Portraits / Interviews
Interview Poker52/Erwann Pécheux : « A part un titre majeur, je pense qu’il n’y a rien de plus important pour un joueur de tournoi que de décrocher un sponsor »
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9 ans agoon
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BorisDepuis quelques semaines désormais, Erwann Pécheux et Brian Benhamou sillonnent les routes sous les couleurs PMU. Les deux hommes rejoignent ainsi Philippe Ktorza et Rebecca Gérin au sein du Team Pro.
Pour Erwann, l’aventure a démarré en fanfare avec une 11ème place à l’EPT Prague alors qu’il disputait son premier tournoi en arborant le sigle PMU. Un départ fulgurant qui laisse présager de bien belles choses à l’aube de cette nouvelle année.
Rencontre avec l’une des étoiles montantes du poker français.
Erwann Pécheux (Copyright GregCM/PMU Poker)
Quel a été ton sentiment lorsque tu as appris que tu intégrais le Team Pro PMU ?
Très heureux, et soulagé ! Car après l’entretien, il y a eu deux semaines d’attente. Et tous les jours chacun des candidats allaient aux nouvelles « alors PMU t’as contacté? », « non », « moi non plus ». Et d’ailleurs ça finissait souvent en private joke, il y en avait toujours un pour faire croire qu’il avait un scoop (Steven et Adrien étaient les spécialistes), cela détendait l’atmosphère !
Je me suis présenté à l’entretien en pensant être dans les favoris et puis plus le temps passait plus je doutais.
Comment l’as-tu appris ?
Stéphane Auffret m’a appelé quelques heures avant l’annonce publique afin de m’y préparer. J’ai également appris à ce moment-là que je n’allais pas être seul !
Vous étiez plusieurs en compétition…
PMU recherchait un profil particulier et je rentrais dans les critères. Après je n’étais pas le seul à correspondre à ces critères, et la concurrence était rude. Mon volume live/online et ma présence sur les réseaux sociaux ont sûrement fait la différence.
Connaissais-tu Rebecca et Philippe ?
Oui je les connais bien, j’ai fait pas mal de tournois avec eux, notamment sur les WPT nationaux que PMU sponsorise.
Comment ont-ils réagi ?
Philippe m’a tout de suite appelé pour me féliciter et me faire part de sa joie concernant cette nouvelle collaboration. Rebecca m’a immédiatement envoyé un message !
Tu sais que tu vas certainement faire des jaloux… ?
Nous sommes tous jaloux de quelqu’un. C’est la vie.
Qu’attends-tu d’une telle collaboration ?
Un trophée pour moi, un pour Brian, un pour Rebecca et un pour Philippe. C’est déjà pas mal… Et un pour un qualifié PMU ça serait énorme, car de souvenir ça n’est jamais arrivé !
J’ai trouvé un compagnon de porte-voix en la personne de Philippe, pour dire et redire qu’il y a plein de choses qui ne vont pas concernant le poker en France. Il est temps d’agir !
Concernant PMU Poker il y a du travail aussi, au niveau du soft (mais c’est difficile car il appartient à Party Poker). Des améliorations vont être apportées sur la grille de tournois tout comme sur l’application mobile qui ne permet de jouer qu’en cash-game actuellement. Mais j’attends aussi beaucoup de plaisir. Quand on « bosse » et qu’on prend du plaisir, c’est qu’on a trouvé sa place !
Tu a réalisé une superbe année. Quels sont tes objectifs pour l’année à venir ?
Mettre une fessée à Roger au classement Livepoker c’est un bel objectif ?
Non, plus sérieusement je vais faire tous les EPT sauf un ou deux, les WPT en Europe, le circuit français et j’irai à Vegas dès le début des WSOP et j’y resterais jusqu’à mi-juillet pour jouer le Main Event.
Je vais me donner un maximum de chance pour réaliser une grosse performance : un titre majeur (deux même, voire plus)
Intégrer un Team Pro était-il un objectif pour toi ?
A part un titre WPT, WSOP ou EPT, je pense qu’il n’y a rien de plus important pour un joueur de tournoi, que de décrocher un sponsor. Oui c’était un objectif. Mais à vrai dire quand j’ai commencé à monter ma bankroll avec des centimes au tout début, cet objectif ne m’avait pas traversé l’esprit ! C’est devenu un objectif à partir de 2012.
Quel regard portes-tu sur le poker en France aujourd’hui ?
