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Portraits / Interviews

Dans nos archives… rencontre avec Daniel Negreanu

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En 2014, Daniel Negreanu avait pris la rédaction en chef d’un numéro de Poker52… Nous republions, en ces temps de confinement, le meilleur des archives du magazine.

Cela faisait plusieurs mois que le projet couvait : Daniel Negreanu rédacteur en chef de Poker52 pour un numéro, avant le grand bond des World Series Of Poker. Le « Kid » Poker n’étant pas des plus disponibles, surtout avec le tournage en cours d’un biopic documentaire consacré à son incroyable destinée dans le monde du poker, nous avons ainsi réglé les détails à Monte-Carlo lors d’une se ses rares venues en Europe. Son joueur préféré ? Chip Reese ! Les iniatives qu’il encourage dans le poker en ligne ? Twitch et autre GPI. Son combat dans le poker ? Une meilleure gestion de la bankroll et une professionnalisation du milieu. En tout, un entretien inédit et passionnant avec la figure la plus populaire du monde du poker. Le Kid a la parole.

Vous vous apprêtez à partir aux World Series juste après Monte-Carlo, très en avance car c’est un rendez-vous très important pour vous. Et pourtant, parfois, la variance peut vous rattraper…

Je pars à Vegas un mois à l’avance car je veux être en forme parfaite pour le lancement des WSOP, fin mai. Je vais faire beaucoup de gym, passer enfin du temps chez moi et prendre du bon temps, faire un régime végétarien comme toujours, etc. Le poker n’est pas entièrement maîtrisable, et heureusement d’ailleurs ! Pendant les World Series, il faut pouvoir passer entre les gouttes. Je varie mon jeu smallball, pour prendre plus de risque en début de tournoi, afin de tout de suite monter un beau tapis ou sauter. C’est l’inconvénient et l’avantage des WSOP : comme il y a deux tournois minimum qui commencent chaque jour, on a tendance à gambler fortement les petits buy-in de midi et faire un late-registration dans les Championship de 17 heures… Je vais surtout privilégier les tournois mixed-games, où la variance est moindre.

Vous allez encore installer votre trailer sur le parking du Rio ?

Pourquoi, vous ne le trouvez pas beau ? (rires) Oui, je préfère avoir un havre de paix directement à côté des tournois, cela me permet de me reposer lors des pauses, et aussi d’avoir un chef personnel qui me fait de la nourriture végétarienne saine. Je sais qu’à une époque tout le monde a eu sa caravane sur le parking, ils ont tous voulu m’imiter ! (rires) Mais là, je pense qu’on ne sera plus beaucoup… Le but, c’est de me mettre dans les meilleures conditions possibles pour faire de belles performances, et cela, ça n’a pas de prix…

Cela vous rappelle lorsque vous passiez des nuits à jouer à Toronto, et qu’au retour, votre mère vous préparait à manger ?

Peut-être… En tout cas c’était une période formidable car j’étais heureux en famille. Cela a toujours énormément compté pour moi et lorsque mon père a disparu puis, plus récemment, ma mère, ces blessures m’ont véritablement brisé. C’est comme un écosystème émotif qui s’écroule, d’un coup. J’ai perdu pied, parfois, et il m’a aussi fallu du temps pour remonter la pente… J’aurais adoré, par exemple, pouvoir aller à Las Vegas avec mon père, il aurait tellement aimé cette ville. C’était un personnage haut en couleur, toujours la langue bien pendue, et qui aimait la vie.

A quoi ressemblait la scène gambling à Toronto à l’époque ?

J’ai découvert le jeu, et le pari, via le billard. J’étais très adroit, tout jeune adulte, et je passais mes heures libres à écumer les salles de billard de la ville. Toronto est une grande ville cosmopolite, avec plein de communautés différentes —asiatiques, juives, etc.— et qui aiment le jeu. Je passais des nuits entières à battre les autres (et aussi parfois à me faire avoir – rires), et j’avais une petite amie, Evelyn Ng, qui est ensuite devenue star au poker, avec qui je jouais beaucoup. Je devais jouer de 1 à 5$ la partie, mais à la fin de la journée, cela pouvait faire beaucoup, surtout à mon âge. J’ai compris que je pouvais gagner ma vie en jouant. C’était assez incroyable.

Ensuite, j’ai découvert les parties privées de Toronto, et je peux vous jurer qu’il y en avait quasiment autant que d’appartements… C’étaient des clubs clandestins, avec quelques tables. On y passait nos journées et nos nuits, alors que nous étions tout juste majeur. La variante, c’était du Limit, presqu’exclusivement, mais les écarts pouvaient être vraiment importants. Le seul souci, c’était de se faire payer et éviter de se faire braquer, ce qui m’est arrivé à quelques reprises. On ne savait jamais si c’était les propriétaires des lieux, d’ailleurs, qui organisaient cela ou pas ! (rires) Mais je peux dire, comme Doyle, qu’on m’a braqué en pleine partie de cash-game, ça me donne un côté vieux Texan…

