Interviews
Sonny Franco se confie à Poker52 avant la finale du WPT Showdown !
Published
2 ans agoon
Le monde du poker live frétille en vue de la reprise qui s’annonce, avec les WSOP en ligne de mire à la fin de l’année. L’événement organisé par le WPT au Seminole Hard Rock représente plus qu’un galop d’essai : avec 2482 participants pour le Showdown à 3500 euros, c’est tout simplement le plus gros WPT de l’histoire. La preuve s’il en est que les joueurs sont prêts à retourner aux tables, même s’il faut porter des masques. Alors que le dénouement du tournoi se profile, le 18 mai à Vegas, avec encore six joueurs en lisse, c’est une figure bien connue des tables françaises qui aborde cette table finale en position de chipleader : Sonny Franco, qui s’était illustré pas plus tard qu’en 2020 avec la victoire du WPTDeepStacks à Paris pour 221000 dollars. Poker52 a pu échanger quelques mots avec lui en attendant ce showdown.
par Michael Verger-Laurent
Sonny, où te trouves-tu actuellement ? Tu es resté aux USA en attendant la finale ?
Je suis à Las Vegas. J’étais à Miami pour le tournoi, dès que ça s’est terminé, j’avais mon vol pour Las Vegas et je vais y rester jusqu’à la finale, le 18 mai. Le programme n’est pas au top en attendant, donc je vais faire trois ou quatre petits tournois, et profiter, avec ma femme et mon fils.
Tu es plutôt un joueur de live, comment as-tu géré cette période covid ?
Au tout début, j’avais commencé sur internet, mais c’est vrai que dès que j’ai monté une bankroll, j’ai joué surtout en live. J’ai rejoué un peu online parce qu’on était obligés, puisqu’il n’y avait quasiment rien. J’ai arrêté complètement pendant neuf mois, je touchais plus à l’ordi, et puis j’ai rejoué il y a un mois, pour les gros tournois GG.
Tu n’aimes pas le jeu en ligne ?
Ce n’est pas que je n’aime pas, c’est surtout que c’est beaucoup plus facile en live. Le online reste bien pour garder le niveau, pour progresser, j’ai des amis qui jouent online, je discute bien avec eux, pour garder la technique, il faut toujours s’y intéresser. Après, c’est simple : tu fais un tournoi à 1000 euros en live, on va être 1000 et je vais être dans les dix meilleurs, alors qu’online, je risque d’être dans les 50 % les plus mauvais. Un tournoi 1000 en live représente le niveau d’un 50 euros online.
Est-ce que le tournoi du Seminole était ton premier gros depuis longtemps ?
Mon dernier grand tournoi, c’était le WPT Paris que j’avais gagné, et après les cercles ont rouvert pendant deux ou trois semaines cet été, j’étais allé un peu au Circus, j’avais fait un petit tournoi à la Grande-Motte. C’est le premier grand tournoi que je fais depuis longtemps.
Ça n’a pas été trop compliqué de partir pour les États-Unis, avec les restrictions ? Comment ça s’est passé sur place ?
Ce n’était pas possible directement de venir de France, il fallait passer quinze jours en dehors du pays, mais comme j’habite au Maroc, ça allait, j’ai pu faire Casablanca-New York, puis New York-Miami, j’avais juste un test PCR à faire. Au niveau du jeu, il y a des plexiglas et des masques, mais c’est très bien, les équipements sont super.
Est-ce que c’est plus compliqué de lire les autres joueurs dans ces conditions ?
Tu vas avoir moins de tells physiques, c’est sûr, par contre, il reste les timing tells, la manière dont quelqu’un va miser ou dont il touche ses jetons. Au final, cela ne change pas grand-chose. C’est vrai qu’on ne voit pas s’il tire la langue ou s’il a la gorge qui tremble.
Est-ce que le fait de jouer le plus gros WPT de l’histoire revêt une importance particulière à tes yeux ?
