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Le World Poker Tour fête ses 20 ans, le BPT fait son retour… Tout est dans le daté décembre de Poker 52 !

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Chers lecteurs,

Un questionnement revient hanter les éminences médiatiques du poker à intervalles réguliers : comment raconter le poker ? Comment mettre en image (ou en mots) ce milieu si mythologique qu’il est cinéma avant même de passer sur pellicule ? Comment communiquer le frisson intérieur, les affres et les doutes, l’hystérie de la victoire, la force démiurge de la grande main invisible du hasard, le roller-coaster permanent de la vie à table et hors champ ? Ces questions n’ont jamais trouvé de réelles réponses tant la production documentaire et cinématographique en termes de poker – et même plus largement dans le milieu du jeu – est rare, et globalement très faible.

Il suffit d’aller voir du côté d’Hollywood (où le seul film qui a fait génération, _Les Joueurs_, n’est pas vraiment un chef-d’oeuvre, et date déjà d’un quart de siècle) pour se désespérer de ce qui s’y fait. Bien sûr, quelques scènes (comme dans James Bond) font entrer encore plus le monde du casino dans la mythologie cinématographique, mais c’est du côté des grands maîtres avec des films comme _Casino_ de Scorsese que se dévoilent, comme une architecture invisible, les grands ressorts du jeu et des joueurs.

Côté réalité, la question centrale de montrer et de raconter le poker revient au souci commun à tout documentaire : des personnages forts, une tension narrative à identifier et suivre au plus près, une unité dramatique à documenter lors d’un tournage. C’est là toute l’importance de l’approche documentaire : savoir rebondir sur des situations imprévues, apprendre à abandonner ou reléguer un personnage au destin atone pour rebondir sur un inattendu, écrire en amont un film, puisque le documentaire – contrairement au reportage – relève du cinéma. Du cinéma, de l’écriture, du pouvoir narratif. Sans cela, sans se poser en médiateur entre le joueur et le public (qu’on aimerait rêver nombreux), en se contentant d’une approche bas du front, collé à la caméra (qu’elle soit 5k ou pellicule argentique), on ne peut que livrer un récit désarticulé et sans saveur, qui obère tout partage des émotions et oublie cet influx vital qui brûle les veines des joueurs. L’équation est complexe, difficile à résoudre. Un jour, peut être, cela viendra.

La rédaction

PS : Retrouvez le coverage du WPT World Championship au Wynn, mi-décembre 2022, avec un envoyé spécial de notre rédaction à Las Vegas !

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Alexandre Réard & sa plus belle perf, Julien « YuEstud » Brécard & Isabelle « NoMercy » sont dans Poker52 !

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Chers lecteurs,

Une chanson des Bugles, en 1979, annonçait, prophétique, la disparition du son, au gré de l’image – Video killed the radio stars –, plus d’un demi-siècle après l’apparition du cinéma parlant, où le son, cette fois, avait pris le pas sur l’image. Dans le domaine des médias, cette éternelle croyance en la puissance du multimédia à tout prix prend souvent le dessus, un temps au moins, sur l’écrit et toutes ses déclinaisons. Depuis près de deux décennies où ce magazine existe, les modes du « live Periscope » et autre « vlog Youtube », sans compter les « JT présentés par IA » sont passées, repassées et ont, très rarement, perduré. Il suffit de jeter un coup d’œil aux compteurs (souvent gonflés par les achats de followers) des contenus vidéo pour constater que ce qui se consomme passivement (une vidéo lancée en arrière-plan, un live sur lequel on jette un œil distrait entre huit parties multitablées) n’est rien d’autre qu’un bruit de fond dont le contenu importe peu.

Depuis ces maximes bien connues datant de l’Antiquité – le dicton latin verba volant, scripta manent – édictant que les paroles disparaissent, tandis que les écrits restent, les époques plus contemporaines ont eu quelques variantes comme la fameuse devise de Paris Match, premier hebdomadaire hexagonal, sur « le poids des mots, le choc des photos ». En ligne, le contenu « lourd » (au sens positif du terme) est lui aussi souvent dénigré au profit du futile, du fugace, de ce qui disparaît avant même que l’on ait pu l’intégrer, y réfléchir, le traiter intellectuellement. Face aux innombrables vidéos éphémères en direct des tables proposées par les joueurs eux-mêmes ou des wannabe médias, on reviendra toujours aux reportages au long cours, comme le propose par exemple depuis des années toute l’équipe éditoriale de Winamax ou, seul aux commandes le plus souvent, Greg Ceran-Maillard chez PMU Poker. De l’émotion, du temps long, des paroles écrites qui restent et esquissent, filet invisible dans le big data des informations non traitées, la légende vaporeuse des figures singulières du poker.

L’intégralité du hors-série été 2025 de Poker52 est à lire gratuitement en ligne.

La rédaction

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Stéphane Matheu, le coach du Team W, vous donne toutes les cartes en main

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Chers lecteurs,

Alors que les World Series s’achèvent tout juste, nous sacrifions comme chaque année à un numéro spécial hors-série stratégie, avec comme invité d’honneur, Stéphane Matheu, le légendaire coach du Team Winamax, qui vient de publier un ouvrage passionnant qui va vous donner « les cartes en main ». Psychologie, mental, maîtrise de ses émotions, définition d’objectifs mais aussi, et c’est là une notion centrale dans le monde hasardeux du poker, appréhension et acceptation de la variance, ce satané bad-beat qui nous tombe dessus ou ce run good qui semble venir de nulle part !

Stéphane Matheu nous a accordé un long entretien, plein de bon sens et de conseils pour les joueurs aguerris ou amateurs —une recette qui a en tout cas porté ses fruits lorsqu’on regarde les résultats des joueurs du Team W depuis la mise en place professionnelle de leur accompagnement. A la rentrée, il sera le temps d’ailleurs de faire le point sur les WSOP à Las Vegas, et la quasi-absence de performances françaises malgré un fort contingent qui s’y était déplacé. D’ici, là, bonne lecture et bonne remise en question de vos approches du jeu !

L’intégralité du hors-série été 2025 de Poker52 est à lire gratuitement en ligne.

La rédaction

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Antoine Berruel, le nouvel élu du Pro Dream PMU Poker !

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Chers lecteurs,

Le rêve de tout joueur, amateur ou semi-professionnel ? Être considéré comme un « pro », et surtout avoir l’occasion de vivre son rêve du circuit pendant une pleine année, comme Antoine Berruel, le nouveau venu chez PMU Poker, grâce à sa promotion Pro Dream. Alors que cette nouvelle tête bien faite se dotait d’un logo lui permettant de parcourir le continent et, aussi, les tournois étrangers, une énorme communauté de joueurs français était sur le point de partir à Las Vegas, afin de se frotter aux fields très américains des WSOP.

Pour le moment, alors que nous bouclons ce magazine mi-juin, aucun d’entre eux n’a fait une grande moisson : pas de bracelets à l’horizon, ni même de superbes performances, malgré le nombre important de tournois et, donc, d’occasions d’entrer dans l’histoire. Comme une bénédiction semble entourer les joueurs made in USA qui retrouvent leurs couleurs à chaque WSOP : même si le contingent local est fort logiquement présent en masse, il laisse peu de place aux exploits individuels venus du Vieux Continent. L’été n’est pas fini pour autant, il ne fait même que commencer. Et on croise les doigts pour que Grégory Chochon ait à faire retentir l’hymne hexagonal dans les salles noires de monde des WSOP !

L’intégralité du daté juillet 2025 de Poker52 est à lire gratuitement en ligne.

La rédaction

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