A 21 ans, vous tentez un hit, à Las Vegas…

C’était mon premier tournoi ! J’étais bien plus tête brûlée à l’époque que maintenant, et j’y suis allé full bankroll ! C’était en 1996, je crois, et je me suis ruiné en quelques soirées. J’étais le « king » à Toronto dans les parties de Limit 5-10$ à 20-40$, mais ici à Las Vegas, j’étais un vrai « kid » ! (rires) Je ne connaissais pas beaucoup les grands joueurs de l’époque, mais en tout cas je ne leur ai absolument pas marché dessus, comme je l’avais prévu. Mais j’en ai gardé une expérience positive car je n’aime pas trop avoir le goût de la semelle d’un autre sur le visage… J’ai remis en cause tout mon jeu, j’ai refait le match, comme on dit. Et deux années plus tard, en 1998, j’y suis allé avec une bankroll plus solide, grâce à un beau gain dans le casino de Foxwoods, côte est, et surtout une motivation de dingue.

Vous devenez ainsi le plus jeune vainqueur des World Series…

C’est à cause de cela que l’on m’a surnommé le « Kid » du poker mais, cette fois, c’était positif ! C’est la première fois où je gagnais si gros, 170 000$. Todd Brunson, le fils de Doyle, m’avait stacké suite à un satellite, et je l’avais joué, ce tournoi PLHE à 2000$, sans absolument penser à la pression du gain et de la victoire. A l’époque, le field était restreint mais il y avait tous les sharks, tout le monde se connaissait… sauf moi !

Comment avez-vous rebondi par la suite, et comment avez-vous évolué ?

Comme les jeunes de maintenant sur internet : j’ai discuté, des nuits blanches durant, avec les joueurs qui m’impressionnaient le plus. Des types comme Ivey, lorsque vous le voyez débarquer soudainement dans les années 2000, vous comprenez très vite qu’il va changer la manière de jouer le poker. C’était aussi le début des grosses équipes et des sponsors, de légendes comme Ferguson, Juanda, Mortensen, Seidel et autres. Il suffit de regarder Phil Ivey ou Erik Seidel pour vite apprendre d’autres façons de jouer le poker. Nous étions vraiment la nouvelle génération et nous voulions déboulonner les anciens champions —enfin, surtout prendre leur argent ! (rires) Même si, en parallèle, nous les respections énormément, tous les Chip Reese, les Doyle Brunson, les Stu Ungar même, avant sa mort en 1997. C’était comme un passage de témoin, mais les anciens ne voulaient pas trop le lâcher, le témoin… (rires)

Comment expliquez-vous, dans une carrière, une année comme celle de 2004, où vous sembliez imbattable ?

(Rires) C’est vrai que 2004 a été tout bonnement incroyable. C’est bien simple, je faisais toujours les bons calls sur des bluffs, je couchais des mains énormes battues par d’autres encore plus fortes et je gagnais tous mes coinflips ! C’est impossible de perdre dans ce cas là. Cela avait commencé dès janvier, au PCA qui était encore un WPT, où je finis troisième. Déjà à ce moment-là, les médias s’intéressent à moi, et au lieu de me disperser, cela m’aide à me concentrer. J’avais tellement galéré les années suivantes que j’ai senti que c’était mon « spot ». Et puis, dès mars, je finis runner-up d’un autre WPT. Ensuite, je dois signer six places payées aux World Series, dont cinq tables finales et un bracelet ! Incroyable, non ? (rires). Et comme cela ne m’a pas suffit, j’ai enchaîné sur le Main Event à 10 000$ du Plaza, et presqu’immédiatement, le WPT Borgata, que je gagne, et le Five Diamond, où personne n’a pu m’arrêter… C’était un rush incroyable… J’étais jeune, j’avais une motivation sans borne, et je savais déjà que j’étais le meilleur joueur au monde (rires). Enfin, après Phil Hellmuth !

Hellmuth, justement, avait réussi à revenir en force aux World Series avec une toute nouvelle attitude, beaucoup plus sereine et humble, et cela lui a réussi…

Je ne sais pas si Phil est plus humble mais en tout cas, il tilte beaucoup moins depuis quelques temps! Vous avez raison en tout cas, Phil a fait de super World Series, et pour être honnête, j’aurais aimé qu’il gagne un bracelet il y a deux ans, même s’il nous aurait cassé les oreilles pendant des mois ensuite. Il le méritait, car c’est une figure du poker que tout le monde aime détester, et qu’il a su se remettre en cause cette année. Ca a marché, et je pense qu’il devrait vite arrêter de finir runner-up !

Quelle a été votre plus grande déception aux WSOP ?

Sans hésiter, le Main Event en 2001, avant le grand bouleversement Moneymaker. On est 12 joueurs left, et je suis contre Carlos Mortensen et un joueur allemand, qui sur-relance très fort avant le flop. Je touche As-Roi en blinde, et je relance pour faire folder tout le monde. Mais l’Allemand me met à tapis avec une paire de 6, que je paye… Et ca tient, malheureusement. J’étais chipleader avant le coup, et après je saute très vite. Sans ça, peut-être aurais-je pu remporter le Main Event —c’est Carlos qui a gagné, finalement— et déclencher le poker-boom, qui sait ?