C’est super, au retour de covid, les gens disaient : les plexiglas, c’est pourri, on n’ira pas jouer, alors qu’en fait c’est un énorme événement avec des masques et du plexiglas. Il y avait beaucoup de monde, tous les jours il y avait une heure de queue pour rentrer dans les tournois, et c’était capé parce qu’ils n’avaient pas assez de personnel. Je pense que s’ils font le WSOP à Vegas, et qu’ils ont le personnel, ça va être le plus gros tournoi de tous les temps.
Si tu venais à gagner, est-ce que cela changerait le type d’événements auxquels tu participes ? Ta gestion de bankroll ? Est-ce que tu as dans l’idée de passer à des Super High Rollers ?
Non, en gros, ça serait bien pour ma bankroll, mais ça ne changerait pas les tournois que je vais jouer. Je joue tous les tournois jusqu’à 5000, les 10000 où il y a du monde, et même si je gagne, j’aime bien jouer là où je sais que j’ai un avantage. Du coup, je n’ai pas envie d’aller faire un 50000 avec que des pros. Après, si une fois, je sais qu’un tournoi est beau, je vais faire un satellite. Là il y avait le 50000 que mon ami Arthur Conan a gagné, on a vu qu’il y avait beaucoup d’amateurs à Miami, donc on a fait un satellite pour y entrer. Mais les tournois entre pros, ça ne m’intéresse pas. Je ne joue pas pour me dire que je suis le meilleur du monde. Je joue pour gagner de l’argent. Après bien sûr, si je gagne le plus gros WPT du monde, c’est historique, je serais le plus heureux du monde, c’est presque comme un bracelet.
Concernant la TF en elle-même, connais-tu bien les joueurs auxquels tu es opposé ? J’imagine qu’il y a déjà un historique si tu as joué pas mal de mains avec certains d’entre eux sur le tournoi ?
Je n’avais jamais joué personne avant ce tournoi. Après, il a duré pas mal de temps et en jouant j’ai pu étudié tout le monde. Je connais à peu près leur niveau, ce qu’ils sont capables de faire, je pense avoir bien cerné tout le monde.
Penses-tu qu’il y a des joueurs dangereux dans le lot ?
Brekstyn Schutten, qui est quasiment à égalité au chiplead avec moi, et Steven Snyder (3ème stack), sont bons, on a bien joué. Ils ont été assez aggros, on s’est bien battus. J’ai deep-run le tournoi avec mon pote Arthur Conan, on partageait une villa en AirBnB ensemble, pendant toutes les pauses on était ensemble, tous les soirs on rentrait à la maison, on était encore dedans, parce que le tournoi a duré quatre jours ; le dernier jour, on est revenu à 21 left, moi j’étais quinzième et lui douzième, et comme on commence à avoir l’habitude des fins de tournois, donc on a opté pour une stratégie simple : dans ce genre de tournois, c’est tout le temps les plus aggros qui vont gagner, parce qu’ils jouent avec la peur des autres qui veulent faire la TF à tout prix et se laissent mourir. Ceux-là en général, ou ils ne font jamais la TF ou ils y arrivent avec 10 blinds. Donc on s’est dit qu’on allait jouer, qu’on allait mettre la pression, quitte à prendre des risques, pour arriver au bout avec un bon stack. Et c’est ce qu’on a fait, et Schutten et Snyder étaient bien chauds eux aussi, on s’est retrouvés dans des coups 4bet et 5bet avec eux, c’était intéressant. Les trois autres, ils se sont plutôt laissé faire par contre, et je pense qu’en finale, vu que les paliers sont gros, ils vont continuer à jouer assez tight.
Donc tu te bats principalement contre deux joueurs ?
C’est ça, on est trois à jouer, les trois autres ne vont pas trop bouger.
Est-ce que le tirage des places t’avantage ?
