
Pour sa première édition au Maroc, le
World Poker Tour a réussi un très beau
moment de poker : accueil chaleureux,
cash-games animés et salle pleine pour
une ambiance au beau fixe. Le casino Es
Saadi et le sponsor local de l’étape ont
proposé à un large contingent de Français
se sont retrouvés avec les plus riches
joueurs locaux pour offrir une belle fête
au poker. Au final, trois Français finissent
dans les quatre premières places.
Reportage.
C’était jour de fête au casino Es Saadi de Marrakech,
avec pas moins de 400 joueurs inscrits pour le Main
Event à 4 500 e. Il faut dire que l’événement était
de taille, puisque c’était la première fois que le World
Poker Tour posait ses valises sur le continent africain,
à l’initiative d’Alexandre Dreyfus, de ChiliPoker. Un
pari réussi de bout en bout, notamment grâce à un
astucieux système de qualification locale et en ligne,
mais aussi aux avions entiers de joueurs parisiens venus
prendre le soleil et jouer quelques jetons sur le tapis
vert. Cela faisait d’ailleurs longtemps que l’on n’avait
pas vécu un aussi beau tournoi en terme d’ambiance
autour des tables. Malgré la profondeur de tapis notable
qui est proposée à chaque étape du World Poker
Tour, les overbets étaient nombreux, et il n’a pas fallu
attendre longtemps avant que les premiers éliminés ne
soient bottés en touche.
Un Who’s Who du poker hexagonal
En se baladant au milieu des tables, il était facile de
constater que l’intégralité des grands joueurs français
avaient fait le déplacement : Ludovic Lacay, Eric Haïk,
Tristan Clémençon, Guillaume de la Gorce, Michel Abécassis, Rui Cao, Fabrice Soulier, Bruno Fitoussi, Elky,
Vikash Dhorasoo, Julien Brécard, Roger Hairabédian,
Stéphane Gérin, Manuel Bevand, Nicolas Levi, Antoine
Saout, Thierry Bolleret, Alain Roy, Antonin Teisseire, Jan
Boubli, Arnaud Mattern, Thomas Bichon, Gilles Haddad,
Pascal Perrault, Antony Lellouche, Rémy Biéchel et
même un favori du public qui s’était fait absent ces derniers
temps, Thomas « Fougan » Fougeron. Côté étrangers,
quelques grands noms américains avaient décidé
de faire le détour : Anne Obrestad, Antonio Esfandiari,
John Tabatabai, Tony G, Barney et Ross Boatman (qui
s’étaient affrontés en heads-up du High-roller, avec
Bichon derrière eux), Liz Lieu et même Huck Seed !
Lacay prend la tête
Très vite, tout le talent de Ludovic Lacay prend sa
dimension, notamment après un Day 2 prodigieux
où le Toulousain a imposé son rythme à chaque table
à laquelle il s’assied. Il arrive ainsi à monter un tapis
impressionnant, ses adversaires étant presqu’à chaque
fois « à l’envers » de son jeu, couchant les cartes devant
ses bluffs et payant au maximum le moindre de ses
value-bets. En mode gamble, Lacay finit en trombe le
Day 2 avec près de deux fois le tapis de son poursuivant
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