94 entrants par la porte, 53 ré-entrants par la fenêtre, 123 encore en course avec déjà quelques busts et des gens qui commencent à payer des hauteurs as sur des flops ambigus.
Quelques mains intéressantes dont voici deux exemples : Yves Maison, une célébrité locale, après avoir été relancé près flop au cut-off par NicolasWisik, à 1900 jetons, paye à la big blind. au flop, Maison paye encore le bet à 2200 de son vis-à-vis. Le entraîne une valse hésitation, des checks indécis, et puis soudain le à la river entraîne un paris à 6000 de Maison, à deux tiers du flop. Tentative de vol ou value ? Ce sera plutôt value : payé, Maison dévoile qui entraîne un fold discret de son adversaire. Maison se refait après avoir descendu un peu.
Yves Maison tient une de ses mèches de cheveux, qui cherche à s »en aller
Autre table, autre main : grosse agression à 6500 de Baptiste Pouvereau en UTG+3. Alexandre Servies en UTG est le seul à le payer, avec un tapis conséquent (120K). Le flop, , pas de C-bet pour Pouvereau, malgré un check de Servies. Pouvereau reprend son agression au turn, un , à 4600, payés par Servies. La river, , donne lieu à un ultime effort de Pouvereau à 13200, montant suffisamment conséquent pour que Servies manque de jeter ses cartes. Il réfléchit cependant un petit moment, et se décide pour payer. Bien lui en prend : pour Pouvereau, qui paye peut-être son hésitation au flop, pour Servies, qui a eu le cœur bien accroché.
Alexandre Servies porte un hoodie de camouflage parfait pour une table de poker
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…