J’ai l’impression en tant que joueur de poker français d’être en partie « exclu » de la société française. La France a beaucoup de mal à reconnaître cette activité et ça se ressent dans la fiscalité. Les établissements de jeux sont rasés par le fisc, les joueurs pourraient bien l’être aussi. Le online ne va pas très bien non plus. Un joueur qui veut en faire son activité principale prend un risque qui n’est pas récompensé et pire, il rencontre de grandes contraintes fiscales. Le fait de ne pas déclarer nous donne l’impression de ne pas être des gens normaux, on ne cotise pas pour la retraite, et pour ce qui est sécu/mutuelle c’est plus compliqué qu’un salarié normal.
Sinon certains tournois live qui font le plein nous redonnent quand même de l’espoir sur l’évolution du poker en France !
Comment as-tu découvert le poker ?
J’étais en vacances avec mes parents et des amis en Corse en août 2010. Un ami, Romain m’a appris assez vite les bases, 1 mois plus tard j’ai créé mon premier compte online, j’ai joué en freeroll et j’ai progressé avec l’aide d’une association étudiante : Carré d’as à l’EPITA.
Qu’est ce qui te plaît le plus lors d’un tournoi (en live) ?
Le fait de retrouver ses potes joueurs, journalistes, croupiers. Le poker live c’est un univers bien plus riche que le online.
Lorsque l’on deeprun en live, on apprécie le moment, la performance que l’on est en train d’accomplir. Quand on joue 15 tables sur internet, on n’a pas vraiment le temps de kiffer, on clique !
Plutôt live ou internet ?
Le live c’est la recherche du One Time, c’est plus excitant. Je préfère le live, mais c’est sur internet que j’ai construit ma bankroll. Et être gagnant en tournoi live est très difficile, surtout si je ne fait pas attention aux frais.
Les gens pensent que j’ai pris une tonne cette année avec mes 322k$ brut mais en bénéfice net, j’ose à peine vous dire ce qu’il reste. Pour un joueur non-sponso qui fait le circuit live, il ne vaut mieux pas bad run ! Le fait pour moi d’être sponsorisé me permet d’attaquer 2014 avec sérénité sur ce point !
Comment imagines-tu ta carrière dans les 5 prochaines années ?
Aucune idée ! Peut-être que je serai jockey et que Philippe balancera des gros paris sur moi… Ou que je serai patron d’un kebab un peu comme Tristan Clémençon…
Je ne sais pas si je compte jouer encore au poker pendant longtemps. 2 ans c’est sûr. 5 ans peut-être, 20 ans certainement pas !
Quels vont être tes prochains tournois ?
Paris Poker Live au Parc des Princes avec la team PMU et les joueurs du PSG le 7 janvier (reporté suite au report de Brest-PSG) !
Le festival Winterfest à Chypre, l’EPT/FPS Deauville, MPO…
Si tu ne devais avoir qu’un seul trophée dans ton armoire, ce serait lequel (hors Main Event) ?
L’EPT Prague, parce que j’y étais presque…
Comment as-tu vécu la dernière main dans ce tournoi justement (A-K contre A-Q) ?
Très bien… Je me suis levé, j’ai pris l’argent, je suis parti avec Mama qui était vraiment en bad pour moi. Je ne regardais plus mon téléphone depuis la veille et j’ai décidé de ne toujours pas le regarder. J’ai mis l’EPT de côté dans ma tête et 1h plus tard j’étais assis au Card Casino avec 30000 jetons devant moi aux blindes 150/300. J’étais au WPT Prague… J’ai même trouvé le moyen de faire day3. J’ai malheureusement sauté à quelques places de l’argent suite à un set up imparable. Mon élimination du WPT a été très dure psychologiquement pour moi contrairement à l’EPT, car j’ai fini mon année sur un échec. Ce qui aurait été une performance, c’était de faire un simple ITM après avoir fait une 11ème place sur l’EPT. Malheureusement cette dernière élimination est arrivée après plus d’une semaine assis sur une chaise 10h par jour avec une tension permanente. J’étais épuisé physiquement et psychologiquement.
Es-tu fier de ton parcours ?
Oui, très. C’est peut-être pour ça que j’ai si bien vécu mon élimination. Je n’ai pas fait d’erreurs du day2 jusqu’au day5 (je dis ça parce que j’étais en tilt une bonne partie du day1 et j’ai mal joué). J’ai fait mon travail.
