fbpx
Connect with us
center>

News

Le meilleur de l'actu poker cette semaine

Published

on

LUNDI


Event #37 $5,000 Limit Hold’em : Gabriel Nassif effleure la victoire

Il l’a touché du doigt durant plusieurs heures avant de finalement rendre les armes juste avant de franchir la ligne d’arrivée. Gabriel Nassif s’est pourtant démené comme un diable au cours de cet Event 37 des WSOP pour tenter de s’imposer. Arrivé en finale avec le plus petit des stacks, le Français va se battre jusqu’au heads up contre Michael Moore. Un résultat – son plus beau dans les Championats du Monde – qui permet au membre du Team Online de PokerStars.fr d’empocher 130 852 $.

Gabriel Nassif

La France avait pourtant de sérieux espoirs de décrocher son premier bracelet dans cette édition 2013 des WSOP lorsque Gabriel s’est présenté devant Moore avec une montagne de jetons, acquise après une lente ascension vers les sommets. Mais le destin avait choisi son camp et a finalement penché du côté de l’Américain. Après une longue bataille de 334 mains, Moore allait finir par trouver la brèche et s’y engouffrer pour assener le coup final à son adversaire. Au bouton, Gabriel avec [qd] [js] annonçait all in et voyait son adversaire muni de [ts] [4c] le suivre. Au moment de découvrir le flop [th] [jc] [8h], Gabriel pouvait espérer de belles choses mais la turn [td] puis la [2s] allaient violemment ruiner ses derniers espoirs de victoires.

Si l’aventure vegassienne n’est toujours pas terminée, cette 37ème étape devrait laisser un goût amer au Français. Après une place de finaliste dans le 5 000 $ Limit Hold’em en 2007, une autre lors du 3 000 $ H.O.R.S.E, ce résultat est néanmoins son meilleur à ce jour.

Résultats :

  1. Michael Moore 211 743 $
  2. Gabriel Nassif 130 852 $
  3. Ronnie Bardah 94 793 $
  4. Brian Aleksa 69 968 $
  5. Todd Witteles 52 582 $
  6. Dom Denotaristefani 40 205 $
  7. Ben Yu 31 264 $
  8. Greg Mueller 24 721 $
  9. Justin Bonomo 19 863 $

WSOP 2013 : Il lui reste deux jetons mais il préfère quitter la table

« Un jeton, une chaise », voilà une maxime qui a fait la légende de quelques joueurs sur le circuit. C’est bien connu, dans le poker, tant qu’il vous reste un jeton, rien n’est joué et tout le monde a sa chance. Tout le monde ? Pas si sûr à en croire la réaction du pro américain Nick ‘FU_15’ Maimone lors d’un Event des WSOP la semaine dernière.

Nick ‘FU_15’ Maimone

Interpellé par le dealer pour lui signaler après un gros coup perdu qu’il lui reste encore deux jetons, Nick choisit devant le regard éberlué de Cliff ‘JohnnyBax’ Josephhy d’abandonner sa place et de quitter le tournoi.

Vraiment ? Nick ‘FU_15’ Maimone vient de perdre un gros coup et commence à quitter la table quand le dealer lui annonce qu’il lui reste deux jetons. Nick répond alors « C’est bon » puis il s’en va.

Une fantaisie dont il est visiblement friand à en croire Mickey Petersen.

Il a fait la même chose au Venetian il y a trois ans.

MARDI

Rencontre exclusive avec Gabriel Nassif après sa place de runner-up

Gabriel Nassif nous a fait vibrer ce week-end lors de l’Event 37 des WSOP. Une épreuve de Limit Hold’em dans laquelle le Français s’est battu jusqu’au bout et où il a finalement terminé runner-up. Un superbe parcours pour ce joueur brillant qui réalise cette année sa meilleure performance dans les Championnats du Monde.

Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec le Team Pro Online PokerStars.fr afin de recueillir ses impressions.

Gabriel Nassif

Poker52 : Salut Gabriel et bravo pour ce résultat. Qu’as-tu ressenti après la dernière main ?

Gabriel Nassif : Je ne me souviens pas exactement. Peut-être un besoin d’être consolé, réconforté. Tout est allé tellement vite à la fin. Les blindes étaient énormes par rapport aux stacks et même si j’avais un edge sur mon adversaire, j’avais eu le temps de me préparer à l’idée que je pouvais très bien manquer de chance sur trois ou quatre coups consécutifs et perdre le heads-up. Après avoir félicité Moore, ma première réaction a été de me tourner vers mon rail et d’évacuer la frustration en partageant les mains perdues que j’avais eues dans tous les gros coups.

Poker52 : Es-tu déçu de cette seconde place après avoir été si près de la victoire ?

Gabriel Nassif : Je suis un peu déçu car j’aurais bien aimé avoir un bracelet à mon palmarès et je ne sais pas quand l’occasion se représentera. Je suis reconnaissant de la chance que j’ai eue pour en arriver là. Il y avait de très bons joueurs à la table finale, certains sûrement meilleurs que moi. Je garderai quelques regrets car je pense que j’aurais pu mieux jouer certains coups tout au long de la table finale et en heads-up qui auraient pu faire la différence.

