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Poker52 Spécial Stratégie en couv’ du Poker52 de août

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Chers lecteurs,

À leurs débuts, les WSOP étaient un tournoi sur invitation. Pour leur première édition il y a cinquante ans, l’événement s’était quasiment résumé à un tirage au sort. Avec le temps et ses dirigeants, l’offre a muté, s’est adaptée à son époque, puis a profité du boom Moneymaker provoqué par le Main Event remporté par un average Joe pour changer à tout jamais le visage du poker moderne. Cette année, face au Covid, les World Series ont longtemps communiqué comme si tout allait bien, puis ont dû se rabattre sur une solution online avec un opérateur en ligne interdit dans de nombreux États américains et de nombreux pays, GG Poker. Nombreux sont ceux qui ont critiqué cette décision, mais il faut avouer que la ferveur de certains joueurs a parfois su les faire changer d’avis.

Le mini-effet Moneymaker de l’été, c’est donc une de ces stories qui convient parfaitement à l’ère Twitter/Instagram : Ryan Depaulo a gagné l’un des nombreux bracelets online de l’édition des WSOP depuis… sa voiture garée dans un parking du New Jersey. Législation oblige, le joueur avait fait la route jusque dans cet État où GG peut opérer et s’était calé avec ordinateur portable, liaison 4G et batteries de rechange, tout cela pour finir à l’aube, seul et exsangue, avec 160 000 $ dans son escarcelle et le titre de champion WSOP du Big 500, à 500 $ l’entrée, qui avait attiré plus de 2 400 joueurs. Une belle « feel-good-geek-degen » story qui aura au moins eu le mérite de remettre en avant la marque WSOP, bien dans son époque. Quant à l’édition d’automne en « live », pour le moment pas de nouvelles puisque l’État du Nevada est l’un des plus touchés par la pandémie en cet été 2020…

Bonne lecture…

 

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Erik Seidel, le Team W, Jason Mercier, Mike Matusow… Tous sont dans le daté mars de Poker52 !

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Chers lecteurs,

Les gros cash-games en streaming se multiplient outre-atlantique, et semblent parfois de plus en plus dériver vers une version bas de gamme de ce qu’on aime par-dessus tout : du high-stakes avec des joueurs au niveau hors de l’ordinaire. Si PokerGo, le projet de Mori Eskandari, grand manitou derrière High Stakes Poker, a pour le moment signé un presque sans-faute dans la qualité des produits proposés, les alternatives qui fleurissent (le Hustler Casino Live, ou le Live at the Lodge) ne sont pas du même acabit. Il y a quelques jours, on a par exemple eu l’étrange surprise d’entendre un flambeur amateur insulter Dan « Jungleman » Cates après lui avoir passé un bluff : « You’re my bitch now » (« tu es ma petite pute, d’accord », en VF), a-t-il lancé sans que personne n’y trouve rien à redire, pas même le champion en question. C’était pourtant en direct d’une émission brandée par deux des figures de la twittosphère poker, Doug Polk (propriétaire des lieux) et Joey Ingram (aux commentaires).

 

Les habitudes stéroïdées des deux « émissions » pré-citées commencent à déteindre de plus en plus sur la qualité de l’environnement proposé aux joueurs : la première, le HCL, a été l’objet de nombreuses accusations de triches (dont le fameux J4 de Robbi Jade Lew), tandis que la deuxième se vautre dans la vulgarité assumée et la « bro » attitude sans même s’en rendre compte. De podcasteur malin et attachant, Ingram est devenu depuis quelques mois le garant ricanant d’un poker bas du front où l’on se gausse qu’aucune femme n’est à la table de 200-400$, comme si c’était une évidence génétique. La confrérie des imbéciles a encore de beaux jours devant elle.

La rédaction

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Apo, une équipe au service du poker ; rencontre avec Freddy Deeb ; le WPT Championship…

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Chers lecteurs,

L’année 2022 s’achève en beauté à l’international avec les succès du WPT Championship à Las Vegas et de l’EPT à Prague, et laisse présager du meilleur tant sur la scène hexagonale – avec tous les tournois Texapoker et la nouvelle mouture du Barrière Poker Tour – que dans les pays limitrophes. Comme le remarque Freddy Deeb, interviewé dans nos pages, « tout le monde a l’air de vouloir jouer au poker depuis quelques mois » ! En effet, que ce soit dans la capitale du jeu au Nevada, ou dans les casinos plus modestes dans toute la France et à chaque étape des freerolls du Winamax Poker Tour, l’engouement est plus qu’intact : il a été décuplé !

Certains diront qu’en temps de crise, le loisir est plus indispensable que jamais. Et que le hasard, étonnamment, devient une valeur refuge : il touche aussi bien les moins aisés que les plus riches, sans distinction d’origine et de milieu social. Dans les mois à venir, le retour du WPT Prime à Paris, San Remo ou Aix-en-Provence, mais aussi l’arrivée de l’EPT à Paris et la grande activité des clubs de jeux va offrir à tous les joueurs dans l’âme une part de rêve et, peut-être, de victoire.

Meilleurs voeux pour 2023 de la part de toute la rédaction !

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Le World Poker Tour fête ses 20 ans, le BPT fait son retour… Tout est dans le daté décembre de Poker 52 !

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Chers lecteurs,

Un questionnement revient hanter les éminences médiatiques du poker à intervalles réguliers : comment raconter le poker ? Comment mettre en image (ou en mots) ce milieu si mythologique qu’il est cinéma avant même de passer sur pellicule ? Comment communiquer le frisson intérieur, les affres et les doutes, l’hystérie de la victoire, la force démiurge de la grande main invisible du hasard, le roller-coaster permanent de la vie à table et hors champ ? Ces questions n’ont jamais trouvé de réelles réponses tant la production documentaire et cinématographique en termes de poker – et même plus largement dans le milieu du jeu – est rare, et globalement très faible.

Il suffit d’aller voir du côté d’Hollywood (où le seul film qui a fait génération, _Les Joueurs_, n’est pas vraiment un chef-d’oeuvre, et date déjà d’un quart de siècle) pour se désespérer de ce qui s’y fait. Bien sûr, quelques scènes (comme dans James Bond) font entrer encore plus le monde du casino dans la mythologie cinématographique, mais c’est du côté des grands maîtres avec des films comme _Casino_ de Scorsese que se dévoilent, comme une architecture invisible, les grands ressorts du jeu et des joueurs.

Côté réalité, la question centrale de montrer et de raconter le poker revient au souci commun à tout documentaire : des personnages forts, une tension narrative à identifier et suivre au plus près, une unité dramatique à documenter lors d’un tournage. C’est là toute l’importance de l’approche documentaire : savoir rebondir sur des situations imprévues, apprendre à abandonner ou reléguer un personnage au destin atone pour rebondir sur un inattendu, écrire en amont un film, puisque le documentaire – contrairement au reportage – relève du cinéma. Du cinéma, de l’écriture, du pouvoir narratif. Sans cela, sans se poser en médiateur entre le joueur et le public (qu’on aimerait rêver nombreux), en se contentant d’une approche bas du front, collé à la caméra (qu’elle soit 5k ou pellicule argentique), on ne peut que livrer un récit désarticulé et sans saveur, qui obère tout partage des émotions et oublie cet influx vital qui brûle les veines des joueurs. L’équation est complexe, difficile à résoudre. Un jour, peut être, cela viendra.

La rédaction

PS : Retrouvez le coverage du WPT World Championship au Wynn, mi-décembre 2022, avec un envoyé spécial de notre rédaction à Las Vegas !

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