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Ekrem Sanioglu remporte le Deepstack Triple Chance au Cercle Gaillon

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Au terme d’une finale très indécise, c’est finalement Ekrem Sanioglu qui s’impose dans ce Deepstack Triple Chance au Cercle Gaillon et s’adjuge en même temps la somme de 35.000€.

158 joueurs s’étaient inscrits à ce tournoi « événement de la rentrée » au buy-in de 800€ et ont généré un prize pool de 126.400€ à répartir entre les 18 premières places.

Table Finale (moyenne 72000) :
– Seat 1 : Yohann Pourcheresse – 55100
– Seat 2 : Rony Halimi – 120 700 (chipleader)
– Seat 3 : Ekrem Sanioglu – 78 300
– Seat 4 : Laurence Andreys – 119 800
– Seat 5 : Charly Amoyal – 75 000
– Seat 6 : Philippe Gellman – 68 400
– Seat 7 : Suat Uyanik – 30 300 (short-stack)
– Seat 8 : Marc Uzan – 31 000
– Seat 9 : David Pagnard – 37 000
– Seat 10 : Alexandre Viard – 104 400

Niveau 2000/4000/500:

En début de finale, Rony Halimi (photo) a fait son travail de chipleader et n’a pas laissé beaucoup d’opportunité aux autres de voir un flop. Entre asphyxie de Rony et batailles de blindes, aucun tapis ne se met en danger lors de ce round d’observation. Le seul intérêt se passe jusque-là sur une table voisine (de cash-game) à laquelle un joueur à tapis floppe une quinte flush royale !

Au niveau suivant, Alexandre Viard (redescendu au niveau du chipcount) tentera un vol avec [qx] [jx] sur-relancé par [ax] [kx] de David Pagnard et finalement payé. Pas de surprise au board et David élimine Alexandre Viard à la 10ème place pour 2000€.

Malgré avoir doublé son tapis un peu plus tôt, Suat Uyanik tentera lui aussi un vol complètement raté avec [qx] [tx] payé par [ax] [qx] de Rony Halimi qui lui avait pourtant laissé l’opportunité d’abandonner ce coup avant qu’il ne soit trop tard. Suat Uyanik termine 9ème pour 2800€.

Niveau 3000/6000/500 :

Yohann Pourcheresse placé 2 sièges avant Ekrem Sanioglu essaiera par deux fois de lui voler sa blinde mais se fera revenir par-dessus les deux fois. Certainement on tilt, Yohann s’égarera en poussant son tapis avec [9x] [3x] et sortira logiquement à la 8ème place pour 3800€.

Après avoir résisté et doublé une fois ou deux, Marc Uzan fera une ultime tentative avec [qx] [tx], une fois encore payé par David Pagnard bien armé de [ax] [ax]. Marc Uzan s’offre la 7ème place et gagne 5000€.

Niveau 4000/8000/500 :

Et voici le coup de la soirée qui a tout fait basculer et a accéléré l’issue de cette finale. Pour la première fois dans cette soirée (et la dernière), on a pu assister à un family pot puisque 5 des 6 joueurs encore en lice ont vu le flop.
Aucune ouverture préflop et tout le monde est là sauf Rony Halimi. Le flop est [5c] [tc] [6x]. Tapis de Ekrem Sanioglu, instant call de Charly Amoyal et instant call de Philippe Gellman.
Ekrem : [8x] [6x]
Charly : [6x] [6c]
Philippe : [5x] [5x]
Turn : [9c]
River : [7x] qui donne la quinte à Ekrem qui évite de donner la flush à Charly en trouvant son seul et unique out.
Philippe à qui il reste moins d’une Small Blind sortira la coup suivant, à la 6ème place pour 6300€.

Rony Halimi, redescendu au niveau de ses jetons se fera éliminer juste après. Il finit à la 5ème place pour un gain de 7750€.

Niveau 5000/10000/500 :

Charly Amoyal (photo) devenu short-stack pousse tout ce qu’il lui reste avec [ax] [tx] mais David Pagnard (toujours lui) le paiera facilement avec [jx] [jx]. Rien ne sauvera Charly au board et il quitte le tournoi à la 4ème place pour 9300€.

Le coup suivant, Laurence Andreys (photo) repassera par-dessus David Pagnard pré-flop et ajoutera 120K jetons de plus que l’ouverture de David. En pleine confiance, David paye [ad] [4d] de Laurence avec [kx] [9x] et trouvera son [9x] au board qui élimine Laurence à la dernière marche du podium pour 13000€.

Heads-Up :

David Pagnard est confortablement installé pour remporter le titre devant Ekrem Sanioglu mais peut-être a-t-il manqué de patience à partir de ce moment-là ? ou peut-être un deal avait été conclu entre les joueurs ?
Très tôt dans ce heads-up, David acceptera de payer le tapis de Ekrem avec la 3ème paire du flop seulement alors qu’Ekrem avait touché la 2ème.
La tendance s’est donc inversée et Ekrem est passé devant.
Quelques coups plus tard, sur un flop [kx] [8x] [tx], les 2 finalistes vont à tapis :
David [ax] [kx] et Ekrem [kx] [8x]. La river donnera même un full à Ekrem qui lui permet de décrocher le titre de ce Deepstack Triple Chance.