Poker52 : As- tu ressenti une certaine pression à l’idée de devenir le premier Français à remporter un bracelet dans ces WSOP ?

Gabriel Nassif : Je n’ai pas ressenti de pression particulière à ce niveau-là. Je ne pensais pas vraiment à ça. J’aurais adoré gagner mais le fait de remporter le premier bracelet français 2013 n’aurait pas réellement changé la valeur du résultat à mes yeux.

Poker52 : Un mot sur ton adversaire ?

Gabriel Nassif : On avait eu l’occasion de sympathiser et il se souvenait d’ailleurs de la dernière fois qu’on avait joué à la même table à cause d’une anecdote marquante. Je participais à un tournoi de Limit Hold’en et un mec m’avait montré quelque chose sur son ipad. Pendant ce temps, le croupier avait déplacé le bouton deux fois et du coup je l’avais perdu. Lorsque je l’ai remarqué, la main était en cours. J’ai appelé le floor mais c’était trop tard. Deux fold et un raise avaient été annoncés et on ne pouvait plus revenir en arrière. Moore était à la table donc ça l’avait marqué. Il se souvenait de moi alors que je n’en avais aucun souvenir. J’ai une mémoire atroce.

Il a joué un jeu solide et a su rester agressif tout au long de la table finale. Il n’a pas démérité.

Poker52 : Quelle va être ta fin de programme aux WSOP ?

Gabriel Nassif : Il me reste un peu moins d’une dizaine de tournois avant le Main dont trois events qui me tiennent particulièrement à coeur. Le $2500 Limit Hold’em 6-max, le $2,500 10-game mix et le $10,000 Pot Limit Omaha que je joue pour la première fois.

Poker52 : Comment expliques-tu ce relatif manque de résultats des Français pour le moment dans ces WSOP ?

Gabriel Nassif : Il me semble que les Français sont moins nombreux cette année. Des joueurs comme Antony Lellouche ne vont peut-être pas venir du tout. D’autres comme Aubin Cazals, Ilan Boujenah, Philippe Ktorza ou Arnaud Mattern ont opté pour un programme réduit. La variance est énorme. La différence entre deux ou trois bracelets français et zéros peut se résumer à cinq ou six coups clés qui vont (ou pas) dans le bon sens.

Poker52 : Quelle va être la suite après les WSOP ?

Gabriel Nassif : Vacances jusqu’à mi-août puis retour au grind online sur PokerStars.fr jusqu’à la fin de l’année et sûrement quelques tournois lives. Les France Poker Series à Cannes et au cercle Cadet puis sûrement quelques Events des WSOP-E.

Poker52 : Merci et bonne chance pour la suite.

Arrêtés par la police pour avoir joué des biscuits au bingo dans un bar

Même en cherchant bien, nous n’aurions pas pu trouver une histoire plus ridicule. La semaine dernière, 28 ressortissants anglais et vacanciers ont eu la désagréable surprise de voir débarquer la police portugaise dans un pub anglais à Albufeira.

D’après la BBC, les individus interpellés s’adonnaient à une partie de bingo alors qu’il est interdit de jouer à des « jeux de chance et de hasard » en dehors des établissements autorisés au Portugal. Mais là où l’affaire prend une tournure pour le moins absurde est lorsque l’on apprend que les gains de cette partie improvisée étaient de simples biscuits.

« Nous étions en train de jouer et de nous amuser quand trois cars de police ont débarqué et nous emmené au commissariat. », a déclaré l’une des personnes sur place. Certains étaient simplement présents pour boire une bière mais ont été contraints de payer une amende de 150 € pour « complicité de jeu illégal ».

La gérante de l’établissement à quant à elle reçu une amende de 700 € et une interdiction d’exercer son activité durant quatre mois. « J’organisais ces parties de bingo pour le fun. Nous jouions seulement pour des biscuits et des boissons. »

Il paraît que le ridicule ne tue pas…

MERCREDI

Journal Off des WSOP : Les hommes à la peau cuivrée

Marlon n’a plus d’âge, éclate-t-il lui même de rire. Cela fait 17 ans qu’il est à Las Vegas, et sûrement bien plus du triple sur cette terre sainte, conclut-il avec le même sourire désabusé. Marlon est un des nombreux gardiens sans terre que connaît Las Vegas. Des petites mains qui s’assurent que l’arrière du décor du Strip ne parte pas en fumée dans l’indifférence générale. Dix-sept années passées à garder pendant la journée le Blue Angel Motel, l’un des motels les plus marquants de Fremont Street, la « zombie alley » de tous les accrocs à la Crystal-meth de Vegas. Après ces heures passées au soleil, à éviter les ennuis, arborant un t-shirt « SECURITY » fluroescent qui ne repousse guère que les rayons du soleil, Marlon a cette peau cuivrée des plus démunis. Ceux qui vivent grand brûlés pendant que les flots ininterrompus de touristes s’abritent sous la climatisation des casinos-malls, ne tentant une incursion en terre extérieure que lors du passage matinal, hangover à la clé, à la piscine de leur ressort. Marlon est un gardien dépossédé depuis deux ans, date de fermeture du motel, jamais racheté, jamais détruit. Il ne sait pas de quoi sera fait demain ; tout au plus qu’il ira brûler sa maigre paye journalière au vidéo-poker du Silver Nugget, un peu plus au nord de la ville, en buvant des bières à 1$, pourboire non inclus.

