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Clubs parisiens

Le Paris Elysées Club, au cœur du poker

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Du 7 au 12 février 2023 auront lieu les premières Winter Séries du club de la rue Marbeuf, le Paris Elysées Club, propriété du Groupe Tranchant. C’était l’occasion pour nous d’aller admirer une fois de plus le magnifique design art déco des lieux, qui devrait faire mouche avec ce nouveau Festival située au croisement entre le WPT Prime et l’EPT Paris.

Le 26 avril 2018, le Paris Elysées Club fêtait en grandes pompes l’ouverture de son club, sis rue Marbeuf dans le 8ème arrondissement. Près de cinq années plus tard, le design global du club est toujours à couper le souffle : ampleur des salles, beauté des éclairages tamisés, visuels Art Déco d’époque, escalier qui offre une entrée grandiose pour les clients. L’organisation —poker à l’étage, grands jeux au rez-de-chaussée— la salle de jeu donne une impression de vie et de luxe, avec un bar très agréable et ouvert, qui donne envie de s’y poser.

La folie du progressif
En bas, on aperçoit déjà la foule aux tables d’Ultimate avec son jackpot progressif, avec des joueurs qui plébiscitent ce nouveau dispositif, même s’il est tombé le jour précédent, à près de 100 000€ pour l’heureux vainqueur. De 13h à 6h du matin tous les jours, le Paris Elysées Club accueille sa clientèle fidèle ou de passage, qui peuvent également profiter de la belle expérience de restauration. Samuel Kuc, directeur adjoint du Club, a vécu presque toute sa carrière au sein du Groupe Tranchant, propriétaire du PEC, avec une petite parenthèse en Alsace pour le casino Barrière de Blotzheim. L’homme connait son métier par cœur, et a apporté son professionnalisme de casinotier à l’aventure humaine des clubs de jeux parisiens. Au poker, il a imposé le RFID partout, fluidifiant le jeu de façon impressionnante, avec calcul automatique du pot et du prélèvement, affiché sur l’écran à côté du croupier.

Les Winter Series, une première
La création de Winter Series, du 7 au 12 février, avec un Main Event à 750€ sur deux jours (les 9 et 10 février), est l’occasion pour le Club de tester le terrain quant à l’organisation de tournois, alors que le PEC accueille plutôt du cash-game habituellement. Idéalement situé entre le WPT Prime du Club Circus et Texapoker, et l’EPT Paris organisé par PokerStars et le club Barrière. Pour Samuel Kuc, en ce début d’année où Paris est la capitale du poker, c’était le moment idéal pour jouer la carte poker du Paris Elysées Club : « nous pensons vraiment que nous avons toute notre place sur l’offre des tournois de poker, et ces Winter Séries seront un test en grandeur réelle afin qu’un nouveau public découvre le PEC, son lieu et son équipe, qui sont d’un très grand professionnalisme. » Rendez-vous dans quelques jours, au 32 rue Marbeuf.

Inscrivez-vous aux Winter Séries en flashant le QR code du PEC !

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[WiPT Paris – Grande finale] L’action ne s’arrête jamais

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Alors que le Day 1A s’apprête à accueillir, en mode turbo, un Day 1b qui débute chaque jour à 18h, les busto ou les joueurs trop en retard qui veulent une compétition ne s’étalant pas sur trop de journées, se pressent déjà pour le « Battle Royale », un 750€ qui débute à 17h30, avec des ITM qui se reverront en Day 2 pour toucher le « vrai » argent. Déjà 50 inscrits, et au vu des tables où les croupier se sont déjà installés, il semble que le field devrait au moins doubler dans l’heure à venir.

Au programme, 1 seul re-entry possible, des niveaux de 25 minutes et un bounty à 300€. Bruno Fitoussi, qu’on a aperçu de loin en grande discussion avec Apo Chantzis et François Lascourrèges, les deux hommes-lige à la marque Texapoker, devrait être de cette compétition : l’ambassadeur de la marque a dû renoncer au dernier moment à jouer le Main Event qu’il convoitait car il aurait été pris par un rendez-vous immanquable en éventuel Day 2…

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Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Le rêve est à portée de jetons

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Le poker est une course de fond, mais au rythme assez soutenu des niveaux d’une demie heure proposés par ce Day 1A —à l’heure où nous écrivons ces lignes, sur un tapis de départ, on est déjà à mi-parcours du 600/1200/1200—, les éliminations se succèdent à un train de sénateur (lentement, donc, mais sûrement). Pierre Calamusa, le deuxième pro Winamax à avoir fait son apparition dans la grande salle du parc des Expos de la porte de Versailles, a amené un peu de chaleur et de vie avec lui, déclenchant les selfies des qualifiés et autres joueurs ayant fait le déplacement.