Non, on a fait un redraw à 8 left et maintenant qu’on est 6 c’est le même, et je n’ai pas de chance, j’ai Schutten à ma gauche. J’ai trouvé qu’il était bon, il comprend bien, même si je crois qu’il n’est pas professionnel, mais il est aussi bon qu’un pro. Il me respecte beaucoup. J’ai discuté avec lui pendant les coups qu’on ne jouait pas, je lui disais : « allez, viens, on joue un gros pot ensemble, on s’en fout », alors que je n’aurais jamais fait ça, c’était pour lui faire croire que j’étais un fou furieux, que j’allais partir à tapis et qu’il ne fallait pas m’embêter, et du coup, j’ai eu de la chance, la finale s’est très bien déroulée : j’ai open 60 % des mains, et il ne m’a jamais 3bet, et du coup à chaque fois que je volais les blinds, mon stock augmentait de 5 à 10 %, c’était dingue. Je vais essayer de continuer comme ça quand je vais arriver, voir comment ça se passe. Si je vois qu’ils continuent à se laisser faire, j’attaquerai, s’il y a un peu plus de résistance, je m’adapterai. Après bien sûr, l’objectif est de faire top 3, sinon je serai déçu, avec le stack que j’ai.
Est-ce que tu restes à Vegas après le tournoi ?
J’ai prévu de rentrer en France fin mai pour y passer un mois de vacances avec ma femme et mon fils.
Et tu reviens faire les WSOP en fin d’année ? Tu feras beaucoup d’events ?
C’est ça. Je fais presque tout, si je viens à Vegas, pendant deux semaines je joue quasiment tous les jours.
Est-ce que tu t’entraînes en attendant ? Tu travailles ton jeu ?
Non, les joueurs qui me connaissent savent que je n’ai jamais vraiment bossé ma technique, même si je pense que je suis ok, parce qu’au final, sans travailler avec les outils, j’ai mes amis, ils font partie du top français, et on discute beaucoup ensemble. Parler avec eux pendant 3 heures tous les soirs, c’est sans doute plus utile que de travailler tout seul de son côté. Quand tu es avec les meilleurs, ça aide vraiment.
Ce n’est pas gênant de tout connaître les uns des autres quand vous vous retrouvez à la même table ?
Pas vraiment. Déjà, ça arrive rarement, et puis on joue normalement, on sait ce que c’est.
Souhaitons bonne chance à Sonny pour la table finale, avec 1261095 dollars à la clé pour le gagnant !
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Interviews
Matthieu Duran, l’homme derrière le Winamax Poker Tour
Published
6 mois agoon
1 octobre 2022C’est le symbole d’un écosystème poker qui renaît, plus fort encore qu’auparavant : l’organisation d’une nouvelle saison du Winamax Poker Tour, inaugurée en grande pompe, comme il se doit, à La Villette, les 29 et 30 octobre 2022. Il faut dire qu’après les années Covid et la suspension du live, le grand freeroll hexagonal organisé pro bono par Winamax fait du bien à tous, amateurs, débutants et passionnés de tous les niveaux. Matthieu Duran, le Live Event Manager du leader français du poker online, revient pour nous sur ce qui va rythmer toute la saison 2022-2023, avec comme mot d’ordre : le plaisir et la convivialité avant tout.
En tant que responsable de l’organisation des épreuves « live » de Winamax, il aura fallu attendre un peu avant le grand redémarrage de tous vos projets…
Juste avant le Covid, nous avions été victimes d’une procédure judiciaire de très mauvaise foi, entreprise par les casinotiers, qui nous avait bloqués quant au Winamax Poker Tour, qui est le seul freeroll existant en live… Heureusement, à chaque fois, la justice française nous a donné raison, ce qui était tout à fait logique. Quant à la reprise post-Covid, nous avons appliqué une règle valable aussi bien sur le freeroll que sur les tournois payants comme le WPO : on ne le fait que si on peut le faire aussi bien, voire mieux, qu’à l’habitude. Il a fallu attendre un peu, mais désormais nous sommes revenus à plein régime !
Comment se sont déroulés les premiers WPO de cette nouvelle ère, justement ?