Ressentais-tu une pression supplémentaire de jouer sous les couleurs PMU ?
Non pas du tout. J’ai confiance en mon jeu et on me fait confiance. De même que je n’avais aucune pression quand j’étais chez Mypokersquad et que je jouais « avec l’argent des autres ». J’ai rarement regretté ma façon de jouer.
La seule chose dont j’ai peur, c’est que l’on me reproche d’avoir spew un tournoi sur un move audacieux. Je n’ai vraiment pas tendance à spew en live, mais si j’estime que dans un spot en particulier il est bon de 6 bet shove une merguez, et bien je le fais. Et si je me rate, je serais certainement critiqué, et je n’aime pas décevoir !
Pour clore cette interview, j’aimerai remercier Mypokersquad car si j’en suis là aujourd’hui, ils y sont pour quelque chose. Une pensée particulière pour Cyril, Florian et Loïc que j’avais rencontré en live et qui m’avaient recruté très peu de temps après !
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En quelques années, la marque Texapoker, fondée parApo(stolos) Chantzis, est devenue un incontournable du poker hexagonal, jusqu’à devenir quasiment hégémonique depuis la reprise d’activité après la pandémie Covid. Entouré de François Lascourrèges, fidèle depuis des années, et Mickaël Lesage, nouvel arrivant dans la galaxie Texapoker, Apo crée, dirige et assure désormais plus de 1600 tournois par an. Rencontre du triumvirat qui fait battre le cœur du poker français.
Barriere Poker Tour
Rencontre avec… Lucille Denos, directrice du poker chez Barrière
Published
4 mois agoon
5 décembre 2022C’est l’un des événements iconiques du poker hexagonal qui revient enfin au-devant de la scène : le Barrière Poker Tour, fort de ses cinq étapes en 2023, fait beaucoup de bien à la communauté poker. En alliant, comme le Groupe Barrière sait si bien le faire, excellence de l’accueil hôtelier et savoir-faire humain aux tables, le BPT devrait à nouveau remporter un large succès. Lucille Denos, directrice des tournois Barrière Poker, nous détaille l’offre de cette nouvelle saison.
Quel est le programme de l’édition 2023 du Barrière Poker Tour ?
Le programme 2023 s’inspire des valeurs du BPT de base. Nous gardons le middle buy-in Main Event à 570 € et bien sûr le tournoi Masters à 1 000 €, mais nous ajoutons un Mystery Bounty à 300 € et un « Little BPT » le dimanche. Le BPT sous ses différentes formes existe en France sans interruption depuis 2007. Seul le Covid l’a interrompu pendant deux ans.
Naturellement, nous le reprenons avec des nouveautés qui tiennent compte des nouvelles tendances les plus appréciées des joueurs : satellites win your seat, tournois bounties et des structures et prizepools actualisés en commençant par le principe d’être ITM à la fin du Jour 2 au Main Event. Nous avons ajouté des tournois la journée du jeudi, ce qui permet d’offrir un festival plus complet qui vaut vraiment le déplacement ! Brian Benhamou travaille maintenant avec moi sur le BPT et sera présent pendant les différentes étapes. Enfin, l’une des nouveautés concerne la League Barrière qui est remplacée par un challenge permettant de faire gagner un sponsoring de 15 000 € pour la saison 2024 !
Comment fonctionne votre partenariat avec FiveBet ?
Je connais Benjamin Camps et Thomas Gimie depuis de nombreuses années et je les ai vus grandir ! Je sais que nous avons la même vision du poker et que nous partageons les mêmes valeurs, centrées sur la valorisation des joueurs, ce qui nous permet de continuer à offrir aux joueurs, mais également au personnel, la meilleure expérience possible au sein des établissements Barrière. Nous organiserons deux étapes de leur propre tour : le FiveBet Festival à Deauville et à Paris. Ils seront associés avec nous pour le BPT 2023, et ils ont participé avec Brian et moi-même à l’élaboration du programme. Nous travaillons également ensemble au recrutement des croupiers ainsi qu’à l’aspect « animation » sur les étapes. Le BPT et le FiveBet Festival resteront cependant deux tours de poker bien distincts et complémentaires.
À l’heure où le personnel de table (croupiers, etc.) est rare, comment fidélisez-vous les équipes Barrière ?