Quelle scène la plus folle avez-vous vécu à Las Vegas ?

C’est lorsque j’ai suivi pendant près de quatre journées complètes le match en heads-up de Ted Forrest et Hamid Dastmalchi, au Mirage, à la fin des années 1990. Je connaissais bien Ted, et je les ai observés s’affronter à des sommes folles. Hamid, un Iranien qui était assez doué et avait fait ses preuves lors de précédents WSOP, n’arrêtait pas de boire de l’alcool et de faire des allers-retours aux toilettes pour s’envoyer de la drogue. Ils ont duré comme ça trois jours et quatre nuits, c’était juste dingue. Hamid n’arrêtait pas de parler, il a même vendu son bracelet WSOP, pendant le match, à Forrest, pour une poignée de dollars. A la fin, Hamid s’est littéralement écroulé sur place et une ambulance est venu le chercher. Il était inconscient. Quelques heures plus tard, il sortait de l’hôpital, et allait s’asseoir à une autre partie…

Vous vous battez aussi pour les joueurs de tournoi…

J’irai même plus loin : j’ai toujours lutté contre les tricheurs de tout bord —il n’y a qu’à voir avec Men The Master Nguyen, que j’ai attaqué frontalement pour son réseau de joueurs et de chipdumping—, mais la triche fait aussi partie du poker, comme de toute activité sociale. C’est malheureux, mais c’est ainsi… Je suis pour une lutte des plus efficaces, mais pas au détriment du jeu.

Quels jeunes joueurs vous impressionnent le plus ?

Récemment, je dirais Sam Trickett, Georges Danzer ou encore Ole Schemion. Mais j’ai l’impression à chaque Super High Roller qu’il y a des types de plus en plus jeunes qui viennent poser 100 000$ sur la table ! (rires) Ca doit bien vouloir dire qu’ils savent jouer… ou alors ils ont gagné à la loterie.

L’émergence du poker online peut-elle rebondir avec Twitch ?

Avec la révolution de Twitch, le poker va se démocratiser encore plus vite chez les gamers. C’est fou, quand vous y pensez, qu’il puisse y avoir des millions de spectateurs d’une partie en live sur Twitch. Cela va amener une nouvelle génération encore plus technique, peut-être avec une personnalité moins exubérante mais de super techniciens. Des personnages comme Devilfish, qui vient de malheureusement disparaître, ou Gus Hansen ou mon ami Mike Matusow, cela ne se fait plus. Et il ne faut pas être nostalgique, car il ne faut se créer de personnages, il faut rester ce que l’on est en son for intérieur et se concentrer sur le jeu. Jason Sommervillen, par exemple, a un public dingue sur Twitch, et je m’y mets depuis quelques temps…

Un mot, à propos des joueurs français que vous croisez sur le circuit…

Il y a toute une école française, si l’on peut dire, qui ont bien réussi sur le circuit international. Je pense à des gens comme Fabrice Soulier, Bruno Fitoussi ou ElkY. Et Davidi Kitai, également ! Ah non…Il n’est pas Français, c’est ça ? Belge ?  C’est pareil ! (rires) Ces joueurs sont très créatifs, ils veulent faire de beaux gestes, inventer des choses, c’est vraiment très étonnant. Après, il faudrait parfois qu’ils se retiennent, mais c’est aussi ce qui fait la force de leur poker. Pour David, c’est un gambler hors-norme et un très bon joueur. Je crois que le monde entier l’a vu dans les saisons de High Stakes Poker, où il pratique un très bon jeu de cash-game. C’est un joueur imprévisible, lui aussi, qui pratique un jeu très créatif, plus encore qu’Ivey je pense. Sûrement son côté artiste de Français ! (rires) En tout cas, c’est celui qui m’impressionne le plus lorsque je le regarde jouer, avec des types comme Ivey ou Dwan. Il a leur envergure, et c’est surtout un joueur-né, cela se sent dans chacune de ses actions.

 

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Apo, une équipe au service du poker

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En quelques années, la marque Texapoker, fondée parApo(stolos) Chantzis, est devenue un incontournable du poker hexagonal, jusqu’à devenir quasiment hégémonique depuis la reprise d’activité après la pandémie Covid. Entouré de François Lascourrèges, fidèle depuis des années, et Mickaël Lesage, nouvel arrivant dans la galaxie Texapoker, Apo crée, dirige et assure désormais plus de 1600 tournois par an. Rencontre du triumvirat qui fait battre le cœur du poker français.