Le WPO Madrid était tout bonnement phénoménal. D’ailleurs, on a battu des records dans tous les sens, et c’était tellement génial de retrouver cette ambiance unique que crée Winamax à chacun de ses événements live. Il y avait une grande terrasse, on avait organisé des Déglingos absolument déjantés… En fait, tout le monde, joueurs et organisateurs, était tellement heureux de se retrouver après ces mois de disette que c’était, positivement, explosif !
Vous êtes actuellement, à l’heure où nous bouclons ces lignes, en pleine dernière ligne droite du WPO Bratislava…
En effet, je suis en partance pour Bratislava, et les seuls soucis sont des soucis de riche ! [rires] On voulait créer cette étape pour rééquilibrer l’étape de Dublin qui commençait à saturer, mais comme l’Irlande a dû annuler tout ce genre d’événements au City West pour accueillir – et c’est bien plus important, évidemment – quelque sept cents familles ukrainiennes, on a dû tout transférer sur l’organisation du WPO Bratislava. On cherchait des formules à prix très modérés pour nos joueurs. À Bratislava, pour 5 €, on peut manger une bonne pizza, et l’hôtel est all-inclusive à 80 €. Ça change tout pour les joueurs qui n’ont pas une énorme bankroll.
Le calendrier 2023 s’annonce d’ores et déjà très chargé de votre côté…
Le calendrier 2023 est compliqué à organiser car on a deux finales qui sont fixées : celle du Winamax Poker Tour en France, ainsi qu’en Espagne au mois de mars. Quant à la deuxième quinzaine de mai, et celle de septembre, on est traditionnellement sur des WPO. Il est très difficile de trouver des sites adéquats, avec au minimum 130 tables. Il n’y a pas beaucoup de casinos en Europe qui sont capables de faire ça ! À Lloret de Mar, par exemple, depuis que l’actionnariat a changé et que c’est un fonds de pension américain aux commandes, ils ne peuvent plus suivre : passer de 400 clients par jour à 3 000 joueurs de poker, c’est trop d’investissement pour eux. Et puis, il faut dire qu’on n’arrive pas très légers… On a trois semi-remorques qui nous suivent constamment. C’est une logistique folle, mais là encore, c’est un vrai plaisir d’avoir de tels problèmes de riche !
La formule 2022-2023 du WIPT a-t-elle été revue à la baisse ?
Absolument pas. On a voulu marquer les esprits avec un concept tout simple : ne rien changer à notre formule. C’est toujours un immense casting national sur 40 étapes et plus de vingt villes différentes. On estime à plus de 10 000 joueurs le nombre de participants à ces freerolls monstrueux en live, dont celui de La Villette et ses quelque 2 500 joueurs assis au même moment lors du « Shuffle Up & Deal ». C’est tout de même un rêve de voir ça ! Ensuite, en province, dans les grandes villes, on atteindra même les 600 joueurs en simultané, puis dans les villes plus petites (Agen, Dunkerque, Poitiers, Mulhouse, etc.), on part sur du 120 joueurs. La finale qui aura lieu au mois affiche toujours 1 000 000 € garantis, ce qui dit bien toute la folie et la dimension gigantesque de cet événement.
Le Winamax Poker Tour, c’est peut-être la plus grande fête du poker amateur ?
En tout cas, le WIPT n’a jamais été affaire de recrutement de nouveaux joueurs pour nous ; c’est plus une fidélisation de nos joueurs, et une marque d’attention envers toute la communauté des freerollers et des micro-stakers. Beaucoup des participants sont des joueurs occasionnels qui viennent sur notre site pour le King5 entre amis, puis se qualifier pour les étapes locales du WIPT. D’un point de vue communautaire, nous voulons offrir l’expérience du live à ceux qui ne jouent qu’online. En 2011, 70 % faisaient leur premier live sur un WiPT, et en 2017, on était encore à 50 %. Les premiers tremplins ont rencontré un engouement incroyable, avec des caps à 5 000 joueurs, qui est technique et technologique, car on ne pensait jamais les atteindre. Le Covid a amené énormément de nouveaux joueurs qui ont continué à jouer, et on pense que ce sont tous ces nouveaux qui débarquent actuellement. On en reparle en décembre ! À Paris, on aura en tout cas tout le Team Winamax, avec juste un doute sur Adrián Mateos qui sera dans un SHR à 300k à Vegas, et je lui souhaite de ne pas avoir le temps de nous rejoindre !