Il faut toujours s’assurer que les conditions de base soient correctes. Chez Barrière, les croupiers et floors sont rémunérés en forfait journalier, ils sont nourris et logés. Nous travaillons avec FiveBet sur le recrutement et nous adhérons à leur politique d’élaboration des nouvelles grilles de salaires suite à des évaluations de compétences. La rationalisation du recrutement avec FiveBet permet aux croupiers de mieux enchaîner les différents événements et, ainsi, de nous assurer d’avoir constamment un personnel de qualité irréprochable et les effectifs nécessaires.
Quel regard portez-vous sur le secteur du poker de tournoi en France ?
Le groupe Barrière reste fidèle à sa volonté d’organiser des tournois de poker de qualité dans ses établissements en France et à l’étranger. Ces casinos souhaitent organiser des événements qui animent leur établissement, et les joueurs de toutes les régions sont plus que jamais demandeurs de tournois live après la période Covid. Un tournoi de poker chez Barrière est un moyen de conquérir et de fidéliser des joueurs en ayant comme obsession constante de valoriser leur expérience. En pratique, le « roadshow » Barrière Poker consiste à déplacer beaucoup de matériel afin de transformer nos belles salles en salles de poker. Nous avons investi dans le remplacement de nos écrans, notre matériel informatique, notre système vidéo, etc. Notre objectif pour l’organisation des tournois poker au sein du groupe Barrière demeure donc ambitieux sur le moyen et le long terme.
Quel bilan tirez-vous du poker au sein du groupe Barrière sur 2022, après le Covid ? Et au sein du Club ?
La reprise du poker n’a pas été immédiate au groupe Barrière. Nous avons préféré attendre l’arrêt de toutes les restrictions liées aux contraintes sanitaires pour programmer des tournois organisés dans de bonnes conditions pour tous. La reprise des tournois au Club se traduit notamment par le retour du 500 le mercredi et l’organisation de plusieurs festivals par an.
Peut-on s’attendre à d’autres événements poker au sein des casinos Barrière, hors BPT ?
Oui, nous avons plusieurs casinos qui relancent des tournois de poker réguliers comme à Bordeaux, Toulouse, Cassis, Paris mais aussi Montreux. Et surtout, nous continuons de travailler activement avec des partenaires pour organiser prochainement des tournois d’envergure internationale !
Les dates
Barrière Poker Tour, demandez le programme !
Bordeaux, du 12 au 15 janvier 2023
Ribeauvillé, du 23 au 26 mars 2023
Toulouse, du 6 au 9 juillet 2023
Paris, du 28 septembre au 9 octobre 2023
Deauville, du 2 au 5 novembre 2023
Interviews
Matthieu Duran, l’homme derrière le Winamax Poker Tour
Published
6 mois agoon
1 octobre 2022C’est le symbole d’un écosystème poker qui renaît, plus fort encore qu’auparavant : l’organisation d’une nouvelle saison du Winamax Poker Tour, inaugurée en grande pompe, comme il se doit, à La Villette, les 29 et 30 octobre 2022. Il faut dire qu’après les années Covid et la suspension du live, le grand freeroll hexagonal organisé pro bono par Winamax fait du bien à tous, amateurs, débutants et passionnés de tous les niveaux. Matthieu Duran, le Live Event Manager du leader français du poker online, revient pour nous sur ce qui va rythmer toute la saison 2022-2023, avec comme mot d’ordre : le plaisir et la convivialité avant tout.
En tant que responsable de l’organisation des épreuves « live » de Winamax, il aura fallu attendre un peu avant le grand redémarrage de tous vos projets…
Juste avant le Covid, nous avions été victimes d’une procédure judiciaire de très mauvaise foi, entreprise par les casinotiers, qui nous avait bloqués quant au Winamax Poker Tour, qui est le seul freeroll existant en live… Heureusement, à chaque fois, la justice française nous a donné raison, ce qui était tout à fait logique. Quant à la reprise post-Covid, nous avons appliqué une règle valable aussi bien sur le freeroll que sur les tournois payants comme le WPO : on ne le fait que si on peut le faire aussi bien, voire mieux, qu’à l’habitude. Il a fallu attendre un peu, mais désormais nous sommes revenus à plein régime !
Comment se sont déroulés les premiers WPO de cette nouvelle ère, justement ?
Le WPO Madrid était tout bonnement phénoménal. D’ailleurs, on a battu des records dans tous les sens, et c’était tellement génial de retrouver cette ambiance unique que crée Winamax à chacun de ses événements live. Il y avait une grande terrasse, on avait organisé des Déglingos absolument déjantés… En fait, tout le monde, joueurs et organisateurs, était tellement heureux de se retrouver après ces mois de disette que c’était, positivement, explosif !