Quelques heures plus tôt, Layne Flack entrait avec cette même peau burinée sous les spotlights de la table finale du Deuce-to-Seven à 10 000$ des WSOP. A ses côtés, le who’s who du poker : David Baker, multi-finaliste 2013, John Hennigan, parieur fou, ou encore Jeff Lisandro, paré d’une chemise de soie dorée à rayures noires, au confin du mythe du Parrain. Flack ? Nous l’évoquions il y a un an, lors de son retour express en terre médiatique, et de sa dernière finale en date. Flack est « né » médiatiquement à la fin des années 1990, après sa victoire de la 1997 au Hall Of Fame Poker Classic, puis une année plus tard en runner-up d’un NLHE 2000$ aux WSOP, finissant devant Scotty Nguyen. Pour tous, Flack est l’héritier direct de Stu Ungar, comme une réincarnation apparue à la surface de la planète poker au même moment où le Kid Ungar se laissait emporter par une overdose dans un motel perdu de Glitter Gulch. Héritier, Flack, car directement dans la lignée de Ungar : un joueur instinctif, terriblement brillant, trop sûrement pour un monde du poker qui à cette époque déjà tendait à s’aseptiser, et un adepte de l’extrême, goûtant à toutes les drogues (alcool, cocaïne, PCP, Crystal-meth), broke au quotidien, gagnant à tout jamais. Demandez à ses amis —et ils sont encore bizarrement nombreux— de vous parler de Flack, et tous auront le même sourire gêné, plein d’affection. Ted Forrest, son backer de l’époque, avait dû se battre comme Billy Baxter avec Stu Ungar, à le sortir de son lit pour qu’il descende au Horseshoe. Pendant ces années, Flack vit une bouteille de bourbon à portée de main. « Un matin, Hellmuth et Forrest vont me chercher dans mon lit, en hurlant pour que je me réveille. Il paraît que j’étais en table finale d’un tournoi des World Series, j’avais complètement zappé, trop soul pour m’en souvenir. » Quelques minutes plus tard, au bout de trois mains, il élimine le chipleader, et entame sa route vers son premier bracelet.

Au début des années 2000, Flack goûte à la drogue, via un ami qui lui passe une pilulle d’ecstasy. Avant cela, Flack s’était contenté de l’alcool, avec un excès rare. « C’est le meilleur ivrogne que j’ai jamais vu jouer au poker », se contente de résumer un croupier du Horseshoe de l’époque. Pour Flack, la drogue est une nouvelle étape dans sa vie d’addict, et elle coïncide avec ses années les plus brillantes en terme de poker, puisqu’il totalise plus de 2 000 000$ de gains entre 2002 et 2004. « A cette époque, je n’ai jamais joué sobre, » nous confiait-il l’an dernier à la pause d’un tournoi des World Series, les cheveux en brosse et la mine reposée. « Je n’ai même pas vu le monde du poker évoluer, tout allait simplement, j’étais défoncé 24h/24, et les jetons venaient vers moi. » Etrangement ses années de rehab, passées à décrocher, coïncident aussi avec ses moins bons résultats. « Daniel Negreanu m’a pris en main, il a payé de sa poche ma cure de désintoxication, et toute ma vie, je le remercierai pour cela. J’étais broke, sans le moindre sou, des gens se sentaient trahis par ma conduite, et je roulais à 200 à l’heure vers un mur d’acier, le sourire aux lèvres… ».

Cette année encore, Flack est passé à côté du gros coup, celui qui le remettra vraiment en selle. Mais au vu de son sourire, après être sorti en 6ème place pour « seulement » 35 000$, on peut espérer qu’il a vaincu, ou tout du moins mis de côté quelques instants, ses failles inaltérables. Plaisantant avec Lisandro et Hennigan tout au long de leur (courte) finale, il aura accompli le minimum syndical de tous les wonder-kids du poker, toujours vivant contre vents et marée, comme ses amis Mike Matusow ou Erick Lindgren.

En partant, Flack est allé à son hôtel, downtown, au Sam Boyd’s Fremont. Derrière lui dans la file de taxi, je le retrouve quelques heures plus tard dans le vieux Vegas, encore souriant de sa performance avec deux amis, regardant les hordes de touristes aux t-shirts graisseux défiler inlassablement sous les néons vintage des vieux casinos du Downtown. Un homme d’une cinquantaine d’année l’interrompt dans sa conversation : « Would you like to help a Vet, Sir ? » Large d’épaule, la peau de la même couleur de Flack, la même peau brûlée en surface et irriguée de trop d’alcool, l’ancien du Vietnam veut de quoi manger. Ou jouer, se refaire, reperdre, acheter une dose, passer le temps, partir loin, quitter cette ville qu’il n’aurait jamais du visiter. Avec son billet de 100$, il pourra faire tout cela, ou presque.

