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WSOP

Nicolas Lévi revient sur sa table finale aux WSOP

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« Une finale ce n’est pas un bracelet, mais une finale c’est une finale ! Ma quatrième aux WSOP et la plus lucrative que j’ai pu faire à Las Vegas, le tout dans l’un des Event les plus prestigieux des series, alors pas question de bouder mon bonheur. Il faudra quand même que je comprenne pourquoi je semble perfer dans les tournois les plus durs de l’année plutôt que dans ceux remplis de fish. Variance uniquement ? Je crois que la préparation, la concentration, et le mental me jouent ici quelques tour… »constate Nicolas Lévi sur le blog du Team Winamax.

Mais commencer ainsi les World Series laisse augurer du meilleur et le joueur parisien est très content de certaines phases de son jeu dans ce field très relevé du Pot Limit 10 000$, et relate une belle main contre Annette Obrestad :

« Je ne sais pas quelle est la part de réussite ou la part de chance dans cette superbe table finale dont je suis très fier,  mais j’aime à penser que mon plan a joué pour beaucoup. J’ai dû faire attention à ne pas me laisser marcher sur les pieds. J’ai été testé plusieurs fois et du tenter de gros contre bluffs : Un 4 bet à tapis avec KJo, un call difficile avec 4e paire, mais globalement j’ai surtout excellé dans l’art de prendre un pot moyen tous les 3 tours et de me maintenir en attendant du jeu , jeu rentabilisé comme rarement, par exemple cette paire d’As contre Annette15 :

Je relance UTG a 2.5bb (plus cher que d’habitude). Elle paye en position

Le flop vient 843 avec un tirage couleur.

J’effectue un Cbet à 2.5bb et elle paye.

Notez que sa range ici est énorme. Paire, tirage, floating. C’est rarement un monstre, il y a beaucoup de tirage et même si elle n’aurait pas peur de slowplayer, elle peut facilement représenter un tirage en relançant (vous passeriez 99 sur une relance d’annette ici vous ?) donc pourquoi s’en priver?

Turn Q qui ne complète pas la couleur.

Je me dis que si je n’avais rien, je tenterai souvent d’arracher sur cette carte qui touche bien ma range. Du coup je décide de faire quasiment le pot. Tant qu’à faire autant bien me polariser.

La rivière est un 9 et je fais boite pour ¾ du pot, ce qui représente quasiment le tapis de la norvégienne. Elle finit par payer et je ne sais pas exactement ce qu’elle avait, juste que mon image ne l’a pas fait coucher un jeu clairement moyen sur cette rivière, et que ses jetons sont bien plus jolis dans mon stack… »

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 5 juin] Tête à tête, front contre front

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

L’épreuve a longtemps été un des rendez-vous phare des WSOP : le Championship de heads-up, désormais à 25 000$, a accueilli en ses rangs les plus grands noms du poker au fil des éditions, de Tom Dwan à Phil Ivey en passant par John Duthie ou Jason Koon. Le field, mathématiquement, doit être un multiple : 2-4-8-16-32-64-128-256… En 2023, il s’est arrêté à 64, pour un tournoi 6 étapes, avec 8 places payées. A ce jeu là, tout le monde observait à distance Doug Polk, une des figures les plus bruyantes du TwitterPoker, actif à la fois en ligne avec sa chaîne YouTube faussement polémique et en live puisqu’il possède un des plus gros clubs de poker texan, The Lodge, à Round Rock. Polk a écrit sa légende en étant l’un des joueurs de tête à tête les plus redoutés des tables high stakes en ligne, puis a continué à imposer son nom via les nombreuses polémiques qu’il fait et défait au gré des vidéos YouTube. L’homme n’a que peu de foi, peut planter des couteaux dans le dos de ses amis de la veille ou encenser ses ennemis du lendemain : peu importe l’avis, tant qu’il y a du click.

