C’est sous la plume de Benjamin « Benjo » Gallen et de toute son excellente équipe éditoriale que vous allez pouvoir suivre tous les évènements du WPO Bratislava, qui va connaître son Main Event dès mercredi 20 septembre, après des premiers tournois préparatoires déjà en cours !

Rendez-vous donc ici afin de ne rien rater des success-story ou des worst beat du poker amateur, joyeux et déluré ! En bonus, les coulisses et les soirées organisées par Winamax, le sponsor du tournoi. Ce qui se passe à Bratislava ne reste pas à Bratislava…

On aime toujours apercevoir le profil de Jean-Noël Thorel en table finale d’un super high-roller, surtout le Main Event à 125 000$, 151 entrants, du Super Triton Series. Il faut dire qu’au vu du prizepool, le Français looké avec un t-shirt « POLICE » et une casquette du même cru avait l’air bien plus cool que tous ses opposants grinders anglo-saxons !

C’est finalement au terme d’un heads-up malheureux contre Timothy Adams que le généreux Français, aimé de toutes et tous sur le circuit, a perdu avec paire de 9 contre paire de 8, qui touche un brelan à la river, après un tapis préflop avec des tapis quasiment égaux… Jean-Noël Thorel remporte tout de plus de 2 800 000$, tandis que le vainqueur récolte 4 185 000$ !

Le Sismix n’avait plus eu lieu à Marrakech depuis 2018, notamment du fait de l’épidémie de Covid, et c’est donc avec une grande joie que tous les aficionados du poker et du farniente accueillent ce retour, synonyme de parties endiablées et de pool parties, tout aussi décadentes.

Au menu des festivités, un main event à 500 euros de buy in avec 4 day 1 (dont un turbo) et de multiples side events (Battle Royale, High Roller, Monster Stack).

Les joueurs du Main Event se voient offrir des chapeaux en osier, puisque Winamax, c’est aussi la sécurité, et la protection contre le soleil —qui tape fort dans les environs. Ils héritent également de 50 000 jetons, ce qui leur laisse le temps de voir venir, avec les premières blindes à 100/200 et des niveaux de 30 minutes.

Lors de ma première expédition dans la grande salle, accueillant l’event, je tombe sur une main dans laquelle 3 joueurs sont impliqués – les trois seuls présents à leur table, puisqu’il est encore tôt. Elle semble se diriger doucement vers un check-around sans consistance, sur un board 5-4-4-4-A, quand le joueur en petite blind mise hauteur pot (700 dans 600), pour ce qui ressemble à un bullying pour sortir les autres d’un possible partage. Un premier joueur jette, celui au bouton paye, et apprend la mauvaise nouvelle, quand le miseur retourne 4-2 de coeur pour un full.

La patience est d’or pour extraire de l’argent – aurait-il pu en prendre plus ? Peu probable. Une table plus loin, on trouve un des invités de marque de Winamax, Steed Tchicamboud, ancien basketteur professionnel.

Au rayon fair-play, les dealers ont pour consigne de ne pas laisser les joueurs utiliser leurs téléphones s’ils sont en train de participer à un coup, ce qui résout à l’avance les éventuels débats sur l’utilisation de RTA qui ont pu émerger récemment sur le poker twitter américain !