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Clubs parisiens

WPT National Series Diamond : la gagnante venue du froid

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Si l’avant-dernière journée (demie finale) du WPT National Series Diamond avait été plus que courte, la finale de ce mardi 15 février aura été épique… En effet, débutant à 16h30, elle s’est finie au petit jour, au terme d’un affrontement homérique entre Natalia Nikitina et Alexis Brivot.

Une Russe au tempérament glacial, qui ne parle guère l’anglais et se contente de distiller quelques rares mots à ses camarades russes, contre un des joueurs les plus sympathiques de l’Aviation Club de France, Alexis Brivot, surnommé « Tintin » par les habitués.

Mais à ce petit jeu de « Tintin au pays des Soviets », c’est la joueuse russe qui a triomphé, à près de 6h00 du matin, remportant le titre WPT, et 211 000€. Exténuée, livide, elle s’est tout de même fendu d’un sourire grave avant de repartir… Brivot, lui, cachait mal sa déception, même si son début de journée, en tant que short-stack n’avait pas fait de lui un favori.

Il faut dire que toute la donne avait été bousculé en plein milieu de journée, suite aux premières éliminations. Si la sortie en huitième place du très sympathique joueur italien Nicolo Calia, serrure auto-proclamée, n’avait surpris personne, guère plus en tout cas que la sortie en septième place d’Ingo Paulus…

Le pro anglais Sam Trickett, après un double-up bien amené, n’a finalement pas pu aller plus loin que la sixième place, très décevante au vu de son palmarès. Les surprises, par contre, étaient du côté de Benjamin Pollak, ultra-chipleader en début de finale, et de Tobias Wagner, son dauphin, qui sont sortis en quatrième et cinquième position, après des set-ups inévitables…

Le grand gagnant du soir n’est autre que Jean-Lou Tepper, un sympathique joueur de cash-game de l’ACF, amateur éclairé, qui a su trouver les bons spots pour se propulser en troisième place, jouant même la victoire à un moment, jusqu’à un bluff manqué, payé par la Russe. Au final, tous les joueurs ont été extrêmement méritants et la gagnante devrait repartir au plus vite en Russie, sans pour autant s’attarder sur le circuit international des tournois qu’elle ne semble guère apprécier…

Résultats :

Vainqueur: Natalia Nikitina (Russie) 243 830€
Runner-Up: Alexis Brivot (France) 174 170€
3ème: Jean-Lou Tepper (France) 113 210€
4ème: Benjamin Pollak (France) 69 670€
5ème: Tobias Wagner (Angleterre) 52 250€
6ème: Sam Trickett (Angleterre) 43 545€
7ème: Ingo Paulus (Allemagne) 34 835€
8ème: Nicolo Calia (Italie) 26 120€
9ème: Nichlas Mattson (Suède) 17 412€
10ème: Jean-Fraçois Tyczynski (France) 13 065€
11ème: Jérôme Zerbib (France) 13 065€
12ème: Philip Jacobson (Suède) 13 065€
13ème: Yacoub Dori (France) 13 065€
14ème: Bruno Benveniste (France) 8 710€
15ème: Ilan Boujenah (France) 8 710€
16ème: Emile Petit (France) 8 710€
17ème: Manuel Bevand (Team Winamax) 8 710€
18ème: Isabelle Mercier (Canada) 8 710€

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[WiPT Paris – Grande finale] L’action ne s’arrête jamais

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Alors que le Day 1A s’apprête à accueillir, en mode turbo, un Day 1b qui débute chaque jour à 18h, les busto ou les joueurs trop en retard qui veulent une compétition ne s’étalant pas sur trop de journées, se pressent déjà pour le « Battle Royale », un 750€ qui débute à 17h30, avec des ITM qui se reverront en Day 2 pour toucher le « vrai » argent. Déjà 50 inscrits, et au vu des tables où les croupier se sont déjà installés, il semble que le field devrait au moins doubler dans l’heure à venir.

Au programme, 1 seul re-entry possible, des niveaux de 25 minutes et un bounty à 300€. Bruno Fitoussi, qu’on a aperçu de loin en grande discussion avec Apo Chantzis et François Lascourrèges, les deux hommes-lige à la marque Texapoker, devrait être de cette compétition : l’ambassadeur de la marque a dû renoncer au dernier moment à jouer le Main Event qu’il convoitait car il aurait été pris par un rendez-vous immanquable en éventuel Day 2…

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Autres tournois

[WiPT Paris – Grande finale] Le rêve est à portée de jetons

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Le poker est une course de fond, mais au rythme assez soutenu des niveaux d’une demie heure proposés par ce Day 1A —à l’heure où nous écrivons ces lignes, sur un tapis de départ, on est déjà à mi-parcours du 600/1200/1200—, les éliminations se succèdent à un train de sénateur (lentement, donc, mais sûrement). Pierre Calamusa, le deuxième pro Winamax à avoir fait son apparition dans la grande salle du parc des Expos de la porte de Versailles, a amené un peu de chaleur et de vie avec lui, déclenchant les selfies des qualifiés et autres joueurs ayant fait le déplacement.