Le poker a d’unique qu’il accueille sans différence aucune tous les profils de joueurs, mais aussi d’organisateurs. Souvent attirés par les sirènes du tapis vert, ceux qui en font désormais tourner le business ont un seul point commun, l’amour du beau jeu, et autant de destins que de personnalités. À tout juste 70 ans, Apo en est le plus pur produit: «Je suis un autodidacte qui s’est créé tout seul», confie-t-il. «Je n’ai même pas suivi de formation de casinotier, au départ je jouais pas mal au poker fermé (le Draw), et j’ai gagné quelques tournois en Espagne, avant de me mettre à pratiquer le Limit Hold’em début 2000, puis de fréquenter le casino de Barcelone… Je suis empirique, et j’ai toujours travaillé très simplement. À chaque tournoi, je me fais un petit tableau pour déterminer les besoins en ressources humaines : tant de croupiers, tant de chefs de partie, tant de TD, etc. Je détermine un budget prévisionnel qui me permettra d’atteindre l’objectif. En fait, c’est simple: le cœur de mon métier, c’est de remplir chaque jour les salles.» Bien lui en a pris puisque, depuis le début de l’aventure Texapoker, pas un tournoi n’a fini dans le rouge: «Ma devise, c’est “Un tournoi près de chez vous”, et je ne déroge pas à cette règle. C’est mon système économique, pour que les clients puissent s’y retrouver, sans dépenser trop d’argent dans les hébergements ou dans de la nourriture. Ils peuvent même rentrer chez eux, puisqu’avec le maillage de casinos partenaires sur tout le territoire, ils trouveront un casino à moins de 150km de chez eux.»

L’EXPÉRIENCE POKER À PORTÉE DE TOUS

Ses débuts, comme François Lascourrèges, directeur de production chez Texapoker, Apo les a faits en province, bien loin du brouhaha parisien et des luttes de pouvoir entre casinotiers. Apo vient de Perpignan, d’où il continue de conceptualiser et d’articuler ses centaines de tournois, tandis que François Lascourrèges vient d’un peu plus au nord, en Gironde. C’est dans l’associatif que François Lascourrèges a fait ses premières armes: «Études à Bordeaux en BTS, et avec le temps libre qu’il me restait, j’écumais toutes les associations de la région en tant que jeune joueur passionné. Les casinos commençaient à organiser des tournois dans la région, jusqu’au moment où l’un d’entre eux m’a invité à travailler en tant que croupier extra. Les casinos recrutaient auprès des amateurs de poker pour former des croupiers, et j’ai débuté ainsi vers 2008-2009 en distribuant le jeu à table.» Parallèlement à ses études, il se frotte au cash-game, joueur gagnant aux petites limites, à Gujan-Mestras, puis découvre les tournois live, ne goûtant que peu au online. «J’étais très investi dans le poker associatif, notamment en tant que président du club d’Arcachon pendant cinq ans, jusqu’en 2011.Dans ce cadre, on a créé une sorte de ligue de poker, le 3+3, regroupant tous les joueurs amateurs, et organisé des tournois gratuits dans tous les casinos de la région. L’aventure s’est arrêtée sur le deuxième tournoi à Gujan, lorsqu’il m’a proposé de travailler pour eux. On a fini par se sédentariser à Gujan, qui avait un énorme potentiel, en organisant des freerolls sur place. On m’a ensuite proposé la place de MCD/directeur de tournoi, une énorme opportunité, et avec le travail, ça a payé…» Vient alors la rencontre avec le monde du poker professionnel: premier FPS en 2012 à Gujan, et grâce aux équipes locales, la collaboration avec Apo et Texapoker. La rencontre entre les deux hommes était actée ,et dès 2018, François Lascourrège rejoint à temps plein la structure, quittant un travail sédentaire pour une vie sur les routes, à passer de casinos en clubs de jeux, pour assurer le suivi de production parfait de la marque.

UNE ÉQUIPE COMPACTEET SOUDÉE

Malgré le nombre exponentiel de tournois organisés par sa structure depuis la sortie du Covid, Apo reste confiant quant au fonctionnement inhérent à Texapoker: «La sortie de la pandémie a été un moment clé et un défi vraiment fou pour l’entreprise. On voulait reprendre les tournois et initier le retour du poker le plus tôt possible afin de permettre aux croupiers et aux équipes des casinos de survivre au mieux», résumeFrançois Lascourrèges. «Ça a été un moment clé, où il y a eu beaucoup de débats en interne, mais on en est ressortis encore plus fort. Apo a été le premier à avoir le courage et la détermination de retourner au front, c’était impressionnant. Les croupiers, c’est le nerf de la guerre, car ils sont volatils et voyagent énormément.» Apo plussoie:«On fait travailler un peu moins de 100 croupiers en simultané, à partir d’un pool de 130 à 140, qui inclut le personnel étranger. Il ne fallait pas les laisser sur la touche.» Le facteur humain, depuis, est d’ailleurs devenu la clé de toute entreprise poker: la formation (en interne chez Texapoker, chapeautée par Élodie Martin), mais aussi la gestion humaine, prise très au sérieux avec deux employés dédiés à cette tâche: «L’équipe comprend également Nicolas Pinna, qui s’occupe de tout le back-office web et le suivi réservation, deux responsables des ressources humaines, François Lascourrèges en directeur de production, Florence Mazet à la communication et désormais Mickaël Lesage, directeur d’exploitation.» Mickaël Lesage, justement, vient de rejoindre le navire Texapoker (Apo, quant à lui, parlerait plutôt de voilier, en grand amoureux de la mer), après une belle carrière dans le poker parisien:«J’ai commencé en 2006 au sein d’un cercle de jeux, le Cercle Concorde en tant que croupier poker. Puis j’ai été appelé par unautre cercle, le Cercle Clichy-Montmartre, afin de démarrer une activité poker où j’ai évolué jusqu’au poste de MCD, directeur des tournois. J’ai eu ensuite la chance de pouvoir travailler avec la plupart des acteurs du marché (PMU, WSOP, WPT,DSO Unibet…) et même de voyager afin de me perfectionner dans mon métier. J’ai commencé à travailler avec Texapoker lors d’un Event WSOPC à Cannes en 2017. Ensuite nous ne nous sommes plus lâchés, nous avons travaillé en collaboration durant trois ans sur différents festivals lorsque j’étais MCD au Club Montmartre.»