Vous êtes actuellement, à l’heure où nous bouclons ces lignes, en pleine dernière ligne droite du WPO Bratislava…
En effet, je suis en partance pour Bratislava, et les seuls soucis sont des soucis de riche ! [rires] On voulait créer cette étape pour rééquilibrer l’étape de Dublin qui commençait à saturer, mais comme l’Irlande a dû annuler tout ce genre d’événements au City West pour accueillir – et c’est bien plus important, évidemment – quelque sept cents familles ukrainiennes, on a dû tout transférer sur l’organisation du WPO Bratislava. On cherchait des formules à prix très modérés pour nos joueurs. À Bratislava, pour 5 €, on peut manger une bonne pizza, et l’hôtel est all-inclusive à 80 €. Ça change tout pour les joueurs qui n’ont pas une énorme bankroll.
Le calendrier 2023 s’annonce d’ores et déjà très chargé de votre côté…
Le calendrier 2023 est compliqué à organiser car on a deux finales qui sont fixées : celle du Winamax Poker Tour en France, ainsi qu’en Espagne au mois de mars. Quant à la deuxième quinzaine de mai, et celle de septembre, on est traditionnellement sur des WPO. Il est très difficile de trouver des sites adéquats, avec au minimum 130 tables. Il n’y a pas beaucoup de casinos en Europe qui sont capables de faire ça ! À Lloret de Mar, par exemple, depuis que l’actionnariat a changé et que c’est un fonds de pension américain aux commandes, ils ne peuvent plus suivre : passer de 400 clients par jour à 3 000 joueurs de poker, c’est trop d’investissement pour eux. Et puis, il faut dire qu’on n’arrive pas très légers… On a trois semi-remorques qui nous suivent constamment. C’est une logistique folle, mais là encore, c’est un vrai plaisir d’avoir de tels problèmes de riche !
La formule 2022-2023 du WIPT a-t-elle été revue à la baisse ?
Absolument pas. On a voulu marquer les esprits avec un concept tout simple : ne rien changer à notre formule. C’est toujours un immense casting national sur 40 étapes et plus de vingt villes différentes. On estime à plus de 10 000 joueurs le nombre de participants à ces freerolls monstrueux en live, dont celui de La Villette et ses quelque 2 500 joueurs assis au même moment lors du « Shuffle Up & Deal ». C’est tout de même un rêve de voir ça ! Ensuite, en province, dans les grandes villes, on atteindra même les 600 joueurs en simultané, puis dans les villes plus petites (Agen, Dunkerque, Poitiers, Mulhouse, etc.), on part sur du 120 joueurs. La finale qui aura lieu au mois affiche toujours 1 000 000 € garantis, ce qui dit bien toute la folie et la dimension gigantesque de cet événement.
Le Winamax Poker Tour, c’est peut-être la plus grande fête du poker amateur ?
En tout cas, le WIPT n’a jamais été affaire de recrutement de nouveaux joueurs pour nous ; c’est plus une fidélisation de nos joueurs, et une marque d’attention envers toute la communauté des freerollers et des micro-stakers. Beaucoup des participants sont des joueurs occasionnels qui viennent sur notre site pour le King5 entre amis, puis se qualifier pour les étapes locales du WIPT. D’un point de vue communautaire, nous voulons offrir l’expérience du live à ceux qui ne jouent qu’online. En 2011, 70 % faisaient leur premier live sur un WiPT, et en 2017, on était encore à 50 %. Les premiers tremplins ont rencontré un engouement incroyable, avec des caps à 5 000 joueurs, qui est technique et technologique, car on ne pensait jamais les atteindre. Le Covid a amené énormément de nouveaux joueurs qui ont continué à jouer, et on pense que ce sont tous ces nouveaux qui débarquent actuellement. On en reparle en décembre ! À Paris, on aura en tout cas tout le Team Winamax, avec juste un doute sur Adrián Mateos qui sera dans un SHR à 300k à Vegas, et je lui souhaite de ne pas avoir le temps de nous rejoindre !
Retrouvera-t-on la toute dernière recrue du Team W ?