En arrivant au Heads-Up Championship des WSOP, Polk sortait d’une éprouvante session de cash-game télévisé, diffusé par le Hustler Club Casino. Rincé par les nuits blanches et les « million dollar buy-in » déposés sur la table à force de recaves, il ne semblait plus avoir le jus pour faire grande impression dans une compétition qui demande plus que jamais concentration et analyse de son adversaire. Il venait de louper, en streaming, quelques calls contre des bluffs de riches cryptomillionaires, de se faire essorer par Tom Dwan, ennemi non avoué depuis bien longtemps, et même s’il ne jouait qu’un quart de « sa main » —information révélée à Rob Yong, sur Twitter, qui se demandait combien de pourcentage de leur stack jouaient ces millionaires du cash-game—, Polk semblait à bout. Mais au fur et à mesure des rounds, et des flips 20/80 qui passent (un heureux QQ>>KK pré-flop en demie finale), il a finalement réussi à atteindre le dernier duel, contre le Canadien Chanracy Kuhn. Une dernière marche trop haute pour l’Américain aux 4 bracelets WSOP, qui aura succombé aux calls judicieux de son adversaire aux moments-clés de ce dernier affrontement, front contre front. Polk passera vite à autre chose : un autre gros cash-game, de préférence médiatisé, un autre clash sur la plateforme Spaces de Twitter, une autre polémique sans lendemain. Le clickbait est encore plus addictif que le jeu.

Jérôme Schmidt

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WSOP

[WSOP Event #2 – 25 000$] Le Français Axel Hallay chipleader à 9-left

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Le vainqueur, en septembre 2022, de l’APO 2500 au Club Circus à Paris, fait la route largement en tête à 9 joueurs restants de l’Event #2 des WSOP, un tournoi à 25 000$ qui a déjà rassemblé le who’s who du poker international, avec 207 entrées au total.

Pour le moment, Hallay a deux fois le tapis du deuxième en jetons et semble se diriger tout droit vers une belle performance…

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 31 mai] Pour quelques millions de dollars de plus

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

Tout est prêt pour l’édition 2023 des World Series Of Poker : des salles immaculées sises au Paris et au Horseshoe (feu Bally’s), en plein Strip de Las Vegas ; une légion de croupières & croupiers, de chefs de partie, de serveuses & serveurs, le doigt sur la couture, attendant les premiers inscrits au tournoi à 25 000$ qui vient ouvrir ces quasi deux mois de compétition ; les hustlers en tout genre qui remontent Las Vegas Boulevard, hantent les bars à vidéopoker des casinos ou exécutent quelques tricks dans les ruelles perpendiculaires, au hasard de l’ombre et de la nuit. Tout est prêt, comme au générique d’une grosse production de cinéma, mais il manque encore le frisson du gamble, celui qui fait chavirer les têtes des pros les plus aguerris ou fait naitre des rêves fous chez les grinders low-stakes d’outre-Atlantique.

Il faut aller un peu plus loin, en Californie, du côté de Los Angeles, pour remonter aux sources de ce qui fait vibrer les observateurs du poker : c’est dans un casino connu uniquement depuis le « scandale du J-4 » qu’ont lieu actuellement les plus gros cash-game de l’histoire du poker télévisé. Le streaming du Hustler Casino Live fait le plein de vues dans le monde entier, malgré un casting un peu redondant, qui force le trait sur les personnalités clivantes —Nik Airball, en gambleur fou ; Doug Polk, en jock énervant et pénible ; des millionaires asiatiques aux fortunes supposées en cryptomonnaie ; Tony G, qui semble parfois jouer scared money ; le très sympathique Rob Yong, en grande gueule humaniste—, la nuit du 30 mai a été riche en émotions avec le retour d’un éternel revenant, Tom « durrr » Dwan. C’est autour de lui que se sont joués les plus gros pots : un call interminable face à un tirage raté de Doug Polk, pour plus d’1,2 millions de dollars ; un bluff contre Polk qui passe tout juste ; et surtout un call incroyable face à Wesley, un gambler d’origine chinoise aux poches sans fond, pour plus de 3 000 000$.

Dès lors, comment se motiver pour le poker de tournoi qui demande rigueur pendant plusieurs jours et de « passer entre les balles » des coinflips à plusieurs reprises ? Ces joueurs high-rollers prendront pourtant surement bientôt un jet privé (où les parties continueront) afin de se poser quelques jours au Big Game du Bellagio, de l’Aria ou du Resorts World ; ils flamberont quelques bullets à 25 000, 50 000 ou 100 000$ (le One Drop For One Million est désormais passé sous l’égide du WPT, organisé en parallèle du WPT Championship de fin d’année), multiplieront les prop-bets afin de pimenter les prizepools à six chiffres qui correspondent à un petit pot de cash-game. Pourtant, à voir la ferveur des vainqueurs des WSOP, à vibrer avec eux au rythme de leur survie et leur triomphe d’un Event pour la première ou la dixième fois, on aura tendance à se placer du côté de ces amateurs et ces professionnels —comme l’indéboulonnable Phil Hellmuth— qui placent l’exceptionnel (la victoire, les bracelets, la singularité, le symbolique) avant le business as usual : ces quelques millions de dollars de plus.

Jérôme Schmidt

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