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WSOP : retour sur les champions qui ont marqué notre histoire

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Amarillo Slim Preston, Doyle Brunson, Stu Ungar, Robert Baldwin, Johnny Chan, Dan Harrington ou encore Huck Seed, autant de noms qui resteront pour toujours dans l’histoire du poker.

En 1970, date du tout premier WSOP, Johnny Moss s’était imposé devant un field spectaculaire de… 5 joueurs. Quelques années après, les  joueurs de tout le territoire américain débarquaient à Las Vegas, de plus en plus nombreux.

Dix ans plus tard, les 11e WSOP accueillaient pas moins de 73 participants, voyant alors Stu Ungar s’emparer de la victoire pour 365.000$.  En 1990, le field atteindra 178 joueurs, lorsque Phil Hellmuth Junior arrachait la victoire à Johnny Chan.

C’est lors de la 31e édition que le cap des 500 inscrits fût dépassé, pour le plus grand bonheur de Chris Ferguson, gagnant cette année la de 1,500,000$. Peu de temps après, l’édition de 2003 rassemblait déjà 839 joueurs, tandis que l’année suivante marqua l’histoire des WSOP à tout jamais. Cette année-là, 2576 participants ont pris le départ dans les salles feutrées du Binions à Las Vegas. Un chiffre qui ne cessera jamais de s’accroître.

Pour preuve, l’année 2010 comptait 7319 joueurs inscrits pour le main event des WSOP, générant ainsi un prizepool de 68,798,600$ ! Jonathan Duhamel, du haut de ses 22 ans, était le premier canadien à gagner le Main Event des World Series of Poker, pour 8,944,138$ de gains.

Liste des gagnants de 2000 à 2011 :

2010
Vainqueur : Jonathan Duhamel
Runner-up : John Racener
Gain : 8,944,310$
2009
Vainqueur : Joe Cada
Runner-up : Darvin Moon
Gain : 8,546,435$
Cette année-là, le Français Antoine Saout était révélé en terminant 3e pour 3,479,670$.
2008
Vainqueur : Peter Eastgate
Runner-up :   Ivan Demidov
Gain : 9,152,416$
2007
Vainqueur : Jerry Yang
Runner-up : Tuan Lam
Gain : 8,250,000$
2006
Vainqueur :  Jamie Gold
Runner-up : Paul Wasicka

Gain : 12,000,000$
2005
Vainqueur : Joe Hachem
Runner-up : Steven Dannenmann
Gain : 7,500,000$
2004
Vainqueur : Greg Raymer
Runner-up : David Williams
Gain : 5,000,000$
2003
Vainqueur : Chris Moneymaker
Runner-up : Sam Farha
Gain : 2,500,000$
2002
Vainqueur : Robert Varkonyi
Runner-up : Julien Gardner
Gain : 2,000,000$
2001
Vainqueur : Carlos Mortensen
Runner-up : Dewey Tomko
Gain : 1,500,000$
2000
Vainqueur : Chris Ferguson
Runner-up : T.J. Cloutier
Gain : 1,500,000$

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 5 juin] Tête à tête, front contre front

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

L’épreuve a longtemps été un des rendez-vous phare des WSOP : le Championship de heads-up, désormais à 25 000$, a accueilli en ses rangs les plus grands noms du poker au fil des éditions, de Tom Dwan à Phil Ivey en passant par John Duthie ou Jason Koon. Le field, mathématiquement, doit être un multiple : 2-4-8-16-32-64-128-256… En 2023, il s’est arrêté à 64, pour un tournoi 6 étapes, avec 8 places payées. A ce jeu là, tout le monde observait à distance Doug Polk, une des figures les plus bruyantes du TwitterPoker, actif à la fois en ligne avec sa chaîne YouTube faussement polémique et en live puisqu’il possède un des plus gros clubs de poker texan, The Lodge, à Round Rock. Polk a écrit sa légende en étant l’un des joueurs de tête à tête les plus redoutés des tables high stakes en ligne, puis a continué à imposer son nom via les nombreuses polémiques qu’il fait et défait au gré des vidéos YouTube. L’homme n’a que peu de foi, peut planter des couteaux dans le dos de ses amis de la veille ou encenser ses ennemis du lendemain : peu importe l’avis, tant qu’il y a du click.