Retrouvera-t-on la toute dernière recrue du Team W ?
Alexane « LaSirenita » Najchaus nous a rejoints il y a quelques jours, et c’est une joueuse du confinement, qui a pris une tout autre dimension en observant jouer son frère qui était Red Diamond. Elle a voulu comprendre comment ça marchait, et comme elle a une tête très bien faite, elle a bossé son jeu à toute allure. Dans les Expresso, avec un jeu de moindre profondeur, il y a une recette simple : c’est de bosser. Elle a été repérée en ligne, puis en live à Madrid, et c’est top d’avoir un nouvel apport dans le Team W !
((sur une page))
ENCADRÉ 1
Qualifiez-vous en ligne gratuitement pour le live
Le WiPT est de retour : d’octobre 2022 à février 2023, participez gratuitement au plus grand circuit de poker live jamais organisé et gagnez votre place pour la Grande Finale parisienne garantissant 1 000 000 € de prix ! Avec 40 étapes partout en France, il y a forcément un tournoi gratuit près de chez vous. Le Winamax Poker Tour débutera en live les 29 et 30 octobre lors d’une grande étape inaugurale à Paris où 2 500 joueurs sont attendus. Qualifiez-vous dès maintenant sur Winamax.fr pour une des nombreuses étapes live !
STADE 1 – Sit & Go STARTING BLOCK* (6 joueurs) | ||
1er : un ticket Tremplin
2e : un ticket Starting Block |
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STADE 2 – Tournois TREMPLIN | ||
Tremplin Paris | Tremplin Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux | Tremplins autres villes |
1er au 75e : un siège pour l’étape de Paris
76e au 155e : un ticket Tremplin 156e au 240e : un ticket Starting Block |
1er au 50e : un siège pour l’étape live choisie
51e au 110e : un ticket Tremplin 111e au 200e : un ticket Starting Block |
1er au 25e : un siège pour l’étape live choisie
26e au 55e : un ticket Tremplin 56e au 100e : un ticket Starting Block |
STADE 3 – Étapes live | ||
Étape live de Paris | Étapes Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux | Autres étapes live |
1er au 42e : un siège pour la Finale
43e au 45e : un ticket à 150 € 46e au 49e : un ticket à 100 € 50e au 75e : un ticket à 50 € 76e au 110e : un ticket à 30 € 111e au 170e : un ticket à 20 € 171e au 250e : un ticket à 10 € |
1er au 11e : un siège pour la Finale
12e : un ticket à 150 € 13e au 14e : un ticket à 100 € 15e au 20e : un ticket à 50 € 21e au 27e : un ticket à 30 € 28e au 40e : un ticket à 20 € 45e au 62e : un ticket à 10 € |
1er et 2e : un siège pour la Finale
3e : un ticket à 100 € 4e : un ticket à 50 € 5e et 6e : un ticket à 30 € 7e au 9e : un ticket à 20 € 10e au 12e : un ticket à 10 € |
GRANDE FINALE à Paris : 1 000 000 € GARANTIS |
((sur une page))
ENCADRÉ 2
Les dates des qualifications live
Dates | Étapes principales | |||
29/10/2022 | PARIS LA VILLETTE | |||
30/10/2022 | ||||
12/11/2022 | Rouen 1 | Toulouse 1 | Dunkerque | Dijon 1 |
13/11/2022 | Rouen 2 | Toulouse 2 | Dijon 2 | |
19/11/2022 | LILLE | |||
20/11/2022 | ||||
26/11/2022 | Nantes 1 | Agen | Orléans | Grenoble 1 |
27/11/2022 | Nantes 2 | Grenoble 2 | ||
03/12/2022 | STRASBOURG | |||
04/12/2022 | ||||
10/12/2022 | Caen | Biarritz 1 | Nancy 1 | Nice 1 |
11/12/2022 | Biarritz 2 | Nancy 2 | Nice 2 | |
07/01/2023 | MONTPELLIER | |||
08/01/2023 | ||||
14/01/2023 | LYON | |||
15/01/2023 | ||||
21/01/2023 | Brest 1 | Perpignan 1 | Mulhouse | Clermont Ferrand |
22/01/2023 | Brest 2 | Perpignan 2 | ||
28/01/2023 | RENNES | |||
29/01/2023 | ||||
04/02/2023 | Poitiers 1 | Limoges | Reims 1 | Marseille 1 |
05/02/2023 | Poitiers 2 | Reims 2 | Marseille 2 | |
11/02/2023 | BORDEAUX | |||
12/02/2023 | ||||
Mars 2023 | FINALE WIPT – PARIS |
Interviews
Rencontre avec Brewenn Cariou, responsable du poker chez PMU
Published
10 mois agoon
7 juin 2022Responsable du poker chez PMU depuis plusieurs années, Brewenn Cariou travaille avec son équipe à offrir une grande variété à la fois online et live de tournois et autres évènements.
