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Clubs parisiens

Idriss Ambraisse remporte le DSO Paris

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Le circuit lancé par la room online Chilipoker des Deepstack Open semble rencontrer un succès grandissant à chaque étape : après une première saison franco-française, les DSO se sont désormais internationalisés, avec comme point de chute la Belgique (le beau casino de Namur), le Maroc (au casino Es Saadi, puisque Chilipoker est également co-organisateur du WPT Marrakech) et maintenant à Paris, dans la prestigieuse salle de poker de l’Aviation Club de France.

Le principe est simple : proposer un tournoi à buy-in raisonnable (500€), doté d’une structure digne des plus grands tournois. La preuve : le field de 351 joueurs qui s’est affronté cette semaine à l’ACF a bénéficié de quatre journées en tout pour en découdre. Mieux encore, la structure des places payées a permis de payer plus de 10% des inscrits, puisque pas moins de 50 joueurs étaient en places payées.

Il fallait par contre se hisser en table finale à 9 joueurs pour bénéficier d’une prime un tant soit peu intéressante, puisque la neuvième place (décrochée ce dimanche 12 décembre) permettait de décrocher un peu plus de 4 000€.

Des neufs joueurs en finale, on retient surtout les prestations de quelques habitués des lieux (Franck Kalfon en tête, affublé d’un ironique t-short ‘Flip ou Kalfon’ — cherchez le jeu de mot, il n’est pas évident…) qui finit à une honorable 6ème place, après avoir bataillé avec un petit tapis pendant toute la dernière phase du tournoi, ainsi que de toute la communauté online du poker français.

En effet, les « forumeurs » se sont fait la part belle (qu’ils soient des communautés ClubPoker ou WAMPoker) et c’est d’ailleurs l’un des « Local Hero » de la room Winamax (un joueur habitué des belles performances en ligne sur ce site de jeu) qui décroche la première place, après un deal à 3 joueurs avec Pierre Antona (habitué de l’ACF) et Frank Delmas.

Idris Ambraisse prouve ainsi que le poker agressif paye souvent, à condition bien sur de passer entre les gouttes de quelques coinflips… Ce sympathique joueur pas encore trentenaire s’est démené comme un beau diable pour éliminer ses adversaires les plus redoutables, mais faisant rapidement un sort au chipleader du début de table finale, Ludovic Sultan. Ce dernier, pourtant largement devant en jetons lorsqu’il ne restait plus que neuf joueurs, a fini à une assez décevante neuvième place (pour 9 600€ au total), laissant des joueurs plus aguerris comme Frank Delmas et Pierre Antona se hisser sur le podium…

Fort de ses récents succès, le DSO Chilipoker devrait bientôt poser ses valises dans un autre endroit mythique du jeu : à… Las Vegas, puisque la jeune room française s’est mis en tête d’attaquer le marché américain…

Résultats table finale DSO Paris
1
e : Idris Ambraisse – 29 575 euros
2e : Pierre Antona – 20 535 euros
3e : Franck Delmas – 22 270 euros
4e : Volodia Ivanovs – 11205 euros
5e : Ludovic Sultan – 9 600 euros
6e : Franck Kalfon – 8 000 euros
7e : Maxime Baldon – 6 400 euros
8e : Lyes Bouguessa – 4 800 euros
9e : David Abbas – 4 018 euros

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[WiPT Paris – Grande finale] L’action ne s’arrête jamais

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Alors que le Day 1A s’apprête à accueillir, en mode turbo, un Day 1b qui débute chaque jour à 18h, les busto ou les joueurs trop en retard qui veulent une compétition ne s’étalant pas sur trop de journées, se pressent déjà pour le « Battle Royale », un 750€ qui débute à 17h30, avec des ITM qui se reverront en Day 2 pour toucher le « vrai » argent. Déjà 50 inscrits, et au vu des tables où les croupier se sont déjà installés, il semble que le field devrait au moins doubler dans l’heure à venir.

Au programme, 1 seul re-entry possible, des niveaux de 25 minutes et un bounty à 300€. Bruno Fitoussi, qu’on a aperçu de loin en grande discussion avec Apo Chantzis et François Lascourrèges, les deux hommes-lige à la marque Texapoker, devrait être de cette compétition : l’ambassadeur de la marque a dû renoncer au dernier moment à jouer le Main Event qu’il convoitait car il aurait été pris par un rendez-vous immanquable en éventuel Day 2…

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Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Le rêve est à portée de jetons

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Le poker est une course de fond, mais au rythme assez soutenu des niveaux d’une demie heure proposés par ce Day 1A —à l’heure où nous écrivons ces lignes, sur un tapis de départ, on est déjà à mi-parcours du 600/1200/1200—, les éliminations se succèdent à un train de sénateur (lentement, donc, mais sûrement). Pierre Calamusa, le deuxième pro Winamax à avoir fait son apparition dans la grande salle du parc des Expos de la porte de Versailles, a amené un peu de chaleur et de vie avec lui, déclenchant les selfies des qualifiés et autres joueurs ayant fait le déplacement.