2023, TOUJOURS PLUS HAUT

Le poste de Mickaël Lesage, qui vient d’être créé en décembre 2022, était indispensable au bon développement de l’entreprise pour l’année qui débute: «Apo m’a proposé d’être directeur d’exploitation de Texapoker en sachant que j’avais quitté mon poste au sein du Club Montmartre. J’ai effectué quelques événements pour Texapoker en ac-ord avec mon ancien employeur et cela s’est toujours très bien passé. Dans l’entreprise, je garde mon poste de directeur de tournoi, mais je suis également en charge de la programmation et de la coordination des événements avec François. Nous collaborons tous les deux étroitement à l’exploitation des licences et partenariats qu’Apo a signés pour le compte de Texapoker.» L’année 2023 s’annonce assez folle en termes de développement et de consolidation du marché pour Apo: «Nous travaillons en France avec 22 casinos et clubs, et nous sommes complets pour toute l’année au minimum. Le seul développement immédiat supplémentaire concerne l’Europe, avecl a Belgique, à Namur peut-être, mais aussi l’Autriche, avec Baden. Notre concurrence est simple et saine: c’est le Barrière Poker Tour, et nous respectons beaucoup leur travail et leur offre. Je préfère avancer de notre côté, dans un écosystème poker qui est sain pour tout le monde.» Il faut dire que l’année 2022, qui vient de se clore, a été riche en émotions: «Les WSOPC à Cannes, par exemple, étaient hallucinants, avec la nouvelle salle à l’étage et sa cinquantaine de tables au lieu de vingt-cinq», se souvient, ému, François Lascourrèges. Une collaboration unique avec le casino cannois dirigé par Alain Fabre, figure attachante et charismatique parmi les casinotiers français: «Avec Alain Fabre,on se connaît depuis des années, et on travaille main dans la main. Les WSOPC 2023, du 12 au 25 avril, devraient aussi beaucoup faire parler d’eux!» sourit Apo. «Quant àSan Remo, on a confié la direction quotidienne à Alex Angossi, pur produit Texapoker, qui travaille depuis six ans en étroite collaboration avec moi. Cette année 2023 va être très belle là-bas: l’IPO, qui a lieu du 1er au 10 mai, mais aussi le WPT Prime, du 5 au 11 juin, ainsi que le DSO du 11 au 16 juillet.» À la clé de l’année à venir, le nouveau deal exclusif à Paris avec le Club Circus qui débute en fanfare dès janvier, avec le WPT Prime, une nouvelle signature qui réjouit toute l’équipe: «Le retour du WPT Prime en France et en Italie, par Texapoker, c’est une nouvelle extraordinaire», ajoute François Lascourrèges, tandis qu’Apo rêve encore et toujours plus haut. «Je veux faire revenir un WPT Global avec le Main Event à 3500€ à Paris. On va également lancer des qualifications dans toute la France avec douze qualifiés pour un package à 12000€ offrant le tournoi du WPT Championship de décembre 2023 au Wynn à LasVegas, à partir de tournois qualificatifs à quelques centaines d’euros.C’est du long terme, avec le WorldPoker Tour, comme avec tous les partenaires avec qui nous travaillons.» Car la force de Texapoker réside également dans sa fidélité à de nombreux acteurs du marché: PMU et Unibet côté online, qui ont vu leur fréquentation exploser depuis deux ans, mais aussi des franchises telles que le WPT, le FPO, les DSO, les satellites pour l’EPT ou les FPS, des casinotiers indépendants ou ralliés à des groupes. «L’important», conclut Apo, «c’est que tout le monde s’y retrouve. Et que l’on travaille tous ensemble dans la même dynamique positive qui nous anime depuis le départ.»

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Barriere Poker Tour

Rencontre avec… Lucille Denos, directrice du poker chez Barrière

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C’est l’un des événements iconiques du poker hexagonal qui revient enfin au-devant de la scène : le Barrière Poker Tour, fort de ses cinq étapes en 2023, fait beaucoup de bien à la communauté poker. En alliant, comme le Groupe Barrière sait si bien le faire, excellence de l’accueil hôtelier et savoir-faire humain aux tables, le BPT devrait à nouveau remporter un large succès. Lucille Denos, directrice des tournois Barrière Poker, nous détaille l’offre de cette nouvelle saison.

