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Card Counter, le samuraï du poker en couv’ du Poker52 de février

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Chaque milieu a ses brebis galeuses, ses mauvais exemples et ses coupables. Le poker ne constitue pas une exception, surtout lorsqu’il est question de sexisme. Il suffit de jeter un œil à la ronde dans une salle de poker française (et même internationale) pour voir le déficit criant de joueuses, à peine 10 % d’un field, quand tout va bien… Rosalie Petit, joueuse pro et coach low-stakes, a jeté un pavé dans la mare en début d’année en pro- testant publiquement contre la énième insulte sexiste dont elle avait été victime. Dans la foulée, des joueuses anonymes ou plus connues dans le milieu des grinders lui ont apporté soutien et témoignages. Nous avons eu envie de leur donner pour une fois la parole, une parole de joueuse bien trop rare dans le monde du poker.

Depuis le début de Poker52, nous avons toujours essayé de mettre en valeur les joueuses qui nous étaient chères, de Kara Scott à Liv Boeree, en passant par Isabelle Mercier, Claire Renaut, Leo Margets, Gaëlle Baumann ou Lucille Cailly. Mais ne soyons pas dupes, au moment de nommer les coupables de ce petit jeu d’humiliation et d’agressivité ordinaire : nous sommes tous à notre niveau coupables d’avoir, au minimum, laissé faire des pratiques sexistes violentes et séculaires. Combien de fois une joueuse s’est-elle assise à table sous les remarques graveleuses, sans que l’on s’en insurge? Et qu’avons-nous fait lorsque les croupières se faisaient insulter au premier bad beat ? À force d’avoir accepté sans raison que le poker soit un jeu de testostérone où il faut «mettre les couilles sur la table», nous avons laissé se banaliser une culture de masculinité toxique et basse du front, dangereuse à terme comme dans l’instant. Espérons que cette année 2022 permette une évolution positive et nécessaire sur ces questions.

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Jérôme Schmidt

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Le numéro de juin, spécial Doyle Brunson, enfin disponible !

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Chers lecteurs,

Alors que les WSOP viennent tout juste de lancer leur édition 2023 avec un objectif qui fait beaucoup parler – battre le record d’entrées au Main Event, détenu jusque-là par celui remporté par l’étoile filante Jamie Gold, le streaming est en train de révolutionner le cash-game médiatisé. Comme souvent, la qualité de production et du line-up passe au second plan pour mettre en avant des personnalités clivantes, voire carrément forcées en termes éditoriaux, et des pots historiques. 1 million ? 2 millions ? 3 millions ? On parle là des sommes au milieu d’une table en plein cash-game, sous les yeux des caméras du Hustler Casino Livestream, en direct de Los Angeles. Les nouveaux héros sont forts en gueule, riches en cryptomonnaies ou autres scams plus ou moins assumés, et même si on tire deux ou trois fois les turn et river pour faire mentir la variance, il faut bien avouer que de telles sommes n’avaient jamais été mises en jeu devant les yeux du public auparavant.

Bien sûr, les grandes heures, mythologiques, de High Stakes Poker sont loin derrière nous, attestant du « c’était mieux avant » qui parfois nous traverse l’esprit lorsqu’on est confronté à certaines évolutions du poker. Mais le passé et le souvenir sont de faux amis, qui reconstruisent et effacent les défauts, nous donnent le goût d’une nostalgie de privilégiés qui mettent des œillères pour s’arroger des moments d’exception non partagés avec les nouvelles générations. Finalement, si c’était mieux maintenant ?

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Bruno Fitoussi vous emmène à Las Vegas pour les WSOP dans le daté mai de Poker52 !

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Chers lecteurs,

Et si 2023 était la bonne ? Et si le Main Event allait à un Français, tout droit sorti d’une qualification online —PMU ou les fameux King 5 de Winamax ? Et si au beau milieu de ces dizaines de bracelets WSOP offerts cette été, la France raflait la mise et devenait première nation au leaderboard à la fin de l’été ? Et si David Benyamine, Antony Lellouche, Bruno Fitoussi, ElkY, Roger Hairabedian, Sylvain Loosli, Gaelle Baumann, Pierre Calamusa et autres supernova hexagonales allaient au bout de leurs rêves ? Et si Julien Martini signait à nouveau une performance historique, avant d’aller tout remettre sur le tapis dans les gros mixed-games de Las Vegas ? Et sI Doyle Brunson se hissait en table finale du Main et remportait le 50 000$ Players Championship ? Et si Stu Ungar, ou son sosie, peu importe, revenait sur terre, au beau milieu du sable du désert du Mojave, pour faire une dernière apparition, en guest-star, dans les nouvelles salles flambantes des World Series ? Et si le casino Stardust renaissait de ses cendres, comme dans une vidéo d’explosion jouée à l’envers, et se juchait, tous néons allumés, à nouveau dans la nuit de Las Vegas, symbole Scorsesien des grandes années mafia ? Et si Dario Minieri rachetait sa montre, laissée au pawnshop en face de la Stratosphere, après avoir enfin gagné une grosse session de cash-game ? Et si Sam Farah se pointait à nouveau en heads-up d’un tournoi, et venait à bout de Chris Moneymaker ? Et si Jamie Gold arrêtait de se faire payer ses bluffs, et recouvrait les dizaines de millions de dollars flambés après sa victoire histoire du plus gros Main Event ? Et si plus de 10 000 joueurs, justement, s’acquittaient des 10 000$ de l’entrée du plus gros tournoi de l’année ? Et si Michael Jackson, mort en direct sur les écrans de l’Amazon Room durant un été de tournois, était annoncé vivant, en plein shuffle up & deal ? Et si les dés des tables de craps revenaient dans les mains de leurs lanceurs, toutes mises payées, dans un éclat de rires, de voix, d’alcool et de paillettes ? Et si la roulette payait tout le monde, royal au bar, pour toute la salle ? Et si les strip-teaseuses du Spearmint et autres Sapphire se rhabillaient, en direct, devant les regards ahuris des punters surexcités ? Et si les hustlersi  du Strip remisaient leurs cartes de réduction et ravalaient leurs arnaques de rue, retournant en roue arrière de leur vélos pimpés des souterrains de Las Vegas ? Et si, finalement, rien n’était pareil, cette année ?

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Winamax Poker Tour : la conquête de Paris

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Chers lecteurs,

Le printemps a débuté sur les chapeaux de roue avec des festivals qui ont été parfois victimes de leur succès, avec des compteurs affolants en terme d’inscriptions. Une réalité s’impose : le poker live n’a jamais été aussi populaire en France de toute son histoire ! Et les mois qui viennent ne devraient pas dire autre chose puisque le FPS Paris, le Sismix Marrakech, les étapes du Barrière Poker Tour, les tournois Unibet et PMU ou tous les festivals Texapoker… s’annoncent déjà comme des évènements incontournables.

A l’horizon proche, les World Series Of Poker, à Las Vegas. Là encore, rien ne semble s’ériger contre le plus grand évènement poker de l’année et son festival qui dure plus d’un mois. Les joueurs américains devraient toutefois être encore promis aux joueurs américains et aux gros pros, notamment grâce à leur pouvoir d’achat et la force du dollar par rapport à l’euro. Surtout que depuis la fin de la pandémie, Las Vegas est redevenue LA ville de la fête et du jeu, dopée par les nouveaux millionaires de la cryptomonnaie. Prévoyez donc bien votre voyage pour Sin City en amont, afin de vivre au mieux la magie des WSOP.

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