Joe Hachem : « Je ne joue pas pour l’argent, j’en ai déjà assez gagné. »

Comme beaucoup de ses collègues, Joe Hachem a commencé à jouer au No Limit Hold’em en 1998 après avoir vu le film « Rounders ». Il n’imaginait pas alors qu’il remporterait quelques années plus tard le Saint Graal du poker, le Main Event des WSOP, et que sa vie allait être bouleversée à tout jamais.

Joe Hachem et son compatriote Jarred Grahama, vainqueur du tournoi PLO8

« Il est difficile de décrire ce qui m’est arrivé après avoir remporté ce tournoi », a-t-il déclaré au journaliste de Bluff.com. « Mon monde a été complètement bouleversé. On me demande souvent quels sont les aspects négatifs de tout ça. Honnêtement, je ne peux pas en trouver un seul. »

Depuis 2005, le poker a connu des changements majeurs que l’Australien n’a pas manqué d’observer. « C’est devenu de plus en plus difficile de gagner. Et si vous perdez le contact avec le jeu, même pour quelques mois, alors vous faites inévitablement marche arrière. »

Pour autant, même s’il joue moins qu’auparavant et qu’il a suffisamment gagné, rien -ou presque – ne pourrait l’empêcher de continuer à s’asseoir autour d’une table. « S’il y a un montant pour lequel je pourrais m’arrêter ? Bien sûr, nous en avons tous un. Mais si vous me demandez s’il existe un gain remporté au poker pour lequel j’arrêterai, alors je vous dirai non. Je suis un compétiteur. »

JEUDI

Jason Mercier frappé par un horrible bad beat lors de l’Event 44

En route vers son troisième bracelet, Jason Mercier a vu sa route s’arrêter brutalement après avoir perdu un coup que l’Américain digère difficilement.

Jason Mercier

Alors qu’ils ne sont plus que 16 joueurs encore en course dans cet Event 44 où 1072 joueurs ont pris part, Jason reçoit [9s] [9h] de la part du dealer et décide d’ouvrir à 35 000. En face, Michael Rocco avec [ac] [as] relance à 105 00 et Mercier suit. Au flop, [9c] [7c] [3s], Mercier check et Rocco envoie 129 000. Après 30 secondes de réflexion, le Team Pro PokerStars relance à 260 000. Son adversaire hésite mais décide finalement de payer et les deux hommes découvrent la turn [7h].

Check de Mercier, all in de Rocco et c’est immédiatement suivi. En bonne posture, Jason Mercier va vite déchanter en découvrant la river [ad]. Les 22 000 $ de gains ne devraient certainement pas suffire à le consoler.

Sandeep Pulusani remportera finalement le tournoi et empoche 592 684 $. A noter la belle 9ème place du Français Phillippe Vert qui repart avec 42 230 €.

Hervé Piétraru nous livre les secrets du Club Wilson

La semaine dernière, un établissement d’un nouveau genre dans le monde du poker a fait son apparition à Toulouse. Profitant d’une décision de justice rendue en juin 2011 par le Tribunal Correctionnel de Toulouse, le Club Wilson a vu le jour et propose désormais dans son enceinte, a priori en toute légalité, des parties de poker avec argent. Derrière ce club se cache Hervé Piétraru, un homme qui n’a pas eu froid aux yeux au moment de se lancer dans cette aventure que certains estiment risquée. « Les personnes poursuivies étaient mises en examen pour plusieurs chefs d’inculpation. D’une part, exploitation illégale de jeux d’argent et d’autre part, blanchiment d’argent. L’idée de créer le Club Wilson m’est venue de ce procès. J’ai suivi l’affaire de loin car ça a duré des années. Mais le résultat m’intéressait particulièrement car de là dépendait ce que je suis en train de faire aujourd’hui. Durant toutes ces années, j’ai mûri le projet en me tenant prêt dans l’hypothèse où ils gagneraient. Ce qui était loin d’être sûr. Ils ont eu la chance d’avoir un avocat très intelligent qui a choisi la bonne stratégie. A savoir, démontrer que le poker n’est pas un jeu où le hasard prédomine. »

Hervé Piétraru

Désormais, les projecteurs sont rivés sur cet homme devenu une curiosité et un centre d’intérêt dans la communauté du poker amateur. « Tous les yeux sont braqués sur moi. Chacun veut savoir comment ça va se passer. Je n’ai pas d’inquiétude sur l’éventualité d’un autre procès. Je pense que ça va aller dans le bon sens. »

Mais si les joueurs semblent pour le moment ravis par cette initiative, les casinos et les cercles pourraient ne pas voir ça du même oeil. « On ne se fait pas concurrence. Ma stratégie, c’est de faire dans les parties pas chères. Les casinos proposent des parties qui sont à des tarifs hors de portée pour la plupart des joueurs. Ceux qui passent au live viennent généralement d’Internet et veulent jouer à des tarifs bas. On est un peu l’étape intermédiaire. Celle prise avant d’aller au casino. Ils pourraient mettre la pression mais je pense de toute manière qu’ils se désintéressent du poker. » L’annonce de cette ouverture a fait le tour du web en un clin d’oeil et fait couler beaucoup d’encre. « Tout le monde est ravi. Il n’y a pas d’offre de poker à Toulouse en dehors des casinos. On trouve également pas mal de parties privées mais c’est compliqué. Ca fait beaucoup parler sur Internet et j’ai des réactions de la France entière. La plupart des gens qui jouent pour le moment au poker le font dans des associations plus ou moins bien organisées dans lesquelles on ne peut pas jouer d’argent. Mais il est clair que l’argent est important. Sans cet élément, le poker n’a aucun intérêt. Les gens sont motivés à l’idée de franchir la barrière. »