Quel est le programme de l’édition 2023 du Barrière Poker Tour ?

Le programme 2023 s’inspire des valeurs du BPT de base. Nous gardons le middle buy-in Main Event à 570 € et bien sûr le tournoi Masters à 1 000 €, mais nous ajoutons un Mystery Bounty à 300 € et un « Little BPT » le dimanche. Le BPT sous ses différentes formes existe en France sans interruption depuis 2007. Seul le Covid l’a interrompu pendant deux ans.

Naturellement, nous le reprenons avec des nouveautés qui tiennent compte des nouvelles tendances les plus appréciées des joueurs : satellites win your seat, tournois bounties et des structures et prizepools actualisés en commençant par le principe d’être ITM à la fin du Jour 2 au Main Event. Nous avons ajouté des tournois la journée du jeudi, ce qui permet d’offrir un festival plus complet qui vaut vraiment le déplacement ! Brian Benhamou travaille maintenant avec moi sur le BPT et sera présent pendant les différentes étapes. Enfin, l’une des nouveautés concerne la League Barrière qui est remplacée par un challenge permettant de faire gagner un sponsoring de 15 000 € pour la saison 2024 !

Comment fonctionne votre partenariat avec FiveBet ?

Je connais Benjamin Camps et Thomas Gimie depuis de nombreuses années et je les ai vus grandir ! Je sais que nous avons la même vision du poker et que nous partageons les mêmes valeurs, centrées sur la valorisation des joueurs, ce qui nous permet de continuer à offrir aux joueurs, mais également au personnel, la meilleure expérience possible au sein des établissements Barrière. Nous organiserons deux étapes de leur propre tour : le FiveBet Festival à Deauville et à Paris. Ils seront associés avec nous pour le BPT 2023, et ils ont participé avec Brian et moi-même à l’élaboration du programme. Nous travaillons également ensemble au recrutement des croupiers ainsi qu’à l’aspect « animation » sur les étapes. Le BPT et le FiveBet Festival resteront cependant deux tours de poker bien distincts et complémentaires.

À l’heure où le personnel de table (croupiers, etc.) est rare, comment fidélisez-vous les équipes Barrière ?

Il faut toujours s’assurer que les conditions de base soient correctes. Chez Barrière, les croupiers et floors sont rémunérés en forfait journalier, ils sont nourris et logés. Nous travaillons avec FiveBet sur le recrutement et nous adhérons à leur politique d’élaboration des nouvelles grilles de salaires suite à des évaluations de compétences. La rationalisation du recrutement avec FiveBet permet aux croupiers de mieux enchaîner les différents événements et, ainsi, de nous assurer d’avoir constamment un personnel de qualité irréprochable et les effectifs nécessaires.

Quel regard portez-vous sur le secteur du poker de tournoi en France ?

Le groupe Barrière reste fidèle à sa volonté d’organiser des tournois de poker de qualité dans ses établissements en France et à l’étranger. Ces casinos souhaitent organiser des événements qui animent leur établissement, et les joueurs de toutes les régions sont plus que jamais demandeurs de tournois live après la période Covid. Un tournoi de poker chez Barrière est un moyen de conquérir et de fidéliser des joueurs en ayant comme obsession constante de valoriser leur expérience. En pratique, le « roadshow » Barrière Poker consiste à déplacer beaucoup de matériel afin de transformer nos belles salles en salles de poker. Nous avons investi dans le remplacement de nos écrans, notre matériel informatique, notre système vidéo, etc. Notre objectif pour l’organisation des tournois poker au sein du groupe Barrière demeure donc ambitieux sur le moyen et le long terme.

Quel bilan tirez-vous du poker au sein du groupe Barrière sur 2022, après le Covid ? Et au sein du Club ?

La reprise du poker n’a pas été immédiate au groupe Barrière. Nous avons préféré attendre l’arrêt de toutes les restrictions liées aux contraintes sanitaires pour programmer des tournois organisés dans de bonnes conditions pour tous. La reprise des tournois au Club se traduit notamment par le retour du 500 le mercredi et l’organisation de plusieurs festivals par an.

Peut-on s’attendre à d’autres événements poker au sein des casinos Barrière, hors BPT ?

Oui, nous avons plusieurs casinos qui relancent des tournois de poker réguliers comme à Bordeaux, Toulouse, Cassis, Paris mais aussi Montreux. Et surtout, nous continuons de travailler activement avec des partenaires pour organiser prochainement des tournois d’envergure internationale !

 

Les dates

Barrière Poker Tour, demandez le programme !

