plus grand lac naturel de France qui se trouve juste à côté, donc on a une qualité de vie qui est très intéressante, même pour quelqu’un qui voudrait juste venir quelques jours, c’est vraiment sympa !

  • Quels sont vos prochains grands évènements pour nos lecteurs qui souhaiteraient découvrir votre établissement ?

Les chalets en décembre ! On monte une structure en extérieur pour l’hiver avec DJ, restauration, bar… C’est un immense chalet festif avec une offre alimentaire importante et plusieurs bars ! Il est possible de boire du vin chaud, ou encore de manger des huîtres, et ce, en étant à proximité du casino !

En dehors de ça, à l’année, on organise des pièces de théâtre, des spectacles, et il y a à peu près 150 jours d’animation par an au casino ! Un jour sur trois, vous pouvez donc profiter d’une animation chez nous.

 

 

Crédit photo : Gema Cristobal 

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