En parallèle, des satellites s’organisent à l’entrée de la salle de tournoi, sous l’oeil affûté d’Apo Chantzis, l’homme derrière la saga fabuleuse de Texapoker, devenu en quelques années le grand acteur incontournable du poker live en France. Ses équipes sont en place, les croupiers de toutes nationalités enchaînent avec dextérité les mains, tandis que les Tournament Director et autres responsables assurent des jugements de Salomon lors des rares protestations. Au menu des satellites, un format peu connu —en tout cas, pas chez nous— qui accélère le jeu : une fois atteint un tapis de 120 000 jetons (sur un tapis de départ de 20 000 jetons), vous décrochez automatiquement vos buy-in pour la finale, au jour désiré. Le gamble va bon train, avec des levels de 10 minutes, mais tout semble désormais possible, avec seulement 105€ en poche. Le rêve, toujours, à portée de jetons.

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[Finale WiPT Paris — journal off] Le poker, c’est pas de la littérature

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Les années passent, les passions se déplacent. Il y a quelques années encore, se diriger vers l’autre bout de Paris (quand on habite rive droite) au beau milieu du mois de mars était synonyme d’un voyage quotidien, durant une petite semaine, vers le Salon du Livre qui avait lieu au mêmes dates que cette grande finale du Winamax Poker Tour, au même endroit —dans l’un des grands pavillons de la Porte de Versailles.

En arrivant ce matin sous la chape nuageuse qui obscurcit ce quartier sans grand charme du deep south parisien, les souvenirs reviennent : l’effervescence des signatures d’écrivains régionaux qui attendent le chaland désespérément, les files d’attentes interminables devant les quelques rares stars de l’édition, les stands thématiques qui rappellent plus le salon de l’agriculture que la décadence germano-pratine, les open bar mouvants des soirées de vernissage, les réserves de livres qui s’agitent frénétiquement au rythme des aventures sexuelles des différentes parties en présence, les haines pichrocolines entre éditeurs, les rumeurs de rachat entre géants de l’édition pré-Bolloré (Editis, Hachette, Gallimard), et les reportages cultes qui y sont tournés (« L’édition c’est pas de la littérature », meilleur Strip Teasejamais proposé sur la question, à découvrir gratuitement ici).

Cette année, c’est le poker qui a pris place, parmi d’autres, dans l’un des grands pavillons de cette gigantesque place tournante qu’est la porte de Versailles et ses salons à tous les étages. Au-dessus, une exposition Johnny Haliday, dans deux jours, un championnat de France du sushi, en attendant le « Salon des seniors », le « Sandwich & snack show » ou le plus populaire « Comic Con », fin du mois. Les passions s’additionnent, se superposent, cohabitent le plus naturellement possible.

Avec le temps, la littérature poker, elle, a quasiment disparu. Fut une époque où chaque grand champion offrait son propre livre au joueur qui le bustait des WSOP. Alors que les grandes théories du jeu avaient été popularisées par ce medium —Super System  de Doyle Brunson en tête—, et que chaque joueur sponsorisé rêvait d’avoir son nom en couverture d’une biographie ou d’un livre de stratégie (Isabelle Mercier, Patrick Bruel, les collections de François Montmirel —pour les francophones), la mode est passée. « Un livre, mais pour quoi faire ? » répondait un grinder américain à une intervieweuse aux WSOP qui s’enquérait quant au jour où il sortirait sa méthode. Désormais, le passage de témoin se fait par les tutos vidéos, les streaming sur twitch et, de plus en plus rarement, sur des blogs éditorialisés pour l’occasion.

Si les écrits restent, la parole, elle, circule. Elle s’accommode des changements et des évolutions stratégiques, permet de réviser ses erreurs et les nier, autorise tout un chacun à ne pas passer pour le ringard de service. Seuls les récits épiques du jeu parviennent encore à trouver matière à réédition, avec un public de plus en plus restreint. Mais sans story telling, sans grand souffle, le poker arrivera-t-il encore à subsister dans l’histoire et écrire ainsi son grand roman?

Jérôme Schmidt

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