Bordeaux, du 12 au 15 janvier 2023

Ribeauvillé, du 23 au 26 mars 2023

Toulouse, du 6 au 9 juillet 2023

Paris, du 28 septembre au 9 octobre 2023

Deauville, du 2 au 5 novembre 2023

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Interviews

Matthieu Duran, l’homme derrière le Winamax Poker Tour

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 C’est le symbole d’un écosystème poker qui renaît, plus fort encore qu’auparavant : l’organisation d’une nouvelle saison du Winamax Poker Tour, inaugurée en grande pompe, comme il se doit, à La Villette, les 29 et 30 octobre 2022. Il faut dire qu’après les années Covid et la suspension du live, le grand freeroll hexagonal organisé pro bono par Winamax fait du bien à tous, amateurs, débutants et passionnés de tous les niveaux. Matthieu Duran, le Live Event Manager du leader français du poker online, revient pour nous sur ce qui va rythmer toute la saison 2022-2023, avec comme mot d’ordre : le plaisir et la convivialité avant tout.

En tant que responsable de l’organisation des épreuves « live » de Winamax, il aura fallu attendre un peu avant le grand redémarrage de tous vos projets…

Juste avant le Covid, nous avions été victimes d’une procédure judiciaire de très mauvaise foi, entreprise par les casinotiers, qui nous avait bloqués quant au Winamax Poker Tour, qui est le seul freeroll existant en live… Heureusement, à chaque fois, la justice française nous a donné raison, ce qui était tout à fait logique. Quant à la reprise post-Covid, nous avons appliqué une règle valable aussi bien sur le freeroll que sur les tournois payants comme le WPO : on ne le fait que si on peut le faire aussi bien, voire mieux, qu’à l’habitude. Il a fallu attendre un peu, mais désormais nous sommes revenus à plein régime !

 

Comment se sont déroulés les premiers WPO de cette nouvelle ère, justement ?

Le WPO Madrid était tout bonnement phénoménal. D’ailleurs, on a battu des records dans tous les sens, et c’était tellement génial de retrouver cette ambiance unique que crée Winamax à chacun de ses événements live. Il y avait une grande terrasse, on avait organisé des Déglingos absolument déjantés… En fait, tout le monde, joueurs et organisateurs, était tellement heureux de se retrouver après ces mois de disette que c’était, positivement, explosif !

 

Vous êtes actuellement, à l’heure où nous bouclons ces lignes, en pleine dernière ligne droite du WPO Bratislava…

En effet, je suis en partance pour Bratislava, et les seuls soucis sont des soucis de riche ! [rires] On voulait créer cette étape pour rééquilibrer l’étape de Dublin qui commençait à saturer, mais comme l’Irlande a dû annuler tout ce genre d’événements au City West pour accueillir – et c’est bien plus important, évidemment – quelque sept cents familles ukrainiennes, on a dû tout transférer sur l’organisation du WPO Bratislava. On cherchait des formules à prix très modérés pour nos joueurs. À Bratislava, pour 5 €, on peut manger une bonne pizza, et l’hôtel est all-inclusive à 80 €. Ça change tout pour les joueurs qui n’ont pas une énorme bankroll.

 

Le calendrier 2023 s’annonce d’ores et déjà très chargé de votre côté…

Le calendrier 2023 est compliqué à organiser car on a deux finales qui sont fixées : celle du Winamax Poker Tour en France, ainsi qu’en Espagne au mois de mars. Quant à la deuxième quinzaine de mai, et celle de septembre, on est traditionnellement sur des WPO. Il est très difficile de trouver des sites adéquats, avec au minimum 130 tables. Il n’y a pas beaucoup de casinos en Europe qui sont capables de faire ça ! À Lloret de Mar, par exemple, depuis que l’actionnariat a changé et que c’est un fonds de pension américain aux commandes, ils ne peuvent plus suivre : passer de 400 clients par jour à 3 000 joueurs de poker, c’est trop d’investissement pour eux. Et puis, il faut dire qu’on n’arrive pas très légers… On a trois semi-remorques qui nous suivent constamment. C’est une logistique folle, mais là encore, c’est un vrai plaisir d’avoir de tels problèmes de riche !

 

La formule 2022-2023 du WIPT a-t-elle été revue à la baisse ?

Absolument pas. On a voulu marquer les esprits avec un concept tout simple : ne rien changer à notre formule. C’est toujours un immense casting national sur 40 étapes et plus de vingt villes différentes. On estime à plus de 10 000 joueurs le nombre de participants à ces freerolls monstrueux en live, dont celui de La Villette et ses quelque 2 500 joueurs assis au même moment lors du « Shuffle Up & Deal ». C’est tout de même un rêve de voir ça ! Ensuite, en province, dans les grandes villes, on atteindra même les 600 joueurs en simultané, puis dans les villes plus petites (Agen, Dunkerque, Poitiers, Mulhouse, etc.), on part sur du 120 joueurs. La finale qui aura lieu au mois affiche toujours 1 000 000 € garantis, ce qui dit bien toute la folie et la dimension gigantesque de cet événement.

 

Le Winamax Poker Tour, c’est peut-être la plus grande fête du poker amateur ?