Face aux inquiétudes, Hervé tient un discours bien rôdé. « Mes arguments sont solides. Pourquoi fermer mon club et pas l’autre qui existe depuis 2005 ? S’ils en ferment un, ils doivent alors fermer l’autre. Or pendant toute la durée du procès, ils ne l’ont pas fait. Ils ont continué à jouer au poker ce qui m’a d’ailleurs un peu surpris de même que les autorités. Ces dernières sont intéressées de savoir comment la suite va se passer. Est-ce que tout va se dérouler sans encombre ou non. Avec moi, ce sera clair. De plus, nous sommes très bien placé à Toulouse. Ni au dernier étage, ni dans une cave mais au premier étage. Nous avons pignon sur rue. Les choses sont faites dans les règles. Les gens nous présentent leur papier d’identité à l’entrée et doivent prendre une carte de membre. »

Situé dans le centre de Toulouse, le Club Wilson propose pour le moment à ses membres des parties abordables et exclusivement dans la variante qui a permis au poker de connaître un succès foudroyant auprès du grand public. « Pour l’instant on débute. Ca commence timidement. Nous n’avons pas les mêmes horaires qu’à Paris et n’ouvrons pas à deux heures de l’après-midi. Il semblerait que les gens travaillent plus ici qu’à Paris. On commence en fin de journée, début de soirée. Les gens viennent pour voir comment ça se passe et comment ils sont reçus. La réception et l’accueil, c’est quelque chose de primordial. Pour l’instant, il n’y a que du Texas et nous faisons des parties vraiment bon marché puisqu’il n’y a que des parties à 50 € et à 100 €. La 50 sera à 0,5/1 et la 100 à 1/2. »

Avant de s’expliquer concernant le rake. « On n’a pas le droit de prélever au pourcentage donc on prélève à l’heure. Tout est à 10 euros de l’heure quelle que soit la partie. Certains pourront se demander pourquoi la 50 et la 100 sont au même prix. Ca peut se discuter. La 50 est un peu chère et la 100 bon marché ? C’est comme les magasins à 1 €, ici c’est tout à 10 €. Pour le moment, on compte une cinquantaine de membres mais ça va faire boule de neige rapidement. Il ne faut pas oublier qu’on a commencé à la plus mauvaise période de l’année. Je l’ai fait exprès. Je voulais me rôder. En septembre, nous serons vraiment prêts. »

Et quand on lui demande si le Club pourrait faire des petits, Hervé répond avec prudence. « C’est prématuré comme question. »

Où sont passés les Français cette année ?

Si le soleil brille à Las Vegas, ce dernier n’est pas au beau fixe cette année pour les Français sur le circuit. A commencer par les WSOP où le bilan est pour le moment mitigé. En dehors d’une place de runner-up de Gabriel Nassif et de belles prestations de la part de Benjamin Pollak et Paul Tedeschi, la France attend toujours son messie, celui qui viendra débloquer la machine.

Classement du 1er janvier 2011 au 15 juin 2011 :

Classement du 1er janvier 2012 au 15 juin 2012 :


Classement HendonMob 2013

En 2012, le jeune Aubin Cazals avait triomphé dans l’Event 6 et remporté l’unique bracelet français. Un résultat d’autant plus marquant qu’il s’agissait de son premier ITM dans les Championnats du Monde. Et que dire de 2011 et des quatre bracelets remportés par les Bleus. Elie Payan dans le 1500 $ Pot Limit Omaha, Antonin Teisseire dans le 5000 $ Triple Chance NLHE, Fabrice Soulier dans le WSOP 10 000 $ HORSE Championship et enfin Bertrand « ElkY » Grospellier dans le 10 000 $ Seven Card Stud Championship nous avaient offert de purs moments de joie en représentant leur pays de la plus belle des manières. Evidemment, tout n’est pas joué et il reste encore quelques Events avant de tirer un trait sur cette édition 2013.

Fabrice Soulier

Elie Payan

Ces résultats aux WSOP reflètent finalement les prestations offertes par les Tricolores depuis janvier. En prenant comme source le classement de notre partenaire HendonMob, on s’aperçoit que les gains des 100 premiers Français n’ont cessé de baisser depuis 2011. Cette année-là, au 15 juin, 14 319 670 $ entraient dans les poches de ces 100 joueurs. Douze mois plus tard, les gains s’allégeaient sensiblement avec un total de 13 547 809 $. Avec « seulement » 9 598 705 $ en 2013, on remarque que le différentiel est plus que conséquent. Près de 5,4% de baisse en 2012 et 29,1% en 2013. De quoi surprendre tous les observateurs.

