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Clubs parisiens

WPT Grand Prix de Paris : Un Day 2 inattendu

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D’après tous les joueurs, le Day 2 allait être long, très long. C’est en tout cas ce que soufflait Ludovic Lacay à son voisin de table, Jason Mercier, quelques minutes avant la pause-dîner très attendue de 20h30. Plus de 80 joueurs encore en course, et le directeur du tournoi, Nicolas Fraioli, qui voulait descendre à 60 voire 54 joueurs pour la fin de la soirée.

Mais c’était sans compter l’intervention de Lady (un)Luck, puisque Lacay et Mercier, par exemple, sautaient dans un 3-way pot à tapis préflop quelques secondes après la remarque du Français à son ami Canadien : paire de 2 pour Mercier pour 28 000 jetons, As-Dame dépareillés chez Lacay pour 23 000 au total (il venait de perdre un monster-pot auparavant avec brelan), qui vont perdre contre un 8-9 dépareillés qui touche quinte runner-runner de Mc Lean Karr. Un pot que Mercier debriefera plus tard d’un lapidaire : « he’s a luckbox — how can he call like that, with no money yet in the pot and players behind him ? »

Ensuite, tout est allé très vite et au lieu de faire une pause-repas à 20h30, décision a été prise de prolonger le tournoi jusqu’à 61 joueurs, ce qui est arrivé peu de temps avant 21h30. Une bonne décision du Tournament Director, qui privilégie le repos des guerriers avant un Day 3 où les survivants vont rentrer dans l’argent (36 places payées au total). Le chipleader n’est autre que Franck Pepe, un multi-scoreur depuis le WPT Amnéville, suivi du champion de France de poker, sponsorisé ACFPoker.fr, Christophe Lesage. Le « local » de l’étape, Alexandre Brivot, est tout juste derrière, tandis que Ness Kourdourli a effectué une remontée impressionnante de 3BB à 240 000 jetons…

NOM/NAME PRENOM/FIRSTNAME TABLE SIEGE/SEAT JETONS/CHIPS
Pepe Franck 12 9 432 000
Lesage Christophe 5 7 401 100
Yacoub Dori 5 8 370 100
Brivot Alexandre 11 3 339 400
Sundell Mikko 11 4 334 500
Mc Lean Karr 6 4 323 400
Waxman Matthew 9 4 285 300
Freitez Ivan 7 4 282 100
Daher Ali 5 9 269 400
Debabeche Ahmed 7 3 253 700
Kourdourli Nesrine 8 1 240 400
Magen Frédéric 6 9 214 200
Darcourt Guillaume 12 2 207 000
Rabl Eric 9 6 206 800
Kovacs Andreas 7 8 200 000
Bonyadi Farzad 8 7 192 600
Bonrowski Tyler 7 7 192 200
Artursson Bjorn 8 9 187 000
Alibay Ami 12 7 185 000
Cassidy Joe 6 8 178 900
Kamutzki Heinz 6 7 175 400
Fleming Carl 7 6 169 000
Benadiba Stéphane 7 5 156 300
Kaverman Byron 11 7 154 700
Sointula Jam 11 2 152 600
Guerin Rebecca 9 2 151 500
Fox Elio 6 5 148 700
Nassif Gabriel 12 4 145 900
Ben Halima Hichem 9 5 139 000
Lemaire Hugo 5 3 138 900
Jacobson Martin 5 1 138 700
Govert Metaal 11 8 122 400
Spindler Benjamin 5 6 122 300
Silver Max 5 5 117 400
Benzimra Christophe 9 7 115 500
Boyer Franck 8 8 114 700
Delimal Marc-David 5 4 114 300
Zaytsev Evgeny 12 5 110 500
Van Wieringen Pim 5 2 108 200
Ait-El-Djoudi Hocine 6 1 106 200
Cardyn Nicolas 8 4 101 500
Stelmak Dimitry 7 1 94 500
Cohen Lucien 9 3 94 300
Cunix Shawn 7 2 93 800
Farges Yves 12 3 81 600
Thorel Jean-Noël 8 2 80 200
Brion Jérôme 6 3 80 100
Linde Per 12 8 78 800
Kloc Daniel 9 1 76 300
Dirnbercier Elmar 8 6 75 200
Tepper Jean-Louis 11 1 72 800
Mars Jean-Jacques 12 1 72 200
Viard Alexandre 8 3 55 400
Pohmajevic Marcelo 11 6 53 300
Puccini Mario 7 9 51 300
Rohr Jean-Philippe 12 6 49 700
Goldberg Alain 9 8 45 400
Partaud Adrien 8 5 43 300
Grzela Szymon 6 6 38 300
Shehu Julian 6 2 35 500
Ostensson Jimmy 11 5 24 400
Total 9 395 200
Average 154 000

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[WiPT Paris – Grande finale] L’action ne s’arrête jamais

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Alors que le Day 1A s’apprête à accueillir, en mode turbo, un Day 1b qui débute chaque jour à 18h, les busto ou les joueurs trop en retard qui veulent une compétition ne s’étalant pas sur trop de journées, se pressent déjà pour le « Battle Royale », un 750€ qui débute à 17h30, avec des ITM qui se reverront en Day 2 pour toucher le « vrai » argent. Déjà 50 inscrits, et au vu des tables où les croupier se sont déjà installés, il semble que le field devrait au moins doubler dans l’heure à venir.