- Quels sont les grands évènements live prévus par PMU Poker pour ce premier trimestre 2022 ?
> Evidemment dans le contexte actuel, l’actualité live reste focalisée sur la France mais cela nous permet de proposer un très beau programme sur le 1er trimestre. Depuis le 3 janvier, on a lancé la saison 2022 du France Poker Open by PMU au Club Montmartre puis à nouveau dans ce même lieu en février il y aura la nouvelle édition du festival All Poker Open de notre partenaire Texapoker avec le Main 2500€ et un programme de prestige. Enfin, une 2èmeétape du FPO 2022 aura lieu à Annecy du 15 au 20 mars. Au début du 2etrimestre 2022, il est prévu un magnifique WSOP Circuit au Casino Barrière Croisette à Cannes mi-avril avec des qualifications online sur PMU.fr et un beau dispositif d’animations. - Comment a évolué votre offre poker online, ainsi que la synergie online/live ces derniers mois ?
- Quel regard portez-vous sur ces deux dernières années « covid » en tant qu’opérateur online, mais aussi co-organisateur de tournois live ?
L’offre online de PMU Poker a été adaptée en permanence depuis près de 2 ans. Il a fallu être très réactifs et très agiles car les phases se sont enchainées avec de gros swings notamment sur les phases de confinements & déconfinements. On n’a jamais eu autant de jours de festivals de tournois online que sur ces 20 derniers mois. Le plus important maintenant est de stabiliser le programme et de retrouver un équilibre entre les différents axes de notre offre. Il est aussi crucial de fidéliser les joueurs et leur donner de nouveaux leviers pour rester sur les tables online face à l’envie de revivre des expériences IRL.
Pour le live, je crois que l’on peut dire que nous sommes le seul opérateur au monde à avoir maintenu des qualifications online pendant toute cette période difficile. Avec les Satellites hebdomadaires pour les tickets à 250€ sur les évènements Texapoker les mardis et jeudis, nos clients ont pu continuer à gagner leurs buy-ins et jouer en live dès que cela a été possible. Apo Chantzis et ses équipes ont été formidables dans leur capacité à s’adapter, à continuer à renouveler l’offre de tournois et à proposer au plus tôt, et dans les meilleures conditions, de très beaux festivals de Poker live.
En parallèle nous avons beaucoup échangé avec nos partenaires comme le Club des Clubs et Le Florida Poker pour animer les communautés de joueurs différemment et garder nos partenariats actifs.
Mais nous espérons aussi à nouveau très vite pouvoir proposer à nos joueurs des qualifications online pour des évènements dans des lieux emblématiques, comme Marrakech, Vegas ou Barcelone par exemple. C’est l’ensemble de ce mix qui fait l’ADN et la spécificité de PMU Poker.
- Quels sont les grands projets online pour 2022 ?