Antonin Teisseire

Dans le haut du classement, certains joueurs ont trusté les places et sont présents chaque année parmi les meilleurs performeurs. A commencer par l’inébranlable ElkY, double détenteur de la place de numéro un en 2011 et en 2012, et actuellement 4ème en 2013. L’année dernière, son coude à coude avec Lucille Cailly avait tenu en haleine durant plusieurs mois avant que le titulaire de la Triple Crown ne distance sa compatriote définitivement sur les derniers mètres. Derrière, ils sont nombreux à graviter régulièrement dans le top. Ludovic Lacay, vainqueur de son premier titre majeur en 2012 lors de l’EPT San Remo, Philippe Ktorza, Fabrice Soulier, Roger Hairabedian, Benjamin Pollak, Guillaume Darcourt, David Benyamine, Hugo Lemaire, Michel Abecassis ou encore Laurent Polito retrouvent chaque année leur siège parmi l’élite du poker français au classement HendonMob. En revanche, la disparition d’Antonny Lellouche et de Basile Yaïche de ces classements est due à leur reconversion dans le cash game.

ElkY

Aubin Cazals

La grosse performance de ce début d’année est à mettre sur le compte de Rémi Castaignon lors de l’EPT Deauville en février dernier. Avec cette victoire, il a encaissé 1 050 220 $ et s’est emparé de la première place du classement HendonMob. Pour des pointures tels que Fabrice Soulier, ElkY, ou Roger Hairabedian, la période de disette se fait longue, mais nul doute que ces champions sauront se ressaisir durant la deuxième partie de la saison. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.


Fabrice Soulier remporte le HORSE 10 000$ et… par poker52


Elky remporte le bracelet lors des WSOP de Las… par poker52


Elie Payan remporte un bracelet des WSOP 2011 à… par poker52


Antonin Teisseire remporte un bracelet WSOP… par poker52


Cérémonie de remise du bracelet WSOP d'Aubin… par poker52

Quentin Lecomte portera désormais les couleurs d’Unibet.fr

Une nouvelle aventure débute pour Quentin Lecomte. Le jeune espoir français vient de rejoindre Unibet.fr et représentera désormais les couleurs de la room. Ce joueur, âgé de seulement 20 ans, ne cesse d’impressionner la communauté du poker depuis ses débuts. Avec ce partenariat, Quentin va pouvoir donner un sérieux coup de boost à sa carrière.

Quentin Lecomte

« Quand je regarde en arrière et que je vois le chemin parcouru jusqu’à maintenant, c’est hallucinant! En 3 ans je suis passé de jeune joueur de poker random qui essayait de grinder les limites une par une, à « Team Pro » d’un grand site Européen. Ça faisait partie de mes rêves et l’avoir concrétisé c’est vraiment incroyable. Ça me motive encore plus car je n’oublie pas d’où je viens, je sais comment j’ai commencé et justement je n’ai pas le droit de faire n’importe quoi maintenant que je suis là où j’ai toujours voulu être », a confié Quentin.

Cet été, il sera concentré sur son rôle de consultant auprès d’Unibet et en septembre, il aura comme point de mire l’Unibet Open de Cannes.

« Quentin Lecomte fait partie de cette jeune génération du poker qui est née avec les .FR et qui est pleine de talent. Malgré son jeune âge, Quentin est reconnu pour sa grande régularité et il représente déjà ce qu’il y a de meilleur chez les grands compétiteurs – un mélange de talent, d’intelligence de jeu, de motivation et de force mentale », affirme Fabrice Arrondeau, Head of Poker France.

Tous les joueurs pourront le suivre sur un site entièrement dédié à son aventure avec Unibet.fr mais également sur Facebook et Twitter.

A l’occasion de son arrivée, un tournoi Bounty 1000 € GTD avec 725 € au prizepool plus un ticket qualifier Unibet Open Cannes 275 €  aura lieu jeudi 11 juillet à 21h00.

VENDREDI

Event 45 et 46 : Victoire de Ben Volpe; Pas de nouveau bracelet pour Mel Judah

Event #46 $3,000 Pot-Limit Omaha Hi-low 8-or-Better :

Mel Judah ne décrochera pas son troisième bracelet WSOP aujourd’hui. L’Américain a été éliminé à une marche du titre dans l’Event 46. Son adversaire en heads up, Vladimir Shchmelev, n’aura eu besoin que de quelques minutes pour le terrasser.

Mel Judah

Sur la dernière main, Mel ouvre à 1254 000 au bouton et Shchmelev le suit. Le flop est retourné [5h] [2c] [5d] et Mel envoie 125 000 mais en face 350 000 jetons sont avancés. Judah décide de caller. La turn est un [8c] et après une mise de Shchmelev, Mel se retrouve à tapis. Ce dernier dévoile [ah] [5c] [6c] [ks] et son opposant [ad] [7c] [2s] [2h]. La rivière [qs] scelle définitivement le sort de Mel qui remporte néanmoins 172 361 $.

Résultats :

  1. Vladimir Shchmelev 279 094
  2. Mel Judah 172 361
  3. Ashly Butler 124 645
  4. Brian Hacker 91 085
  5. John Cernuto 67 262
  6. Tyler Nelson 50 197
  7. Andrey Zaichenko 37 847
  8. Allyn Jaffrey Shulman 28 821
  9. Alexey Makarov 22 171

Event #45 $1,500 Ante-Only No-Limit Hold’em :

Après trois jours de compétition et 27 niveaux disputés, Ben Volpe a su venir à bout de ses 676 adversaires pour s’imposer dans cet Event. Opposé à Paul Lieu, il s’est imposé après 240 mains et remporte 201 399 $.