En parallèle, des satellites s’organisent à l’entrée de la salle de tournoi, sous l’oeil affûté d’Apo Chantzis, l’homme derrière la saga fabuleuse de Texapoker, devenu en quelques années le grand acteur incontournable du poker live en France. Ses équipes sont en place, les croupiers de toutes nationalités enchaînent avec dextérité les mains, tandis que les Tournament Director et autres responsables assurent des jugements de Salomon lors des rares protestations. Au menu des satellites, un format peu connu —en tout cas, pas chez nous— qui accélère le jeu : une fois atteint un tapis de 120 000 jetons (sur un tapis de départ de 20 000 jetons), vous décrochez automatiquement vos buy-in pour la finale, au jour désiré. Le gamble va bon train, avec des levels de 10 minutes, mais tout semble désormais possible, avec seulement 105€ en poche. Le rêve, toujours, à portée de jetons.

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[Finale WiPT Paris — journal off] Le poker, c’est pas de la littérature

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Les années passent, les passions se déplacent. Il y a quelques années encore, se diriger vers l’autre bout de Paris (quand on habite rive droite) au beau milieu du mois de mars était synonyme d’un voyage quotidien, durant une petite semaine, vers le Salon du Livre qui avait lieu au mêmes dates que cette grande finale du Winamax Poker Tour, au même endroit —dans l’un des grands pavillons de la Porte de Versailles.

En arrivant ce matin sous la chape nuageuse qui obscurcit ce quartier sans grand charme du deep south parisien, les souvenirs reviennent : l’effervescence des signatures d’écrivains régionaux qui attendent le chaland désespérément, les files d’attentes interminables devant les quelques rares stars de l’édition, les stands thématiques qui rappellent plus le salon de l’agriculture que la décadence germano-pratine, les open bar mouvants des soirées de vernissage, les réserves de livres qui s’agitent frénétiquement au rythme des aventures sexuelles des différentes parties en présence, les haines pichrocolines entre éditeurs, les rumeurs de rachat entre géants de l’édition pré-Bolloré (Editis, Hachette, Gallimard), et les reportages cultes qui y sont tournés (« L’édition c’est pas de la littérature », meilleur Strip Teasejamais proposé sur la question, à découvrir gratuitement ici).

Cette année, c’est le poker qui a pris place, parmi d’autres, dans l’un des grands pavillons de cette gigantesque place tournante qu’est la porte de Versailles et ses salons à tous les étages. Au-dessus, une exposition Johnny Haliday, dans deux jours, un championnat de France du sushi, en attendant le « Salon des seniors », le « Sandwich & snack show » ou le plus populaire « Comic Con », fin du mois. Les passions s’additionnent, se superposent, cohabitent le plus naturellement possible.

Avec le temps, la littérature poker, elle, a quasiment disparu. Fut une époque où chaque grand champion offrait son propre livre au joueur qui le bustait des WSOP. Alors que les grandes théories du jeu avaient été popularisées par ce medium —Super System  de Doyle Brunson en tête—, et que chaque joueur sponsorisé rêvait d’avoir son nom en couverture d’une biographie ou d’un livre de stratégie (Isabelle Mercier, Patrick Bruel, les collections de François Montmirel —pour les francophones), la mode est passée. « Un livre, mais pour quoi faire ? » répondait un grinder américain à une intervieweuse aux WSOP qui s’enquérait quant au jour où il sortirait sa méthode. Désormais, le passage de témoin se fait par les tutos vidéos, les streaming sur twitch et, de plus en plus rarement, sur des blogs éditorialisés pour l’occasion.

Si les écrits restent, la parole, elle, circule. Elle s’accommode des changements et des évolutions stratégiques, permet de réviser ses erreurs et les nier, autorise tout un chacun à ne pas passer pour le ringard de service. Seuls les récits épiques du jeu parviennent encore à trouver matière à réédition, avec un public de plus en plus restreint. Mais sans story telling, sans grand souffle, le poker arrivera-t-il encore à subsister dans l’histoire et écrire ainsi son grand roman?

Jérôme Schmidt

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