En arrivant au Heads-Up Championship des WSOP, Polk sortait d’une éprouvante session de cash-game télévisé, diffusé par le Hustler Club Casino. Rincé par les nuits blanches et les « million dollar buy-in » déposés sur la table à force de recaves, il ne semblait plus avoir le jus pour faire grande impression dans une compétition qui demande plus que jamais concentration et analyse de son adversaire. Il venait de louper, en streaming, quelques calls contre des bluffs de riches cryptomillionaires, de se faire essorer par Tom Dwan, ennemi non avoué depuis bien longtemps, et même s’il ne jouait qu’un quart de « sa main » —information révélée à Rob Yong, sur Twitter, qui se demandait combien de pourcentage de leur stack jouaient ces millionaires du cash-game—, Polk semblait à bout. Mais au fur et à mesure des rounds, et des flips 20/80 qui passent (un heureux QQ>>KK pré-flop en demie finale), il a finalement réussi à atteindre le dernier duel, contre le Canadien Chanracy Kuhn. Une dernière marche trop haute pour l’Américain aux 4 bracelets WSOP, qui aura succombé aux calls judicieux de son adversaire aux moments-clés de ce dernier affrontement, front contre front. Polk passera vite à autre chose : un autre gros cash-game, de préférence médiatisé, un autre clash sur la plateforme Spaces de Twitter, une autre polémique sans lendemain. Le clickbait est encore plus addictif que le jeu.

Jérôme Schmidt

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WSOP

[WSOP Event #2 – 25 000$] Le Français Axel Hallay chipleader à 9-left

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Le vainqueur, en septembre 2022, de l’APO 2500 au Club Circus à Paris, fait la route largement en tête à 9 joueurs restants de l’Event #2 des WSOP, un tournoi à 25 000$ qui a déjà rassemblé le who’s who du poker international, avec 207 entrées au total.

Pour le moment, Hallay a deux fois le tapis du deuxième en jetons et semble se diriger tout droit vers une belle performance…

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Le journal Off du poker

[Journal Off des WSOP — 31 mai] Pour quelques millions de dollars de plus

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(Durant l’édition 2023 des WSOP, nous tiendrons, à distance, un « journal off » comme nous le faisons depuis plusieurs saisons, afin de raconter à notre manière une autre vision du plus grand évènement poker de l’année)

Tout est prêt pour l’édition 2023 des World Series Of Poker : des salles immaculées sises au Paris et au Horseshoe (feu Bally’s), en plein Strip de Las Vegas ; une légion de croupières & croupiers, de chefs de partie, de serveuses & serveurs, le doigt sur la couture, attendant les premiers inscrits au tournoi à 25 000$ qui vient ouvrir ces quasi deux mois de compétition ; les hustlers en tout genre qui remontent Las Vegas Boulevard, hantent les bars à vidéopoker des casinos ou exécutent quelques tricks dans les ruelles perpendiculaires, au hasard de l’ombre et de la nuit. Tout est prêt, comme au générique d’une grosse production de cinéma, mais il manque encore le frisson du gamble, celui qui fait chavirer les têtes des pros les plus aguerris ou fait naitre des rêves fous chez les grinders low-stakes d’outre-Atlantique.

Il faut aller un peu plus loin, en Californie, du côté de Los Angeles, pour remonter aux sources de ce qui fait vibrer les observateurs du poker : c’est dans un casino connu uniquement depuis le « scandale du J-4 » qu’ont lieu actuellement les plus gros cash-game de l’histoire du poker télévisé. Le streaming du Hustler Casino Live fait le plein de vues dans le monde entier, malgré un casting un peu redondant, qui force le trait sur les personnalités clivantes —Nik Airball, en gambleur fou ; Doug Polk, en jock énervant et pénible ; des millionaires asiatiques aux fortunes supposées en cryptomonnaie ; Tony G, qui semble parfois jouer scared money ; le très sympathique Rob Yong, en grande gueule humaniste—, la nuit du 30 mai a été riche en émotions avec le retour d’un éternel revenant, Tom « durrr » Dwan. C’est autour de lui que se sont joués les plus gros pots : un call interminable face à un tirage raté de Doug Polk, pour plus d’1,2 millions de dollars ; un bluff contre Polk qui passe tout juste ; et surtout un call incroyable face à Wesley, un gambler d’origine chinoise aux poches sans fond, pour plus de 3 000 000$.

Dès lors, comment se motiver pour le poker de tournoi qui demande rigueur pendant plusieurs jours et de « passer entre les balles » des coinflips à plusieurs reprises ? Ces joueurs high-rollers prendront pourtant surement bientôt un jet privé (où les parties continueront) afin de se poser quelques jours au Big Game du Bellagio, de l’Aria ou du Resorts World ; ils flamberont quelques bullets à 25 000, 50 000 ou 100 000$ (le One Drop For One Million est désormais passé sous l’égide du WPT, organisé en parallèle du WPT Championship de fin d’année), multiplieront les prop-bets afin de pimenter les prizepools à six chiffres qui correspondent à un petit pot de cash-game. Pourtant, à voir la ferveur des vainqueurs des WSOP, à vibrer avec eux au rythme de leur survie et leur triomphe d’un Event pour la première ou la dixième fois, on aura tendance à se placer du côté de ces amateurs et ces professionnels —comme l’indéboulonnable Phil Hellmuth— qui placent l’exceptionnel (la victoire, les bracelets, la singularité, le symbolique) avant le business as usual : ces quelques millions de dollars de plus.

Jérôme Schmidt

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