Ben Volpe

Le Français Gabriel Nassif s’arrête à la 38ème place et empoche un gain de 4256 $.

Résultats :

  1. Ben Volpe 201 399
  2. Paul Lieu 124 352
  3. Louis Bonnecaze 80 839
  4. Blair Hinkle 59 375
  5. Chris Moorman 44 227
  6. Horacio Chaves 33 371
  7. Adam Stone 25 472
  8. Danny Johnson 19 660
  9. Samuel Panzica 15 331

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

News

EXCLU : Gus Hansen intègre le Team Winamax !

Published

on

Qui aurait imaginé un jour écrire ce titre ? Le rêve est devenu réalité, avec l’arrivée d’une légende du poker dans le Team W : Gus Hansen vient d’enfiler le logo de Winamax, et compte bien en porter haut les couleurs durant toute la saison à venir, à commencer par le SISMIX à Marrakech… Derrière ce coup de génie, une amitié très forte qui lie Stéphane Matheu, le responsable du Team, et Gus Hansen, depuis des années. En exclusivité pour Poker52, Stéphane revient sur le making-of de ce transfert de l’année.

Peux-tu nous raconter comment s’est fait ce transfert historique et inattendu de Gus Hansen au sein du Team W ?

Ce transfert inattendu s’est fait, indirectement, par Poker52, lors du WPT au Wynn, cet hiver 2023. En fait, le World Poker Tour m’avait contacté pour inviter Gus Hansen lors de ce tournoi, et ils savaient qu’on se connaissait bien. J’ai facilité l’invitation, et on s’est retrouvés à Vegas, ce qui était très cool car cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas croisé. A ce moment-là, tu as fait une interview exclusive de Gus pour Poker52, où il parlait du Team Winamax, en des termes très élogieux et positifs. Du coup, ça a mis la puce à l’oreille de Benjo lorsqu’il a lu l’article, et comme on tournait Dans la Tête d’un pro au même moment, on s’est demandés si cela ne serait pas intéressant de faire DLTDP avec lui. Le soir-même, j’ai retrouvé Gus à un concert à la Sphere, à Vegas, pour voir U2 et j’ai abordé le sujet avec lui. Je lui ai demandé s’il avait juste voulu être sympa en parlant de nous, et il m’a confirmé que c’était vraiment ce qu’il pensait. Gus est un type authentique et direct, et il m’a bien dit à nouveau qu’il trouvait que tout ce qu’on faisait avec le Team était super. Du coup, je lui ai parlé de l’idée de Benjo de faire DLTDP avec lui, et même si on n’a pas eu le temps de boucler un épisode entier car Gus  au sauté en début de Day 2, j’ai senti qu’il ouvrait la porte à une éventuelle collaboration… Courant janvier, puis février, on a eu des conversations plus formelles sur ce que ça impliquerait d’intégrer le Team W, et on a trouvé un deal qui devient réalité en ce début de printemps !

A quand remonte votre amitié ? Je me souviens de toi qui jouait déjà au tennis avec Gus pendant That’s Poker… Comment a-t-elle évolué ?

On s’est rencontrés il y a près de vingt ans avec Gus, j’étais alors coach de tennis à Las Vegas en 2005, je finissais mes études à UNLV. Ca partait d’un pari assez burlesque où il devait jouer le match sur une jambe contre un autre joueur, mais finalement ça ne s’est jamais fait ! Mais on est devenus très amis, on a même failli habiter ensemble en collocation entre 2005 et 2008. C’est Gus qui m’a fait découvrir le poker, je ne connaissais pas du tout ce milieu… C’est même lui qui m’a donné l’idée du métier que je fais aujourd’hui, car fin 2005, il m’avait proposé de devenir son manager, au moment où on s’est rencontrés avec Fabrice Soulier, et toute l’équipe de That’s Poker. L’histoire est vraiment belle pour moi, la boucle est bouclée en le recrutant vingt ans plus tard pour le Team dont je m’occupe. A partir de 2008, on s’est moins vus mais on se croisait chaque année sur le circuit international, et on était restés en contact même à distance. C’est quelqu’un que j’ai toujours estimé comme un ami fidèle avec qui on peut se confier.

Gus s’est toujours intéressé à l’esprit d’équipe, que retrouve-t-il, selon toi, dans cette nouvelle aventure ?

L’esprit d’équipe l’a toujours intéressé, il aime bien l’approche sportive que l’on a dans le Team Winamax, le côté performance et esprit de compétition. Il est intrigué par la dynamique qui nous anime, par notre cohésion et notre esprit de groupe qui sont peu communs dans le poker.

Quand verra-t-on Gus sur les évènements Wnamax ?

Il sera présent sur plusieurs évènements Winamax, dont le SISMIX à Marrakech fin mai pour sa première apparition. Il viendra à Bratislava pour le WPO, mais aussi sur les étapes de lancement du Winamax Poker Tour ! Ca va vraiment être génial de l’avoir avec nous.

Comment penses-tu que cela va influer sur la dynamique du Team ?