Au programme, 1 seul re-entry possible, des niveaux de 25 minutes et un bounty à 300€. Bruno Fitoussi, qu’on a aperçu de loin en grande discussion avec Apo Chantzis et François Lascourrèges, les deux hommes-lige à la marque Texapoker, devrait être de cette compétition : l’ambassadeur de la marque a dû renoncer au dernier moment à jouer le Main Event qu’il convoitait car il aurait été pris par un rendez-vous immanquable en éventuel Day 2…

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Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Le rêve est à portée de jetons

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Le poker est une course de fond, mais au rythme assez soutenu des niveaux d’une demie heure proposés par ce Day 1A —à l’heure où nous écrivons ces lignes, sur un tapis de départ, on est déjà à mi-parcours du 600/1200/1200—, les éliminations se succèdent à un train de sénateur (lentement, donc, mais sûrement). Pierre Calamusa, le deuxième pro Winamax à avoir fait son apparition dans la grande salle du parc des Expos de la porte de Versailles, a amené un peu de chaleur et de vie avec lui, déclenchant les selfies des qualifiés et autres joueurs ayant fait le déplacement.

En parallèle, des satellites s’organisent à l’entrée de la salle de tournoi, sous l’oeil affûté d’Apo Chantzis, l’homme derrière la saga fabuleuse de Texapoker, devenu en quelques années le grand acteur incontournable du poker live en France. Ses équipes sont en place, les croupiers de toutes nationalités enchaînent avec dextérité les mains, tandis que les Tournament Director et autres responsables assurent des jugements de Salomon lors des rares protestations. Au menu des satellites, un format peu connu —en tout cas, pas chez nous— qui accélère le jeu : une fois atteint un tapis de 120 000 jetons (sur un tapis de départ de 20 000 jetons), vous décrochez automatiquement vos buy-in pour la finale, au jour désiré. Le gamble va bon train, avec des levels de 10 minutes, mais tout semble désormais possible, avec seulement 105€ en poche. Le rêve, toujours, à portée de jetons.

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[Finale WiPT Paris — journal off] Le poker, c’est pas de la littérature

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Les années passent, les passions se déplacent. Il y a quelques années encore, se diriger vers l’autre bout de Paris (quand on habite rive droite) au beau milieu du mois de mars était synonyme d’un voyage quotidien, durant une petite semaine, vers le Salon du Livre qui avait lieu au mêmes dates que cette grande finale du Winamax Poker Tour, au même endroit —dans l’un des grands pavillons de la Porte de Versailles.

En arrivant ce matin sous la chape nuageuse qui obscurcit ce quartier sans grand charme du deep south parisien, les souvenirs reviennent : l’effervescence des signatures d’écrivains régionaux qui attendent le chaland désespérément, les files d’attentes interminables devant les quelques rares stars de l’édition, les stands thématiques qui rappellent plus le salon de l’agriculture que la décadence germano-pratine, les open bar mouvants des soirées de vernissage, les réserves de livres qui s’agitent frénétiquement au rythme des aventures sexuelles des différentes parties en présence, les haines pichrocolines entre éditeurs, les rumeurs de rachat entre géants de l’édition pré-Bolloré (Editis, Hachette, Gallimard), et les reportages cultes qui y sont tournés (« L’édition c’est pas de la littérature », meilleur Strip Teasejamais proposé sur la question, à découvrir gratuitement ici).

Cette année, c’est le poker qui a pris place, parmi d’autres, dans l’un des grands pavillons de cette gigantesque place tournante qu’est la porte de Versailles et ses salons à tous les étages. Au-dessus, une exposition Johnny Haliday, dans deux jours, un championnat de France du sushi, en attendant le « Salon des seniors », le « Sandwich & snack show » ou le plus populaire « Comic Con », fin du mois. Les passions s’additionnent, se superposent, cohabitent le plus naturellement possible.

Avec le temps, la littérature poker, elle, a quasiment disparu. Fut une époque où chaque grand champion offrait son propre livre au joueur qui le bustait des WSOP. Alors que les grandes théories du jeu avaient été popularisées par ce medium —Super System  de Doyle Brunson en tête—, et que chaque joueur sponsorisé rêvait d’avoir son nom en couverture d’une biographie ou d’un livre de stratégie (Isabelle Mercier, Patrick Bruel, les collections de François Montmirel —pour les francophones), la mode est passée. « Un livre, mais pour quoi faire ? » répondait un grinder américain à une intervieweuse aux WSOP qui s’enquérait quant au jour où il sortirait sa méthode. Désormais, le passage de témoin se fait par les tutos vidéos, les streaming sur twitch et, de plus en plus rarement, sur des blogs éditorialisés pour l’occasion.

Si les écrits restent, la parole, elle, circule. Elle s’accommode des changements et des évolutions stratégiques, permet de réviser ses erreurs et les nier, autorise tout un chacun à ne pas passer pour le ringard de service. Seuls les récits épiques du jeu parviennent encore à trouver matière à réédition, avec un public de plus en plus restreint. Mais sans story telling, sans grand souffle, le poker arrivera-t-il encore à subsister dans l’histoire et écrire ainsi son grand roman?

Jérôme Schmidt

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