Résultats :

  1. Ekrem Sanioglu – 35 000€
  2. David Pagnard – 21 500€
  3. Laurence Andreys – 13 000€
  4. Charly Amoyal – 9 300€
  5. Rony Halimi – 7 750€
  6. Philippe Gellman – 6 300€
  7. Marc Uzan – 5 000€
  8. Yohann Pourcheresse – 3 800€
  9. Suat Uyanik – 2 800€
  10. Alexandre Viard – 2 000€

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[WiPT Paris – Grande finale] L’action ne s’arrête jamais

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Alors que le Day 1A s’apprête à accueillir, en mode turbo, un Day 1b qui débute chaque jour à 18h, les busto ou les joueurs trop en retard qui veulent une compétition ne s’étalant pas sur trop de journées, se pressent déjà pour le « Battle Royale », un 750€ qui débute à 17h30, avec des ITM qui se reverront en Day 2 pour toucher le « vrai » argent. Déjà 50 inscrits, et au vu des tables où les croupier se sont déjà installés, il semble que le field devrait au moins doubler dans l’heure à venir.

Au programme, 1 seul re-entry possible, des niveaux de 25 minutes et un bounty à 300€. Bruno Fitoussi, qu’on a aperçu de loin en grande discussion avec Apo Chantzis et François Lascourrèges, les deux hommes-lige à la marque Texapoker, devrait être de cette compétition : l’ambassadeur de la marque a dû renoncer au dernier moment à jouer le Main Event qu’il convoitait car il aurait été pris par un rendez-vous immanquable en éventuel Day 2…

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[WiPT Paris – Grande finale] Le rêve est à portée de jetons

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Le poker est une course de fond, mais au rythme assez soutenu des niveaux d’une demie heure proposés par ce Day 1A —à l’heure où nous écrivons ces lignes, sur un tapis de départ, on est déjà à mi-parcours du 600/1200/1200—, les éliminations se succèdent à un train de sénateur (lentement, donc, mais sûrement). Pierre Calamusa, le deuxième pro Winamax à avoir fait son apparition dans la grande salle du parc des Expos de la porte de Versailles, a amené un peu de chaleur et de vie avec lui, déclenchant les selfies des qualifiés et autres joueurs ayant fait le déplacement.

En parallèle, des satellites s’organisent à l’entrée de la salle de tournoi, sous l’oeil affûté d’Apo Chantzis, l’homme derrière la saga fabuleuse de Texapoker, devenu en quelques années le grand acteur incontournable du poker live en France. Ses équipes sont en place, les croupiers de toutes nationalités enchaînent avec dextérité les mains, tandis que les Tournament Director et autres responsables assurent des jugements de Salomon lors des rares protestations. Au menu des satellites, un format peu connu —en tout cas, pas chez nous— qui accélère le jeu : une fois atteint un tapis de 120 000 jetons (sur un tapis de départ de 20 000 jetons), vous décrochez automatiquement vos buy-in pour la finale, au jour désiré. Le gamble va bon train, avec des levels de 10 minutes, mais tout semble désormais possible, avec seulement 105€ en poche. Le rêve, toujours, à portée de jetons.

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[Finale WiPT Paris — journal off] Le poker, c’est pas de la littérature

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Les années passent, les passions se déplacent. Il y a quelques années encore, se diriger vers l’autre bout de Paris (quand on habite rive droite) au beau milieu du mois de mars était synonyme d’un voyage quotidien, durant une petite semaine, vers le Salon du Livre qui avait lieu au mêmes dates que cette grande finale du Winamax Poker Tour, au même endroit —dans l’un des grands pavillons de la Porte de Versailles.

En arrivant ce matin sous la chape nuageuse qui obscurcit ce quartier sans grand charme du deep south parisien, les souvenirs reviennent : l’effervescence des signatures d’écrivains régionaux qui attendent le chaland désespérément, les files d’attentes interminables devant les quelques rares stars de l’édition, les stands thématiques qui rappellent plus le salon de l’agriculture que la décadence germano-pratine, les open bar mouvants des soirées de vernissage, les réserves de livres qui s’agitent frénétiquement au rythme des aventures sexuelles des différentes parties en présence, les haines pichrocolines entre éditeurs, les rumeurs de rachat entre géants de l’édition pré-Bolloré (Editis, Hachette, Gallimard), et les reportages cultes qui y sont tournés (« L’édition c’est pas de la littérature », meilleur Strip Teasejamais proposé sur la question, à découvrir gratuitement ici).

Cette année, c’est le poker qui a pris place, parmi d’autres, dans l’un des grands pavillons de cette gigantesque place tournante qu’est la porte de Versailles et ses salons à tous les étages. Au-dessus, une exposition Johnny Haliday, dans deux jours, un championnat de France du sushi, en attendant le « Salon des seniors », le « Sandwich & snack show » ou le plus populaire « Comic Con », fin du mois. Les passions s’additionnent, se superposent, cohabitent le plus naturellement possible.

Avec le temps, la littérature poker, elle, a quasiment disparu. Fut une époque où chaque grand champion offrait son propre livre au joueur qui le bustait des WSOP. Alors que les grandes théories du jeu avaient été popularisées par ce medium —Super System  de Doyle Brunson en tête—, et que chaque joueur sponsorisé rêvait d’avoir son nom en couverture d’une biographie ou d’un livre de stratégie (Isabelle Mercier, Patrick Bruel, les collections de François Montmirel —pour les francophones), la mode est passée. « Un livre, mais pour quoi faire ? » répondait un grinder américain à une intervieweuse aux WSOP qui s’enquérait quant au jour où il sortirait sa méthode. Désormais, le passage de témoin se fait par les tutos vidéos, les streaming sur twitch et, de plus en plus rarement, sur des blogs éditorialisés pour l’occasion.

Si les écrits restent, la parole, elle, circule. Elle s’accommode des changements et des évolutions stratégiques, permet de réviser ses erreurs et les nier, autorise tout un chacun à ne pas passer pour le ringard de service. Seuls les récits épiques du jeu parviennent encore à trouver matière à réédition, avec un public de plus en plus restreint. Mais sans story telling, sans grand souffle, le poker arrivera-t-il encore à subsister dans l’histoire et écrire ainsi son grand roman?

Jérôme Schmidt

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