En 2022, nous avons de belles perspectives avec une refonte des tables du logiciel pour une expérience de jeu encore plus dynamique et fluide pour nos joueurs. Après un focus sur la nouvelle application mobile en 2021, nous allons porter nos efforts sur le desktop car si on combine PC et Mac ce sont toujours près de la moitié de nos joueurs qui sont concernés.
Concernant l’offre, nous allons continuer à améliorer nos programmes de tournois et les Series online comme Powerfest mais aussi proposer de nouveaux RDV évènementiels comme le Grand Prix PKO début février avec 100 000€ GTD pour un buy-in de 50€.
- Que pouvez-vous souhaiter au monde du poker hexagonal pour 2022 ?
Tout d’abord, que ce jeu qui nous réunit tous procure toujours autant d’émotions, d’envie et belles histoires. Et, pour le poker français, de continuer à être une place forte que ce soit via les évènements live ou avec la grande dynamique online, malgré les contraintes que nous connaissons tous (niveau de taxation, limites règlementaires). Et enfin de belles performances et des victoires majeures notamment pour la Team Pro et tous les joueurs de la famille PMU.
Clubs parisiens
Christophe Pi, le Club Barrière à plein régime
Published
11 mois agoon
17 avril 2022Arrivé il y a deux ans à la tête du Club Barrière du 104 avenue des Champs-Élysées, Christophe Pi a dû faire face immédiatement au Covid et à sa pandémie, qui allait figer toute la scène des clubs parisiens. Véritablement actif depuis juin 2021, ce directeur à l’humanité et au charisme immédiats compte bien tout faire pour continuer à innover et proposer le meilleur service possible à ses joueurs. Rencontre.
Vous êtes à la tête du Club Barrière depuis deux ans, dont seulement sept ou huit mois d’activité. Quelles premières conclusions tirez-vous de cette nouvelle aventure pour vous qui avez dirigé de nombreux casinos dans le monde entier ?
Nous sommes leader en termes de produit brut des jeux à Paris, ce qui est très satisfaisant, avec deux autres gros clubs dans notre sillage, eux aussi situés dans le secteur des Champs-Élysées. À mon arrivée à Paris début 2020, je venais tout juste de quitter la direction du Casino Barrière de Menton, après avoir dirigé des établissements en Égypte, et je m’étais donc installé à l’hôtel à Paris, en attendant de m’y établir de façon pérenne, sauf que tous les hôtels ont fermé avec le Covid… j’ai donc vécu quelques mois au Fouquet’s, qui a eu la gentillesse de m’accueillir, sauf que l’hôtel était totalement vide. Durant trois mois, j’ai passé mes journées seul ou presque au Club, à analyser les chiffres de mon prédécesseur, à m’approprier le lieu et à imaginer quelle impulsion je pourrais lui donner. Je pense qu’on était partis sur des limites de table trop hautes, et il a fallu s’adapter. On a fait énormément de Meet avec mes équipes et Lucille Denos, jusqu’à la première réouverture en juin 2020, où l’on a déjà fait de gros changements dans l’organisation. Nos deux concurrents sont le Club Pierre Charron pour le poker, et l’Élysées Club. Mais je pense qu’il y a vraiment de la place pour nous tous, en respectant notre ADN et notre identité. On a donc décidé de bien travailler ces deux strates de clientèle : on fait un peu moins d’entrées, mais on a une clientèle plus qualitative, pour résumer. La troisième corde à notre arc est le triptyque Hôtel Fouquet’s, qui est magnifique, Club Barrière et casino d’Enghien, tant que les clubs n’auront ni roulette ni machines à sous. Je suis très intéressé par le fait de développer la clientèle internationale, notamment car j’ai travaillé dans le monde entier, et je crois que cela frémit à nouveau à l’international.
Quelles nouveautés sont prévues pour ce printemps 2022 ?