En parallèle, des satellites s’organisent à l’entrée de la salle de tournoi, sous l’oeil affûté d’Apo Chantzis, l’homme derrière la saga fabuleuse de Texapoker, devenu en quelques années le grand acteur incontournable du poker live en France. Ses équipes sont en place, les croupiers de toutes nationalités enchaînent avec dextérité les mains, tandis que les Tournament Director et autres responsables assurent des jugements de Salomon lors des rares protestations. Au menu des satellites, un format peu connu —en tout cas, pas chez nous— qui accélère le jeu : une fois atteint un tapis de 120 000 jetons (sur un tapis de départ de 20 000 jetons), vous décrochez automatiquement vos buy-in pour la finale, au jour désiré. Le gamble va bon train, avec des levels de 10 minutes, mais tout semble désormais possible, avec seulement 105€ en poche. Le rêve, toujours, à portée de jetons.

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[Finale WiPT Paris — journal off] Le poker, c’est pas de la littérature

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Les années passent, les passions se déplacent. Il y a quelques années encore, se diriger vers l’autre bout de Paris (quand on habite rive droite) au beau milieu du mois de mars était synonyme d’un voyage quotidien, durant une petite semaine, vers le Salon du Livre qui avait lieu au mêmes dates que cette grande finale du Winamax Poker Tour, au même endroit —dans l’un des grands pavillons de la Porte de Versailles.

En arrivant ce matin sous la chape nuageuse qui obscurcit ce quartier sans grand charme du deep south parisien, les souvenirs reviennent : l’effervescence des signatures d’écrivains régionaux qui attendent le chaland désespérément, les files d’attentes interminables devant les quelques rares stars de l’édition, les stands thématiques qui rappellent plus le salon de l’agriculture que la décadence germano-pratine, les open bar mouvants des soirées de vernissage, les réserves de livres qui s’agitent frénétiquement au rythme des aventures sexuelles des différentes parties en présence, les haines pichrocolines entre éditeurs, les rumeurs de rachat entre géants de l’édition pré-Bolloré (Editis, Hachette, Gallimard), et les reportages cultes qui y sont tournés (« L’édition c’est pas de la littérature », meilleur Strip Teasejamais proposé sur la question, à découvrir gratuitement ici).

Cette année, c’est le poker qui a pris place, parmi d’autres, dans l’un des grands pavillons de cette gigantesque place tournante qu’est la porte de Versailles et ses salons à tous les étages. Au-dessus, une exposition Johnny Haliday, dans deux jours, un championnat de France du sushi, en attendant le « Salon des seniors », le « Sandwich & snack show » ou le plus populaire « Comic Con », fin du mois. Les passions s’additionnent, se superposent, cohabitent le plus naturellement possible.

Avec le temps, la littérature poker, elle, a quasiment disparu. Fut une époque où chaque grand champion offrait son propre livre au joueur qui le bustait des WSOP. Alors que les grandes théories du jeu avaient été popularisées par ce medium —Super System  de Doyle Brunson en tête—, et que chaque joueur sponsorisé rêvait d’avoir son nom en couverture d’une biographie ou d’un livre de stratégie (Isabelle Mercier, Patrick Bruel, les collections de François Montmirel —pour les francophones), la mode est passée. « Un livre, mais pour quoi faire ? » répondait un grinder américain à une intervieweuse aux WSOP qui s’enquérait quant au jour où il sortirait sa méthode. Désormais, le passage de témoin se fait par les tutos vidéos, les streaming sur twitch et, de plus en plus rarement, sur des blogs éditorialisés pour l’occasion.

Si les écrits restent, la parole, elle, circule. Elle s’accommode des changements et des évolutions stratégiques, permet de réviser ses erreurs et les nier, autorise tout un chacun à ne pas passer pour le ringard de service. Seuls les récits épiques du jeu parviennent encore à trouver matière à réédition, avec un public de plus en plus restreint. Mais sans story telling, sans grand souffle, le poker arrivera-t-il encore à subsister dans l’histoire et écrire ainsi son grand roman?

Jérôme Schmidt

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