Alexane « LaSirenita » Najchaus nous a rejoints il y a quelques jours, et c’est une joueuse du confinement, qui a pris une tout autre dimension en observant jouer son frère qui était Red Diamond. Elle a voulu comprendre comment ça marchait, et comme elle a une tête très bien faite, elle a bossé son jeu à toute allure. Dans les Expresso, avec un jeu de moindre profondeur, il y a une recette simple : c’est de bosser. Elle a été repérée en ligne, puis en live à Madrid, et c’est top d’avoir un nouvel apport dans le Team W !
((sur une page))
ENCADRÉ 1
Qualifiez-vous en ligne gratuitement pour le live
Le WiPT est de retour : d’octobre 2022 à février 2023, participez gratuitement au plus grand circuit de poker live jamais organisé et gagnez votre place pour la Grande Finale parisienne garantissant 1 000 000 € de prix ! Avec 40 étapes partout en France, il y a forcément un tournoi gratuit près de chez vous. Le Winamax Poker Tour débutera en live les 29 et 30 octobre lors d’une grande étape inaugurale à Paris où 2 500 joueurs sont attendus. Qualifiez-vous dès maintenant sur Winamax.fr pour une des nombreuses étapes live !
STADE 1 – Sit & Go STARTING BLOCK* (6 joueurs) | ||
1er : un ticket Tremplin
2e : un ticket Starting Block |
||
STADE 2 – Tournois TREMPLIN | ||
Tremplin Paris | Tremplin Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux | Tremplins autres villes |
1er au 75e : un siège pour l’étape de Paris
76e au 155e : un ticket Tremplin 156e au 240e : un ticket Starting Block |
1er au 50e : un siège pour l’étape live choisie
51e au 110e : un ticket Tremplin 111e au 200e : un ticket Starting Block |
1er au 25e : un siège pour l’étape live choisie
26e au 55e : un ticket Tremplin 56e au 100e : un ticket Starting Block |
STADE 3 – Étapes live | ||
Étape live de Paris | Étapes Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux | Autres étapes live |
1er au 42e : un siège pour la Finale
43e au 45e : un ticket à 150 € 46e au 49e : un ticket à 100 € 50e au 75e : un ticket à 50 € 76e au 110e : un ticket à 30 € 111e au 170e : un ticket à 20 € 171e au 250e : un ticket à 10 € |
1er au 11e : un siège pour la Finale
12e : un ticket à 150 € 13e au 14e : un ticket à 100 € 15e au 20e : un ticket à 50 € 21e au 27e : un ticket à 30 € 28e au 40e : un ticket à 20 € 45e au 62e : un ticket à 10 € |
1er et 2e : un siège pour la Finale
3e : un ticket à 100 € 4e : un ticket à 50 € 5e et 6e : un ticket à 30 € 7e au 9e : un ticket à 20 € 10e au 12e : un ticket à 10 € |
GRANDE FINALE à Paris : 1 000 000 € GARANTIS |
((sur une page))
ENCADRÉ 2
Les dates des qualifications live
Dates | Étapes principales | |||
29/10/2022 | PARIS LA VILLETTE | |||
30/10/2022 | ||||
12/11/2022 | Rouen 1 | Toulouse 1 | Dunkerque | Dijon 1 |
13/11/2022 | Rouen 2 | Toulouse 2 | Dijon 2 | |
19/11/2022 | LILLE | |||
20/11/2022 | ||||
26/11/2022 | Nantes 1 | Agen | Orléans | Grenoble 1 |
27/11/2022 | Nantes 2 | Grenoble 2 | ||
03/12/2022 | STRASBOURG | |||
04/12/2022 | ||||
10/12/2022 | Caen | Biarritz 1 | Nancy 1 | Nice 1 |
11/12/2022 | Biarritz 2 | Nancy 2 | Nice 2 | |
07/01/2023 | MONTPELLIER | |||
08/01/2023 | ||||
14/01/2023 | LYON | |||
15/01/2023 | ||||
21/01/2023 | Brest 1 | Perpignan 1 | Mulhouse | Clermont Ferrand |
22/01/2023 | Brest 2 | Perpignan 2 | ||
28/01/2023 | RENNES | |||
29/01/2023 | ||||
04/02/2023 | Poitiers 1 | Limoges | Reims 1 | Marseille 1 |
05/02/2023 | Poitiers 2 | Reims 2 | Marseille 2 | |
11/02/2023 | BORDEAUX | |||
12/02/2023 | ||||
Mars 2023 | FINALE WIPT – PARIS |
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Du 9 au 19 mars, Marrakech, capitale du poker !
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