Le restaurant, qui était auparavant géré par Christophe Adam, change de nom au 1er avril : le produit de « Dépôt légal » n’était pas adapté à notre clientèle de joueurs. Comme sur les Champs-Élysées la concurrence en restauration est énorme, il fallait accepter que ce restaurant soit fait pour nos clients, qui sont parfois là tous les jours de l’année… Il faut que la carte évolue et s’adapte à toutes les typologies de clients. On a donc recruté un nouveau chef qui lance la nouvelle carte au 1er avril, et on a beaucoup écouté nos clients afin de s’adapter. Il a fallu se réinventer et on ne travaillera qu’avec des produits frais. L’aspect nourriture compte énormément pour les clients réguliers, qui veulent de la souplesse, de la simplicité et de la qualité. En plus, la restauration court de 13 heures à 4 heures du matin, en continu. Et désormais toute la carte sera servie également à la table de jeu. La salle de restaurant sera désormais à The Wedge, la grande salle centrale, qui est un lieu de vie et le poumon du Club. Les résultats des tables de Stud et de 3-Card Poker n’étaient pas très intéressants, et on a donc préféré relocaliser la salle de restaurant. Et l’ancienne salle de restaurant pourrait bien devenir un espace de jeu privé.
Vous semblez également miser sur un marketing bien plus présent et offensif…
Oui, l’époque nous permet enfin de communiquer avec une offre complète dans notre Club. On a adopté une période d’entrée gratuite, mais aussi des tombolas avec des dotations incroyables, et un tournoi à 1100 €, l’Escadrille, qui aura lieu chaque mois, doté de plusieurs satellites. Le 500 € hebdomadaire continue bien évidemment, et on lance un inédit, un tournoi à 1 100 € les 8, 9 et 10 avril, le Motorcycle Tournament, avec une moto offerte en plus du prizepool pour le gagnant ! Nous disposons de quatorze tables avec huit joueurs à table en permanence, donc nous sommes limités en termes d’espace, mais nous pouvons tout de même offrir de beaux produits. On avait pensé à l’EPT, avant la nouvelle vague Covid, mais on a dû reporter ce projet, qui est toujours d’actualité, ainsi que la reprise du BPT.
La signature Barrière, c’est aussi le service, connu pour son excellence…
J’ai toujours dit à mes équipes qu’on pouvait être sérieux tout en étant décontractés et humains. C’est l’idée que je veux insuffler et je crois que ça se ressent dans le Club. Je viens du casino, ce qui est un peu différent des clubs : la typologie de clientèle est un peu différente, mais on peut amener un esprit fun et léger qui vient du casino, avec des cadeaux surprises, des soirées thématiques, etc. On a eu un très bon retour dès qu’on a fait de tels événements.
Comment imaginez-vous l’évolution des clubs à Paris ?
Cela ferait beaucoup de sens que la roulette soit autorisée, mais je ne crois absolument pas aux machines à sous, qui nous transformeraient de facto en véritables casinos. Normalement, un décret va bientôt passer afin d’autoriser le retour du Multicolore dans les clubs, ce qui est un premier pas vers la roulette. J’ai fait la demande d’autorisation, mais malheureusement il n’existe pas de matériel encore sur le marché, donc tout dépendra de cela. C’est un Multicolore sans billard, donc cela prend moins de place qu’auparavant.
Côté poker, quelle offre est disponible au quotidien ?
La plupart du temps, ce sont deux tables de PLO qui tournent en 2/4, 5/5 très souvent, et en Texas Hold’em, on a une ou deux tables de 2/4, et ensuite des 5/5 et parfois même des 20/40 en NLHE ou PLO, voire 50/50. Malheureusement, on n’a pas encore droit au Dealer’s Choice, mais on en a fait la demande car c’est une hérésie que l’on ne puisse pas offrir ça à nos clients. Et côté jeux de table, le Progressif à l’Ultimate nous a amené encore plus de clients, et l’on réfléchit à développer notre offre sur ce secteur… Je suis très confiant dans l’avenir car on a énormément d’idées en tête afin d’innover et d’amener un plaisir de jeu encore plus grand à nos clients.
Moundir et Guillaume Darcourt à l’honneur au MPO du casino Es Saadi de Marrakech
Du 9 au 19 mars, Marrakech, capitale du poker !
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