En tout cas, le WIPT n’a jamais été affaire de recrutement de nouveaux joueurs pour nous ; c’est plus une fidélisation de nos joueurs, et une marque d’attention envers toute la communauté des freerollers et des micro-stakers. Beaucoup des participants sont des joueurs occasionnels qui viennent sur notre site pour le King5 entre amis, puis se qualifier pour les étapes locales du WIPT. D’un point de vue communautaire, nous voulons offrir l’expérience du live à ceux qui ne jouent qu’online. En 2011, 70 % faisaient leur premier live sur un WiPT, et en 2017, on était encore à 50 %. Les premiers tremplins ont rencontré un engouement incroyable, avec des caps à 5 000 joueurs, qui est technique et technologique, car on ne pensait jamais les atteindre. Le Covid a amené énormément de nouveaux joueurs qui ont continué à jouer, et on pense que ce sont tous ces nouveaux qui débarquent actuellement. On en reparle en décembre ! À Paris, on aura en tout cas tout le Team Winamax, avec juste un doute sur Adrián Mateos qui sera dans un SHR à 300k à Vegas, et je lui souhaite de ne pas avoir le temps de nous rejoindre !

 

Retrouvera-t-on la toute dernière recrue du Team W ?

Alexane « LaSirenita » Najchaus nous a rejoints il y a quelques jours, et c’est une joueuse du confinement, qui a pris une tout autre dimension en observant jouer son frère qui était Red Diamond. Elle a voulu comprendre comment ça marchait, et comme elle a une tête très bien faite, elle a bossé son jeu à toute allure. Dans les Expresso, avec un jeu de moindre profondeur, il y a une recette simple : c’est de bosser. Elle a été repérée en ligne, puis en live à Madrid, et c’est top d’avoir un nouvel apport dans le Team W !

 

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ENCADRÉ 1

Qualifiez-vous en ligne gratuitement pour le live

Le WiPT est de retour : d’octobre 2022 à février 2023, participez gratuitement au plus grand circuit de poker live jamais organisé et gagnez votre place pour la Grande Finale parisienne garantissant 1 000 000 € de prix ! Avec 40 étapes partout en France, il y a forcément un tournoi gratuit près de chez vous. Le Winamax Poker Tour débutera en live les 29 et 30 octobre lors d’une grande étape inaugurale à Paris où 2 500 joueurs sont attendus. Qualifiez-vous dès maintenant sur Winamax.fr pour une des nombreuses étapes live !

STADE 1 – Sit & Go STARTING BLOCK* (6 joueurs)
1er : un ticket Tremplin

2e : un ticket Starting Block

STADE 2 – Tournois TREMPLIN
Tremplin Paris Tremplin Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux Tremplins autres villes
1er au 75e : un siège pour l’étape de Paris

76e au 155e : un ticket Tremplin

156e au 240e : un ticket Starting Block

1er au 50e : un siège pour l’étape live choisie

51e au 110e : un ticket Tremplin

111e au 200e : un ticket Starting Block

1er au 25e : un siège pour l’étape live choisie

26e au 55e : un ticket Tremplin

56e au 100e : un ticket Starting Block

STADE 3 – Étapes live
Étape live de Paris Étapes Lille, Strasbourg, Montpellier, Lyon, Rennes et Bordeaux Autres étapes live
1er au 42e : un siège pour la Finale

43e au 45e : un ticket à 150 €

46e au 49e : un ticket à 100 €

50e au 75e : un ticket à 50 €

76e au 110e : un ticket à 30 €

111e au 170e : un ticket à 20 €

171e au 250e : un ticket à 10 €

1er au 11e : un siège pour la Finale

12e : un ticket à 150 €

13e au 14e : un ticket à 100 €

15e au 20e : un ticket à 50 €

21e au 27e : un ticket à 30 €

28e au 40: un ticket à 20 €

45e au 62e : un ticket à 10 €

1er et 2e : un siège pour la Finale

3e : un ticket à 100 €

4e : un ticket à 50 €

5e et 6e : un ticket à 30 €

7e au 9e : un ticket à 20 €

10e au 12e : un ticket à 10 €

 

GRANDE FINALE à Paris : 1 000 000 € GARANTIS

 

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ENCADRÉ 2

Les dates des qualifications live

 

Dates Étapes principales
29/10/2022 PARIS LA VILLETTE
30/10/2022
12/11/2022 Rouen 1 Toulouse 1 Dunkerque Dijon 1
13/11/2022 Rouen 2 Toulouse 2 Dijon 2
19/11/2022 LILLE
20/11/2022
26/11/2022 Nantes 1 Agen Orléans Grenoble 1
27/11/2022 Nantes 2 Grenoble 2
03/12/2022 STRASBOURG
04/12/2022
10/12/2022 Caen Biarritz 1 Nancy 1 Nice 1
11/12/2022 Biarritz 2 Nancy 2 Nice 2
07/01/2023 MONTPELLIER
08/01/2023
14/01/2023 LYON
15/01/2023
21/01/2023 Brest 1 Perpignan 1 Mulhouse Clermont Ferrand
22/01/2023 Brest 2 Perpignan 2
28/01/2023 RENNES
29/01/2023
04/02/2023 Poitiers 1 Limoges Reims 1 Marseille 1
05/02/2023 Poitiers 2 Reims 2 Marseille 2
11/02/2023 BORDEAUX
12/02/2023
Mars 2023 FINALE WIPT – PARIS

 

 

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