Humainement, c’est certain qu’il va très bien s’intégrer, en toute fluidité. Gus est plus âgé, il a un autre regard sur le jeu, il a été pionnier à son époque, et il va amener expérience et un regard décalé mais très pertinent sur plein de choses… Il a vécu tellement de choses de l’âge d’or du poker… Ca sera très riche pour toute l’équipe.

Quelles valeurs as-tu envie qu’il amène et renforce au sein du Team W ?

Les siennes, tout simplement. C’est la force du Team que de respecter les singularités et les forces de chacun. Et ça, Gus n’en manque vraiment pas… Il est très authentique, comme tous nos joueurs. J’aime son approche transparente et cartésienne des choses, c’est un grand expert en mathématiques dans le jeu.

Quels liens Gus a-t-il avec la France ? Il me racontait qu’il écoutait Sexion d’Assaut…

Il y a bien sûr notre amitié, et il a également vécu à Monaco où tout le monde parle français. Ca fait des années qu’il apprend la langue, et je crois qu’être dans notre Team lui donne envie d’être bilingue. C’est vrai que dans ses playlists Spotify, il écoute énormément d’artistes français, des choses hyper variées, aussi bien du Brel, du Brassens que du hip-hop et même des chanteuses de folk obscures ! Et en plus, sa sœur dont il est très proche est professeur de Français…

Enfin, quels sont les objectifs du Team pour les WSOP de cette année ?

C’est toujours très difficile de répondre à ça… On a essayé de calculer notre EV en nombre de bracelets lors de notre dernière réunion du Team, en moyenne on devrait gagner un bracelet par an aux WSOP ! On a un effectif qui est tellement de super haut niveau, avec des vraies machines de guerre et tous les joueurs et joueuses qui sont ultra-compétitifs. Un bracelet serait top, et tout le reste est du bonus. En tant que manager, mon but numéro 1 est de garder cet esprit de groupe et intégrer au mieux Gus dans cette nouvelle équipe.

Continue Reading

News

Une affluence XXL pour le GIANT Aix-en-Provence

Published

on

Le GIANT a bien porté son nom la semaine dernière au Pasino Grand d’Aix-en-Provence. C’est une affluence record de 1 443 entrants qui a été recensée pour le Main Event à 150€ du festival créé par Texapoker et le Groupe Partouche. Après 9 journées de départ, 175 qualifiés se sont donnés rendez-vous pour le Jour 2, tous assurés d’une place dans l’argent. Et c’est finalement un régional de l’étape, Marcel Karamian, qui est venu à bout de ce field gigantesque lors du Jour 3.

La finale était à suivre en direct commenté sur les canaux de diffusion Texapoker pour voir Marcel décrocher le trophée et les 21 500€ promis à la gagne. Il a devancé le jeune Neil Ghellal (runner-up pour 13 773,60€) et Philippe Guitteny (3e, 8 800€). De nouveaux festivals GIANT sont prévus dans les prochaines semaines notamment au Club Circus Paris.

Résultats Table Finale Main Event 150€ GIANT Aix-en-Provence 2024 / Prizepool 166 233€ / 1443 entrants / 175 ITM
Vainqueur Marcel Karamian 21 500€
Runner-up Neil Guellal 13 773,60€
3e Philippe Guitteny 8 800€
4e Miloud Aguili 5 900€
5e Elias El Baghdadi 4 300€
6e Florian Pantoustier 3 500€
7e Kevin El Far 3 000€
8e Lucas Chaigne 2 600€

Tous les résultats du festival à retrouver sur Texapoker.net.

Continue Reading

Agenda tournois

L’IPO revient à Sanremo avec sa garantie d’un million d’euros

Published

on

L’événement du Printemps en Italie est de retour du 27 avril au 7 mai 2024 ! L’Italian Poker Open envahit le Casino de Sanremo pour une nouvelle étape de son festival avec un Main Event à 550€ à la garantie d’un million d’euros ! EuroRounders, PKLive360 et Texapoker s’associent une nouvelle fois pour un festival XXL qui promet de battre de nouveaux records.

6 journées de départ sont au programme du Main Event et de nombreux tournois annexes auront également lieu dans l’antre du poker italien, sous la direction du TD Alex Anfossi. En ouverture, un Opener Mystery Bounty à 400€ se tiendra les 27 et 28 avril avant le Jour 1A du Main Event dès le dimanche 28 avril 15h. Un Super High Roller Mystery Bounty à 2 000€ sera en vedette les 1er et 2 mai ainsi qu’un IPO Master à 1 000€ du dimanche 5 au mardi 7 mai.

Le Main Event à 550€ offre 6 journées de départ avec 40 000 jetons de départ à faire fructifier sur des niveaux de 45 minutes (1 re-entry par jour possible, 60 minutes au Jour 2 et 75 minutes aux Jours 3 et final) et une garantie d’un million d’euros à ne pas manquer !

Infos et réservations sur Texapoker.net : https://www.texapoker.net/fr/tournois-poker-live/sanremo-italian-poker-open_1626.html

Continue Reading
Advertisement

Buzz

POKER52 Magazine - Copyright © 2018 Game Prod. Design by Gotham Nerds.